aux fallacieux des plus hargneux, trempent les mortels aux goûts d'une belle, d'une sauvagerie qu'ils montrent au lit, ne reste qu'à cueillir les secrets et souvenirs, quand laisse entrevoir les soupirs d'une ingénue sans prétention, alors qu'ambition est son second prénom. et confessions sur l'oreiller riment avec mission qui s'accomplit, quand elle sait que règne la parole des silencieux, et les audaces des merveilleux. n'est qu'une brise dans la chaleur d'une montagne de non-dits, qui annonce un beau temps à venir, mais ne prévient pas de la tempête qui s'y cache. ni de ce qu'elle peut faire de tous les trésors qu'elle dérobe.


aux vices des plus malins, se pare des artifices, sans pour autant jamais montrer le dégoût qu'ils peuvent provoquer. et si l'un d'eux parvient à l'attirer, se ferme à tout jamais, pire que tout quand ils s'accaparent les faveurs de la nature. car loin d'elle l'idée d'aimer, se veut avant tout protégée de ce que l'espèce peut lui faire faire, quand l'imprégnation se veut autoritaire. n'est alors qu'un monde où la chasseresse fait son possible pour ne jamais se retrouver sous le regard de quiconque la contemplerait en proie. et des hommes, évite le contact inutile, ne joue qu'avec leurs sentiments, quand se sait à l'abri.

is muse who plays with you
and never loses in front of you.

mais sur l'élan de ses infernales pensées, et en tenue bien trop suggestive dans l'antre des plaisirs, ne s'attend ni à sombrer, ni à trouver celle que le destin met sur sa route. et en un regard, ressent drôle d'affliction dans la poitrine qui se soumet aux regards d'une donzelle d'environ son âge, loin d'être son idéal, mais plus loin encore d'être hors de sa ligue. et sous curiosité face à cette attirance comme hors du temps et de la logique, se laisse prendre au jeu sans comprendre ni savoir qu'en cet instant précis, c'est la mort de sa liberté qui vient de sonner à sa porte. wow, what a sight ! dearie, are you looking for some fun, or just curious about that world ? cause i tell you right away. you are way out of place. et d'un sourire, se fait charmeuse, quand croise son regard.


c'est comme un coup de foudre, qui vient frapper l'enveloppe d'une femme au bord de l'implosion. se fait d'un souhait si cher, de revenir en arrière. d'oublier présence succube aux tintements d'espoir, alors qu'elle comprend que déités se moquent jusqu'à l'orientation. femme se veut lascive pour éphèbes, et d'un coup s'imprègne d'une jumelle qui partage ses attributs, et sous la révolte de cette maudite étincelle, se fait l'explosion qui entrave les espoirs et sonne rébellion face à cette malédiction. i'm dreaming, right ? d'un sourire, d'un rictus, pourfend réalité, se veut de retour dans monde des songes, pour que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve. that's a fucking joke, right ? what the actual fuck ?! en cet instant malheureux, se trouve face à l'âme soeur tant évitée, si loin d'être désirée. et pourtant, elle sait. au fond d'elle, se cache la vérité, tant son battant se fait ardent sous le regard de l'inconnue.

Barter Bay. Moins tu restes, mieux tu te portes. T'y étais indifférente fut un temps. Jusqu'à qu'on t'offre un avant goût du néant qui t'attend une fois ton dernier souffle arraché à tes poumons. T'en souviens que trop bien de ce jour-là. De ces lames. De ces eaux. De ce vide. Ont hanté tes nuits des semaines durant. Honte accablant ton impuissance d'alors. Tais encore les moindres détails. Préférerais crever une seconde fois que de les cracher à qui conque. Uniques cicatrices dont tu refuses à conter l'histoire. Et qu'ils s'esclaffent bruyamment ces visages grotesques. Et qu'ils prient leurs dieux pour que tu ne croises jamais leur route à nouveau. Car les tiens nourriront la rage qui causera leur perte, à la différence que tu t'assureras qu'aucun lagon ne les ramènera des abysses.


Tu te surprends à scruter les faciès qui se présentent sur ton chemin. Un jour peut-être, on t'accordera une seconde chance de faire tes preuves. Une seconde chance pour laver l'affront. Dans l'eau ou le sang. Bercée par des échos qui n'ont pas encore résonné, tu déambules aisément jusqu'à ta destination initiale.


Services loués pour livraison urgente, factrice improvisée sait se montrer à la hauteur de ta réputation. Lieux ne t'enchantent guère. Pas ta tasse de thé. Te sens hors cadre, et ça se voit. Trop renfrognée. Trop rigide. Main sur la garde prête à dégainer au premier qui osera te toucher. Antre sulfureuse où les secrets ne sont plus gardés sous clefs. Ne t'y attarderas pas, pas même par curiosité. Paquet tu délivreras en mains propres – ou presque – et vite tu te carapateras de ces murs, et de cette île.

