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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Owain Dalgaård
Owain Dalgaård
((ophiuchus))
faceclaim & © : a. pietschmann + ©lux
nature : (( béni )) d'un sang poïkilotherme bouillonnant dans ses veines, (( héritage )) ancestral, écho des profondeurs abyssales, (( léviathan )) fier et indomptable au son d'une ballade vipérine
saisons : ((52)) hivers marqués à même la peau ; regard acéré quoique épuisé d'une aussi longue épopée.
besogne : ((capitaine)) téméraire et déterminé d'une ((insurrection)) encore balbutiante.
errance : ici et là, partout et nulle part à la fois ; vogue selon l'humeur de l'océan, témoin de l'aube et du crépuscule sans jamais se lasser de ce spectacle en pleine mer.
# Dim 5 Mai 2024 - 15:52
you gave me a lucky charm one day
and I knew the tide was turning the day I broke it
broken but never lost

ombre malicieuse et sournoise de l’inquiétude tend ses épaules déjà trop raides,
rictus invisible de la culpabilité ronge son cœur.
sa confiance est inébranlable
mais comme on dit, elle n’exclue pas le contrôle.

Cover Island, certainement un lieu où Owain aime aller et rester ; parfois se surprend à vouloir simplement retourner dans ce patelin qui fut le sien autrefois avec simplement l’innocence qui lui collait à la peau. Changer de territoire par inadvertance ou tout à fait volontairement ; petit explorateur en devenir. Enfin, ça l’aide à oublier cinq minutes ce qui se passe. Il s’est laissé guider par sa mémoire tandis que celle-ci continue de fourmiller, les pensées allant et venant dans sa tête comme d’un millier de fourmis dans une immense fourmilière.

L'Insurrection ne mouille jamais l’ancre trop longtemps, ils se doivent d’être constamment en mouvement et à profiter des vents que la nature leur offre afin de pouvoir toujours échapper aux ennemis et aux yeux trop curieux mais cette fois, ils n’ont pas eu le choix. Owain rumine, et il se sent particulièrement inutile alors plutôt que de creuser une tranchée dans le plancher du navire, il a décidé de garder le pied à terre pour aller faire, ce qui lui semble judicieux – pêcher des informations et la taverne est le lieu tout désigné pour ça. Cependant, sa mémoire ne lui faisant pas défaut, le capitaine ne se rend pas dans n’importe quelle taverne – ou auberge, mais reptile paresseux ne fait aucune différence ; garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus, certes, mais n’oublie pas qui sont tes alliés car les invisibles sont d’autant plus importants que celles et ceux qui sont en pleine lumière. Jack parti négocier, Owain a ordonné aux siens de s’éloigner des côtes de Cover Island une fois lui et Jack partis et de revenir plusieurs heures plus tard ; ailleurs sur l’île. Autrement dit, le capitaine attend le chef des jabbers.

lieux où les langues se délient
l’alcool est le langage universel
même les deux pires ennemis peuvent devenir meilleurs amis
grâce au pouvoir miraculeux du rhum

Poussant la porte du « Terrier », il retrouve les effluves de sueur, d’alcool et relents de mâle en mal du pays ou de la mer ; des senteurs et saveurs qui ne lui manquent, hélas, pas une seule seconde. Trop sage ou pas assez désireux de perdre ses moyens, il est rare de voir Owain succomber à la débauche et la luxure ; encore moins quand il sait qu’une scène importante se joue ailleurs et qu’il n’est pas là pour assurer les arrières de Jack. Camarade n’en aura pas besoin, mais c’est plus fort que lui. Jusqu’à ce que finalement, un sourire doux n’éclaire légèrement ses traits. « Meora ? », dit-il en posant les yeux sur la jeune femme qui passe comme un boulet de canon devant lui pour la retenir avec sa voix plutôt que de l’intercepter avec un geste. Il en est sûr, il ne se trompe pas et depuis combien de temps ne l’a-t-il pas vue ? Trop longtemps ; avec l’impression d’un bond dans le temps.

