contact-- pour en connaître davantage sur le staff et savoir qui aborder en cas de doutes ou questions.(( tops-sites )) pour nous soutenir!
;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer. soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
they should know whom to blame when the sky falls down upon them
( music | moodboard )
nature : noyée par sa mélancholie faisant taire sa furie, humaine gravée dans un marbre effrité au milieu de ruines familiales amoncelées en ravage destitué.
saisons : saisons trépassées depuis (( quarante-cinq )) années, elle les voit ainsi, inlassablement défiler sous son regard assombri d'épreuves accumulées.
myocarde : mari éteint, astreint au silence du défunt que l’océan a englouti dans le secret de sa faute pêcheresse. (( veuve )) aux yeux de la mondanité.
besogne : représentante de l'autorité aux futures générations à l'innocence bafouée; directrice adjointe de l’école de guerre et enseignante de sciences naturelles.
errance : l’île de naissance et de toutes les possibilités, (( lawfort )) comme résidence en éternelle souveraine de ces terres.
Cent pas éternels, plancher de son bureau s'amoncelant de ses tâches administratives et de la bienséance endurcie. You have to call him. Car il est actuellement le seul dignitaire pouvant représenter l'âme de la navy aux novices de l'école célébrant le nouveau monde aguerri pour le farewell day commémoratif. Marche brutalement arrêtée afin de retrouver l'objet de son appréhension enfantine. Agrippe fermement le combiné, compte sur l'effet de surprise, ainsi il ne pourra pas l'éviter comme à son habitude patibulaire d'homme à l'égo bafoué par sa fierté grandiloquente et enflammée. Prend place à son bureau boisé tandis qu'elle compose les numéros menant à l'écho faisant résonner la tonalité. Pianote son impatience mêlée de préoccupation sommaire, et s'il refusait ? N'eut pas le temps d'imaginer scénario au dénouement négatif que la tonalité s'arrêta pour laisser place au silence de la communication s'annonçant délétère. « Ivar ? » questionné par réflexe, le sachant à terre pour quelques jours, a tout bonnement saisi l'occasion. « It's Olympia. » Identité précisée bien que subconscient devine qu'il ait déjà discerné son timbre jadis familier. Compte par ailleurs sur sa faible bienséance pour ne pas avoir l'outrage de lui raccrocher au nez à peine son patronyme dévoilé. « I hope I don't bother you. How are you ? » Civilité oblige, formalité se voulant courtoise malgré l'intensité de l'atmosphère alourdie et la distance des protagonistes réunis par la bienheureuse technologie. Car derrière sa froideur intempestive susurrait l'écho d'une ancienne complicité devenue ruine effritée.
_____________________
-- "You know, hope is a mistake. If you can't fix what's broken, you'll go insane."
Noyé dans le bleu régalien, l'océanide impériale de la chambrée étouffe chaque œillade ; splendeurs dégoulinent, pompe rutile et colosse austère n'en jure que plus avec vanité délétère. Écrasé dans un fauteuil trop pompeux pour son cul séditieux, le corniaud trône à un petit bureau et savoure son échappatoire (salvatrice). Prunelles usées sur une poignée de fascicules, il dilapide au mieux ce temps exaspérant qu'on lui arrache, ô si loin du large. Forcé à l'indolence, l'esprit s'évade entre les lignes d'un essai sur quelque courant encore innomé, rêvant d'ailleurs ciselés dans l'iode et l'embrun. Mais – songeries tournent à l'aigre quand les stridulations d'un carillon viennent griffer l’éther, perturbant l'évasion, forçant l'agitation. Irritées, les pognes quittent leur ataraxie et, avec humeur, plongent dans les entrailles boisées, impatientes foutraques, traquant la cause du chaos qui pique soudain ses naseaux. Véhémence ne tarde à payer ; il finit par trouver, coincé dans le sein secret d'un tiroir, le foutu bibelot source du foutu fracas.
L'ombrageux décroche sans un mot, et n'est pas déçu quand résonne à ses oreilles une verve ô combien familière. Ah. L'Ackerman-Traître. Phalanges blanches et pâles qui se serrent autour du cou de l'objet ; politesses qu'elle déblatère, comme un ballet mortifère. Un instant, il songe à simplement raccrocher, à s'épargner la conversation qui renifle calvaire et misère. Et puis décide autrement, alors que furie darde ses synapses ; décence sortie de tréfonds dont lui-même ignore le nom. « Never been better. », qu'il grince sans y croire. Hésite un instant, réflexe des années passées à cajoler une certaine amitié, qu'aujourd'hui voit moribonde. Vaut-elle d'être achevée, ou laissée à son triste sort ? Il pourrait, devrait, (voudrait) lui retourner la question – and you ? qui ne vient pas pourtant, parqué derrière ses mandibules serrées. « What do you want ? » qu'il enchaîne en place, se figurant que, si la diablesse ose, c'est bien qu'elle a quelque service à réclamer. Qu'elle crache donc.