T'ignores à qui t'adresser, ne reconnais aucun visage alentour. Agacement de l'impatience se fait vite sentir, quand voix féminine t'accoste. Soupir las s'échappe face au discours charmeur, insensible aux tours joués en ces lieux. Arque sourcil face à nymphe enjôleuse. « Got no time for your games, got a package for some Nellie, just tell me where to find her and I'm out. » Clair. Net. Concis. T'as pas envie de t'éterniser. Et t'as surtout pas envie de l'encourager.


Y a vos regards qui se croisent. Et ça te fait tiquer. Tu sais pas c'que c'est. Mais tu sens que t'as pas envie de le savoir. T'as toujours fuit la moindre étincelle venant de tes compères masculins. Palpitant déjà trop en morceaux pour oser t'attacher à qui que ce soit. Tu le supporterais pas. Alors pourquoi... Pourquoi t'as la désagréable sensation que les Dieux se moquent de toi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ?






Tu peux pas. Tu peux pas croire ce que ton instinct te hurle. Ce frisson qui t'a parcourue juste à cet instant. Cette sensation d'être en face d'une autre partie de toi. D'une autre partie, de ton âme ? This can't be fucking true. Please, Anae, gift me all your worst raging storms to face. Anything else than this... than, her. I beg you... Oh, que ne donnerais-tu pas pour être n'importe où ailleurs qu'ici. Ici, face à ton pire cauchemar. Ici, sous son regard qui te transperce plus douloureusement qu'une lame rongée par le sel. Ici, devant cette âme-sœur tant redoutée, et dont l’appellation prend un sens littéral.

Cerveau n'enregistre même pas ses mots. Tu veux fuir. Vite, loin. Le plus loin possible. Rire prend contrôle de tes nerfs. « Oh this is a joke, and a very bad and unfunny one... » Déni jusque dans tes mouvements. Et toi guerrière qui ne recules devant rien ni personne, vois tes pieds faire marche arrière. « No. No, no, no. Nope. I am not doing this! » Ne regardes même pas où tu vas. Bouscules client sans vergogne, t'attires regard furibond. Subis réplique qui te pousse vers un danger inéluctable. Et regard horrifié qui ne la quitte pas, elle.

aux profils des silencieux, se laisse abattre aux carcans des prétentieux, laisse voix sombrer dans les graves des fallacieux, tandis qu'enveloppe se fige sous réalisation de ces divins vicieux, qui gouvernent au destin et à l'impregnation tant redoutée. aux splendeurs des éphèbes aux regards de braises, qui sèment parfois la peur dans les opales de la sylphide, redoutant malédiction qui lui colle désormais à la peau, se retrouve sous le joug d'une dame aux lèvres pincées, qui recule sous les affres des diables. et le monde qui s'efface. et l'horreur qui s'amasse. et le cran qui se terre. et l'espoir qui s'abat. ne reste alors que les rétines d'une jeune femme, et le visage d'une folie, au pas rapide et délicat, vient la coller du bout des doigts, phalanges sur lippes audacieuses clamant à plansanterie de bien trop mauvais goût. stop ! now. et d'une sensation, sent qu'on les épie, deux sublimes créatures dont l'une en tenue aguicheuse, de quoi provoquer les ébats, et retenir l'attention. this way. now ! première chambre accostée, et le bois claque quand l'intimité est retrouvée, face au déluge d'émotions qui envahit la vipère.


you need to learn how to put up the act, girl. et sombre le masque, fend ce faciès qu'elle ne révèle à quiconque, à moins d'une assurée conviction de pouvoir faire s'éteindre les lueurs de l'outrage dans les opales incandescentes, que ce soit sous la menace ou le silence des éternels, ou la chair abandonnée au service de ses coutumes les plus nocives. et se joue de l'acte, sans comprendre, encore, à quel point l'avenir est faussé, troublé dans les eaux carnages, pour avoir seulement posé les yeux sur la créature de tous les dangers, femmes aux airs de tendresse et à la silhouette si fine qu'on l'aurait prise pour une des leurs avec tant de facilité. by the way, nellie is busy, right now, if you know what i mean... et la jauge, la fanfaronne, quand se fait serpent aux crocs acérés envers la victime qui ose l'enchainer à une âme. but the real question is... do you really know ? you seem a bit young for that matter. by the gods, how old are you ? et s'empresse de l'identifier, la faire sienne au delà de l'ignoble acte qui les surprend encore, ce lien qui ne cesse de faire battre son carde en elle, quand tout ce qu'elle désire est battre le dieu qui lui a fait ce mauvais tour. se transforme ains en prédatrice, fait d'elle proie d'un jour, proie de toujours, car si ne peut s'en défaire, ne doit cependant pas se soumettre aux volontés infernales de la nature et ses raisons.