D’enfant à adulte, petite fille à femme magnifique, ils se sont entraperçus brièvement, pas assez pour tailler le bout de gras mais suffisamment pour voir ce qu’ils sont devenus ; sans savoir tout ce qu’ils ont vécu – seulement par bribes. Meora, c’est une petite Dalgaård dans le cœur à force d’avoir fréquenté ses cousins. Juste le prénom prononcé du bout des lèvres sans aucune envie de la retenir égoïstement, il reste toutefois détendu – autant que faire se peu en ce qui le concerne, jusqu’à ce qu’il se dirige vers une table libre en sortant de sa poche un vieux bijou qu’il a toujours gardé. Très peu matérialiste ; encore plus pour quelqu’un qui vit sur un navire, il chérit les cadeaux comme la prunelle de ses yeux et l’occasion était trop belle pour la manquer.
@meora sveinsdóttir / beautiful creature
[crédit; vixen (code)]
Owain Dalgaård
Meora Sveinsdóttir
Meora Sveinsdóttir
equinoxe
faceclaim & © : s. boutella (ava by rage ; sign by vixen)
(( moodboard ))

tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
voix du vent
tu comprendras

nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
errance : cover island + un peu lawfort
# Mar 7 Mai 2024 - 17:11


Dans un mois, ça fera deux ans. Deux ans déjà qu’ils ont disparu et qu’elle a vidé la maison familiale pour s’installer ici non loin de l’auberge. Quand elle est arrivée, elle pensait que sa tristesse serait trop grande pour ces rivières, pour ces forêts. Mais elle s’est trompée. Les vallées ont apporté confiance et sécurité, les rivières ont fait taire tout le brouhaha d’hier et les forêts chassent de temps en temps les fantômes trépassés. Et parfois elle se demande si les lieux existent selon nous, s’ils changent selon la façon dont on les perçoit. Elle essaie de se remémorer celle qu’elle était avant d’avoir trouvé ce point d’ancrage, ce port d’attache, un endroit où revenir, un endroit à appeler chez elle, un village auquel appartenir, des habitudes à ne plus fuir, les bras d’un étranger dans lesquels s’abandonner. Quand elle est arrivée ici, elle avait la tête pleine de résolutions, avec un plan trop grand pour ses pensées encore trop fragiles, avec la détermination furieuse d’être bien, avec des lois et des règles qui ne soutiennent pas mais qui enferment et qui étouffent pour n’être qu’hybride léviathan et rien d’autre. Pourtant elle est faite pour dépasser des cases avec ses airs de sorcière bohème parfois un tantinet humaine.

Quand elle travaille à l’auberge, elle ne peut s’empêcher de penser à ces personnes qui ne sont jamais parties d’ici, ces personnes que les gens d’ailleurs nomment simples, mais elle elle sait, dans chaque détail de leur visage, l’infinie complexité de leur être, qui n’entache jamais leur authenticité. Ils sont fidèles à eux-mêmes comme ils sont fidèles à cette auberge, et portent en eux sa tranquillité tout comme ses combats. À leur contact, elle a pris conscience que les combats des léviathans ont toujours été les mêmes, ils ont traversé les époques. Alors parfois elle se sent étrangère à nouveau. Elle s’aperçoit que sa vie a quelque part tourné autour de cette hésitation : partir ou rester. Mais dans la douceur de l’ichor se noie le doute, qui ne peut rien contre les plus petits gestes.
Puis il y a la douceur des moments qui existent par fragments, mais dont on se souvient longtemps : les effluves de houblon, le son du marteau sur l’acier à forger, un baiser sur son front, la présence des Dalgaård en constellation autour d’elle. Clairement, sans Sverrir, elle aurait perdu pieds. Les observer évoluer, se débattre avec eux-mêmes, comme Sigvidh peut le faire, a modelé sa façon de les appréhender : âmes combattantes, âmes vagadondes… Les frontières de leur monde s’étirent plus loin que là où sont plantés leurs racines. Et la voix qui l’interpelle doucement dans son dos n’en est que le rappel. "Holy shit, Owain!" Accolade manquée, le discret file déjà à une table qu’elle annonce comme chasse gardée. "It’s been a while! How are you doin’?" Glisse breuvage sur la tablée, elle s’est rappelée de ce qu’il préférait. "I kinda heard you were busy. Everything’s alright?" Visage du léviathan émacié par ce qui semble être de la fatigue, un poids, une pression qui coule jusqu’aux épaules alourdies. "I’m so happy to see you! It’s my treat: order what you want! … And tell me… How was your last adventure?" Regard charbon s’embrase, curiosité y file et se dépose sur lui, avide, sans perdre de temps en boniments. Mais oeillade s’fait attraper par bijou qu’elle a façonné par le passé -un de ses premiers. "Ohmy- you still have it?!" L’médaillon ondulant n’était pas sans rappeler la houle qui l’appelait tant. Et les runes gravées dessus faisaient office de protection pour décrire au mieux les choses éternelles, car c’est une langue qui précède le monde en mouvement, c’est une langue pour les êtres qui observent les choses plutôt qu’eux-mêmes, c’est une langue pour les rêveurs comme Owain. Du moins c’est ce qu’elle percevait de lui à l’époque. "I feel like a lot have changed for you… You okay?"



@owain dalgaård


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# Jeu 9 Mai 2024 - 10:05
you gave me a lucky charm one day
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Peut-être qu’il lui a lancé un regard tendrement désapprobateur face à ce langage qu’il ne juge pas des plus élégants, mais qui est-il pour juger le verbe de quelqu’un qui retrouve une personne chère à son cœur après un temps passé sans la voir ? Doux sourire en coin, les idées noires se tassent contre une paroi lointaine de son esprit tandis qu’il se focalise uniquement sur la jeune femme qui vient immédiatement à sa rencontre. Meora fait partie du paysage Dalgaård depuis toujours bien que ce soit Owain qui a fini par le quitter pour voguer vers d’autres horizons et surtout, son avenir qu’il croyait déjà tracé ou le tracer lui-même à force d’efforts et de persévérances. Mais quelle erreur. Quelle putain d’erreur. Abandonner les siens, en quelque sorte, bien qu’il n’eût jamais ce désir de les laisser derrière lui dans son sillage. Mais voilà, il n’est qu’un pléiade qui a décidé de finalement prendre les problèmes à bras le cœur et le corps pour s’en occuper lui-même et offrir ce qu’il n’a jamais eu au prix de la moitié de sa vie sacrifiée : la reconnaissance et la liberté.

Doigts s’accrochent au contenant que Meora lui offre comme s’accrocher à quelque chose pour s’ancrer dans l’instant présent, lève les yeux vers lui et lui offre un de ses rares sourires. Serpent se garde bien d’avoir l’air charmant ou agréable d’une manière générale ; conserve cette énergie pour celles et ceux qui en valent vraiment la peine. Pas qu’Owain déteste se montrer vulnérable mais à force de trop donner au fil du temps, se sentir spolié, on se renferme, on cache, on change irrémédiablement et c’est à se demander ce que le diable fait dans ce mot. « Things have been complicated lately », commence-t-il à expliquer après une longue lampée, « And will continue to do so in the days and months ahead. » Pupilles Hazel se plonge dans les iris de la plus jeune, attentif sans vouloir l’alarmer plus que ça. C’est ça, la vie ; une multitude d’événements compliqués entrecoupés de périodes de joie et d’allégresse pour mieux retomber par la suite. « I'm glad to see you too. You've changed so much. It's like the last time I saw you, you were three apples high. » Une ou deux éternités se sont passées depuis la dernière fois ; tout passe tellement vite et le temps devient hors de contrôle quand tout arrive en même temps.

Ces derniers mois… Dang, Owain n’a pas arrêté une seule seconde et maintenant, voilà qu’ils forment une alliance fragile avec deux autres navires alors qu’ils viennent à peine de se former. Entreprise dangereuse et risquée mais ce sont des années de silence qui se concrétisent enfin. En regardant son amie, il aimerait retourner en arrière et prendre plus de temps pour profiter des choses simples ; simples comme observer ses cousins et la jeune Meora jouer en toute innocence avant que la vie ne leur reprenne sauvagement. Il soupire, ne pouvant le retenir.