and in a duet, i lead
while i make you sit

et tournoie autour de sa proie, se fait l'inquisitrice de ces tourments les plus secrets, en reine noire face à la colombe blanche, s'attend à répartie, et siffle avec véhémence do you even realize that we are doomed, now ?  et sans hausser le ton, montre colère dans l'intonation. aux émotions oubliées, néréide se fait don de ses passions les plus mauvaises, en détournant le monde de son axe pour que ne bouge plus qu'autour de l'inconnue. chained one to another... i swear, if you weren't connected to me... mais n'a pas l'âme tueuse, bien que menace claque linguale. i don't even know your name, damn it ! -- all i know is that i despise you with every inch of my heart. -- et s'enhardit, glisse aux aventures des non dits, tandis que vient poser doigt agile sur le menton de la sauvageonne, en vaine action de le lui relever. so... to who am i speaking ?

Discrétion n'a jamais été dans tes préoccupations. Depuis gamine, tu prends ta place sans gêne, t'étales partout où tu passes. As appris à t'affirmer au milieu des caractères forts des tiens. T'es pas douce ni posée. Pas délicate ni effacée. Tu t'excuses pas d'exister, pas pour qui que ce soit. Et encore moins pour féline qui te presse à la prudence. Tu te fiches des regards rivés sur vous. Te moques des murmures. T'es habituée à attirer l'attention, de par tes frasques ou ton sale caractère. Pire. Tu veux qu'on te voit. Pour qui tu es. Sans être occultée par l'ombre de tes aînés. Alors non. Tu te retiens pas de pouffer devant réaction de l'âme-sœur alarmée. La suis sans résistance, encore trop interdite et sous le choc. Tu sens sa présence s'insinuer dans les fibres de ton corps, et tu détestes ça.




C'est la mâchoire serrée que tu te laisses traîner dans première chambre libre trouvée. T'as l'envie de fuir qui te reprend. Te libérer d'elle et partir aussi loin que possible. Et prier pour que tout ça ne soit qu'un très mauvais rêve. Que rien n'est réel. Non. Ça ne peut pas l'être. Masque de la charmeuse de serpents tombe, t'offre un aperçu de la vipère qui s'y planque. Tu t'esclaffes sous sa pique. « I don't tame myself or "put up an act". Not for anyone. Ever. » Crispée. Doigts se tendent et se contractent avant de se refermer sur eux-mêmes. Poings figés à tes côtés. Tu jauges la maudite d'un œil peu impressionné. Tu l'exècres sans même savoir quel nom injurier. Sa façon de t'observer, de te juger, de bouger. Tout chez elle te fait enrager. Et tu hais cette sensation. Tu refuses qu'elle ait déjà autant d'influence sur toi. Rejettes de toutes tes forces ce lien indéniable et immuable qui vous lie à présent.




« The fuck you think I am ? Twelve ? » Regard outré la transperce. T'aimes pas ses manières. Cette façon de te diminuer, te sous-estimer. « You're kraken too, you should know better than judge on looks, don't you think ? » T'en as marre de ces gens qui se fient aux apparences. Qui apportent conclusions inexactes dès que ça leur chante. Elle devrait le savoir mieux que personne, non ? Après tout, tu sais très bien où tu te trouves. Ce qu'il s'y passe derrière chaque porte fermée, t'as pas besoin qu'on te fasse un dessin. Te doutes aussi parfaitement du rôle que la vipère joue auprès des vrais clients des lieux. T'as juste pas envie qu'on te donne des détails. T'as pas besoin de les connaître.


It's not your fucking business.
Quite litterally.


Tu perds patience quand tu la vois te tourner autour. « The fuck you are, a vulture ? » La toises sans vergogne. Tu veux juste dégager d'ici. Tant pis pour la remise en mains propres – tu doutes que la fameuse Nellie ait les mains propres, de toute manière. Consœur de damnation te met devant le fait accompli, et tu peux que rouler des yeux. « No shit. » Exaspérée, t'attend qu'elle ait fini son speech pour la planter là. Mais la belle ose sous-entendre menaces. Et t'apprécies pas son geste. Contact de ses doigts sous ton menton te brûlent de la pire des manières, font monter l'acide dans tes veines. T'as la main vive tandis que t'attrapes son poignet pour l'éloigner de ton visage. Ne la lâches pas pour autant. Ne serres pas, pas au point de lui faire mal, mais poigne kraken t'aide sans mal à maintenir ton emprise. T'approches ton visage du sien, l'air mauvais. « If I wasn't connected to you then what ? Tell me sweetheart ? The fuck you think you can do to me ? » Voix s'élance en flèches incisives, sourire est incrédule et yeux sont plantés dans les siens. Espère-t-elle t'intimider ? Te faire peur ? Pour qui elle se prend au juste ? Dieux que tu la hais. A deux doigts de brandir ta hache sous son jolie minois, et lui faire comprendre de ne pas jouer à ça. Pas avec toi. « Want to know who I am ? Darling, I'm your new worst walking nightmare. »