ça ne sert à rien de regretter, il le sait et le premier à le dire
et pourtant
c’est le premier aussi à tout remettre en cause en se demandant s’il pouvait mieux faire

« Have you heard about the insurrection ? », préfère poser cette question avant d’avoir de mauvaises surprises. On a entendu parler de ça, le vent rapporte toutes sortes de rumeurs et d'histoires. Capitaine veut savoir ce qui se dit sur terre ; fuir en mer depuis quelques semaines est une chose mais maintenant que la machine est lancée, ils ne peuvent plus faire machine arrière. Plus que des alliés, c’est aussi un désir de voir ce qu’il peut faire pour protéger ces personnes qui comptent pour lui-même s’il sait pertinemment que Meora n’a pas besoin de protection. Il veut seulement s’assurer qu’elle aille bien. Qu’elle ira bien à l’avenir. Il ne veut ni lui porter le moindre tort, encore moins préjudice. Un sourire désolé se fiche sur ses lèvres, peut-être légèrement coupable, en montrant le porte-bonheur cassé. « Of course I always have it with me, but I ended up breaking it. I've been meaning to get it back to you and come and see you for a while, but I've never found the time. » Coupable à nouveau, il y a bien des choses qu’il aurait aimé faire avant mais le temps n’a aucune pitié avec lui. « What about you ? How are you ? »
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un jour tu verras,
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# Ven 10 Mai 2024 - 8:21


Sagesse s’égrène à chacun de ses mots et pourtant détecte inquiétude qui l’enserre, comme le veilleur d’un phare sur ses mers. Si il admet la complexité de son quotidien et des jours à venir, c’est que l’ampleur est bien plus grande qu’il ne le dit -tendance à minimiser pour ne pas préoccuper, elle le sait. Mais léviathan de peu de complaintes, il ne s’étale pas en sensiblerie et rappelle un temps ancien. "Haha yes I grew up quite a bit! And you’re aging fine, although a lil’ worn?" Question qui n’en est pas une. Son corps de titan semble jungle aux lianes dures et blondes. Fait signe à camarade de service d’apporter de quoi nourrir Owain et peut-être galvaniser âme fatiguée, creuser son coeur pour y trouver autre lueur. "Yes I know some. Sverrir told me the minimum, the rest comes from here between the lips’ customers." N’ose pas en dire plus alors qu’elle voudrait savoir. Juste au moins que tout va bien, que ce n’est pas sans espoir. Combat de(s) géant(s) navigue sur les flots de ses peurs mais n’oublie pas que si ils ne flottent pas, ils meurent. Tourbillons des sillons laissés derrière eux, sont plus que des traces entassées dans la terre et la boue : ils font tout pour se mettre debout. Le sang en liberté, traverse écume et marais, quête éperdue de délivrance, jaillis du sable et de la poussière des batailles, fiers et fiévreux, défiant les soi-disants plus grands de leurs transes. Elle les admire et elle craint aussi, sans qu’aucun mot ne soit dit pour retenir le souci. "But I’m surprised to see you here, even though I kinda know you all were around..." Rêve partagé du Vegard annonçant arrivée proche. "Some people understands, others don’t. For some you’re a menace to stability, for others it will pass, and for a lil part of the community, you’re brave. “ Regard balaie la salle qui se remplit toujours petit à petit à cette heure-ci, puis iris reviennent se poser délicatement sur lui. "Give it time, it will change, you’ll be fully heard.” Si pour certains, ils sont menaces à diluer, pour d’autres, ils répondent à rancoeur bien ancrée dans les racines éloignées des géants de bois aux écailles serpentines. Monde pourrait être proie à enserrer, Navy qu’ils veulent étouffer si elle n’était pas prête à riposter. Les représailles l’effraient, mais encore une fois, elle enfouit bordel dans cage thoracique. O’ a bien assez sur ses épaules, ne voudrait pas ajouter considération mal placée. Elle sait qu’il n’est pas fait pour renoncer, aucun d’eux ne l’est. Ils ne savent pas lâcher, même quand il est temps. Le risque serait de se blesser fort, dur, beaucoup parce qu’ils n’ont de cesse de s’accrocher à ce qui vaut le coup. Et elle a un peu peur qu’ils aillent trop vite, passent à côté de ce qu’ils ont vraiment à offrir. Peut-être faudrait-il ralentir, s’offrir de la présence, de la lenteur, de la création au lieu de la destruction, du repos et de l’espace… ? Et puis peut-être que tout ça se joue déjà sans qu’elle ne le sache… L’acier complexe des rouages de son esprit fait tourner les nuages, fait prier malgré les picotements… Allez, gardons en collier tous leurs rêves d’éléphants, c’est probablement suffisant pour l’instant.

Et l’bijou fait bonne distraction, permet de retrouver sourire sans fêlures. "It’s alright, leave it to me and I’ll find a way to give it back to you before you go.” Assurance prestance de celle qui a bien évolué dans son art, saura réparer objet cassé. Occasion donnée de réinjecter protection des divinités qu’elle honore pour lui et tout son corps. Mais chut, ces rituels-ci sont secrets. "I’m fine. Quite busy, sharing my team between here, my paintings and the forge. It’s a fragile balance but I’ll make it over time.” Babille de détails insignifiants pour ne pas qu’il voit que parfois dans ses yeux de chat, passe le voile de quelques sanglots. Parce qu’elle ne voulait pas y croire quand l’piquant Sigvidh l’a imaginé, mais elle a bien fini all alone depuis qu’ils sont presque tous partis, armes devant, elle derrière. Mais c’est là, l’apanage des inutiles gens.



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# Ven 10 Mai 2024 - 22:02
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Dans une auberge qu’il connaît depuis de nombreuses lunes, c’est un peu comme si son cœur retournait chez lui en présence des gens qui comptent pour lui. Il aime savoir Meora sur la terre ferme ; bien que chaque élément apporte son lot de détresse et de malheur. Sourire sincère et regard adoucit. Épaules légèrement affaissées, détendues face à cette fenêtre sur un passé en commun qu’ils chérissent tous les deux avec une tendresse timide mais ancrée au plus profond d’eux. Ou du moins, c’est ce qui se passe pour Owain.

i don't want to be a bloodthirsty captain who kills animals for their skins, for fame. i have no desire to be a captain who sows terror across the seven seas and beyond, who plunders, pillages, kills just for gold and silver. i just want to be a fair captain who wants to offer his people a brighter future because we deserve it. And you don't have to be a heartless killer to have that ambition. it may be utopian, stupid, naive or desperate, but it takes at least one madman to think that, and I've always been prepared to be that fool.

Voilà à quoi il pense en observant Meora. Jamais Owain ne pourra représenter tous les léviathans ; prétendre savoir ce qu’ils veulent et avoir la prétention de se battre en leur nom pour une cause qui lui semble juste. Il s’estime seulement être un phare dans l’obscurité. Du moins, il l’espère. La grandeur ne se mesure pas en taille ou par les actes ; ce sont aussi les convictions qui comptent. Sûrement le plus, d’ailleurs. Ou alors ce ne sont que des excuses pour se bercer encore et toujours de douces illusions en se pensant être un saint ou être sur la bonne voie. Owain ne prétend pas à tout ça. Il n’est qu’un hybride parmi tant d’autres, facilement remplaçable et même oubliable sur la durée ; si lui l’a fait… alors d’autres pourraient, pourront le faire aussi. Meora lui rappelle la douce mélodie de sa jeunesse où tout allait encore bien. Un passé dépassé depuis longtemps dans lequel on se replonge volontiers pour se souvenir et ne jamais oublier. Douce Meora qui courait avec les garçons virevolte avec passion et réaction parmi tous ces corps sans jamais faire tomber ce qu’elle porte ; une danse grâcieuse et maîtrisée. Jeune âme est au courant mais pas de tout, recueille les avis et les rumeurs comme on récolte les baies à l’arrivée du printemps. Sa position est enviable car il n’y a pas meilleur bavard qu’un homme ivre, prêt à livrer tous ses secrets par la bêtise de l’alcool trop arrosé. Même âme surprise par la présence du capitaine, celui-ci pince légèrement les lèvres et inspire tout doucement.

breath in
breath out


« It was a chance to come and see you after all this time.a » Bien sûr, Capitaine ne dit pas tout. Ou plutôt, il ne dit volontairement rien pour ne pas échauffer l’esprit encore épargné de la plus jeune. Pourtant, serpent n’est pas stupide et se doute qu’elle ne se laissera pas berner aussi facilement. Prunelles balayent l’environnement bruyant, joyeux ; loin de tous les tumultes du cœur d’Owain et de toutes ses pensées parfois plus négatives les unes que les autres. Pas forcément désespéré mais trop fataliste. Bien trop conscient que tout peut disparaître dans les cendres et le sang. Il penche la tête en l’écoutant parler, lui racontant ce qu’elle a entendu. Bien sûr qu’il n’espère pas être vu comme de grands héros qui se battent contre l’oppresseur. Il ne veut pas être un héros. Ce n’est pas son but. Jamais il n’a aspiré à ça. S’il devait être honnête avec lui-même…

i just wanted to be a navigator who saw the world

« We don't have that much time, Meora, you know. » Encore une fois une phrase lancée sans réfléchir sous le poids d’une réflexion pourtant passée. Il lui sourit un peu plus franchement ; elle est confiante. Il aimerait avoir ses convictions. Mais savoir qu’elle croit en lui, en sa cause, en LEUR cause, ça lui suffit. Son regard s’affine, se fait insistant. Oublie tout le reste, ne se focalise que sur sa tendre interlocutrice aux crocs acérés. Elle ne lui dit pas tout. C’est évident. Ou alors détecter les mensonges est devenu un automatisme effrayant chez lui. Owain n’admet pas le mensonge ; ne pas tout dire et mentir sont deux choses différentes malgré un but similaire. « There is something else, isn't it ? » Laisse bijou aux mains de l’experte mais ne se focalise que sur ses yeux, reflet de l’âme qui ne mentent jamais. Se redresse pour inviter Meora à s'assoir avec lui ; paiera s'il faut pour dérober le feu follet à ses occupations premières mais souhaite qu'elle reste, qu'elle ne s'échappe pas. Pas tout de suite en tous cas.
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# Sam 11 Mai 2024 - 16:23


"I feel privileged that you come to me. Thank you Owain, i’m grateful.” Attention bien gardée, son flegme naturel n’a pas tant changé, il reste posé, calme, mais peut-être pas aussi serein qu’il aimerait le laisser transparaître. Owain est celui qu’elle a le plus de mal à distinguer ; aura floue mais sûre, étrange combinaison qui le rend indescriptible la plupart du temps. Et la pression du temps qui manque, qui court au point de leur échapper noue tout à l’intérieur d’elle. Elle sait que tout est compté pour eux. L’honneur est réel alors qu’il lui consacre de précieux instant au lieu de s’atteler à mission dévouée. Retient égoïsme capricieux de gamine qui voudrait grappiller plus. Elle ne dit rien et sert les dents. Mais question trop directe qui suit bouscule la bohème dont l’corps se referme alors qu’en face gestuelle invite à prendre place. Regard au patron qui autorise facilement la pause, elle cède sans savoir comment elle risque d’être mangée par esprit perçant du plus sage des Dalgaård. "What do you mean? Really, there’s nothing much to say, my life is… quiet.

En un murmure, surgis un mur, une déchirure inexplicable, un fracas à peine palpable, elle se sent coupable, l’air affable, de n’avoir su garder le cap, de ne pas savoir surmonter cette étape de solitude. Parfois les phrases sont les seules armes contre ces statues terrifiantes qui cherchent vérités. Les circonstance ont érigé des murs aux armes terribles.

La réalité c’est qu’elle tangue. Soit se recroqueville dans son antre, soit l’évite comme une météorite. Elle repousse l’instant, redoute cet instant, cette entrée et ce seuil devant la maisonnée se retrouver si seule. Alors elle se raccroche à ces tous petits riens, alors elle se raccroche à hier, à demain. Mais surtout elle donne le change, sourit, fait bonne figure, regard un peu étranger perdu dans un murmure. Retarder l’instant, la porte qui se referme, sentir en s’avançant cet intérieur si terne, ce silence écrasant qui vous tombe dessus si lourd, si étouffant qu’on n’en dort presque plus. Alors elle se raccroche à elles, à lui, à eux, d’un rêve à une lettre sur deux. Alors elle se raccroche juste au temps, juste un peu. Pouvoir donner le change le plus longtemps possible, regard un peu étrange perdu dans tout ce vide.

"I have no stories to tell, sorry.” Retient souffle éperdu, supplice intérieur pour qu’il n’insiste pas. "How are your cousins? Everyone behaves?” Doute sérieux concernant le plus jeune d’entre eux. Mais c’est dans leurs gènes de donner fil à retordre à quiconque éprouve leurs esprits compliqués.



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saisons : ((52)) hivers marqués à même la peau ; regard acéré quoique épuisé d'une aussi longue épopée.
besogne : ((capitaine)) téméraire et déterminé d'une ((insurrection)) encore balbutiante.
errance : ici et là, partout et nulle part à la fois ; vogue selon l'humeur de l'océan, témoin de l'aube et du crépuscule sans jamais se lasser de ce spectacle en pleine mer.
# Sam 18 Mai 2024 - 17:44
you gave me a lucky charm one day
and I knew the tide was turning the day I broke it
broken but never lost
Ne venir voir qu’une seule personne est toujours flatteur ; Owain reste malgré tout un serpent opportuniste qui sait allier plusieurs choses à la fois pour être le plus efficace possible. Ah, cette manie terrible et dangereuse qu’il a de toujours vouloir faire plaisir à tout le monde alors qu’il joue les funambules sur une corde raide. Regard balaye l’auberge, s’attarde sur les visages rieurs et les yeux reconnaissants d’une pause dans l’univers durant un laps de temps bien défini. Qu’il soit bon de se vautrer dans le déni sans savoir de quoi demain sera fait. Aimerait sincèrement penser ainsi ; plus irresponsable et moins inquiet. « You don't have to be, you know ? », car Owain n’est pas un saint pas plus que sain, une goutte dans un énorme vase ; un vague grain de sable balayé par le vent et noyé par l’écume. Il ne s’estimera jamais aussi important malgré la place qu’il occupe, comme s’il ne réalisait pas lui-même où il en est aujourd’hui. On dit que ce n’est pas la modestie qui étouffe Lui, ce serait certainement l’inverse. Il étoufferait la modestie. En fait, reptile marin réfléchit à ce qu’il pourrait proposer à cet octopode perfide plutôt que de promettre de lui arracher ses tentacules et tous ses cœurs.

Il a une pleine confiance en Jack mais on ne s’en sort pas avec de belles promesses ; plutôt avec un plan de secours si d’aventure le premier ne fonctionne pas. Quelque chose de rare, quelque chose qui vaille la peine de se damner pour l’avoir – si tant est que pour le Black Veil, il y ait encore une âme à offrir en échange. Le Capitaine hausse un sourcil, pas vraiment surpris. L’air de celui qui demande silencieusement si elle se moque de lui mais jamais sans méchanceté. She is lying. Il y a ce quelque chose dans son regard qui lui rappelle un vide familier et similaire. Sa vie est calme. Ou silencieuse. Une métaphore étrange quand on sait qu’elle évolue dans le bruit et l’agitation. « No. Not your life. Your heart, maybe. » Pourtant n’est pas là pour forcer Meora à parler, à se confier. Se montre certainement trop curieux, trop envahissant. Un grand frère pénible qui se préoccupe des plus jeunes ; compense son raté avec Sigvidh et répare des erreurs commises. Ou du moins, essaie.

« All stories are worth telling. Even the unexpected ones. And there's room for all storytellers. » La maligne retourne la situation, parle des Dalgaård plutôt que des Sveinsdóttir, tactique habile mais habituelle. « It's complicated », pas de la mauvaise volonté mais seulement la réalité. Owain ne veut pas dévoiler cette histoire d’otages – ou émissaires pour quiconque serait assez bête pour jouer avec les mots. Voilà que le colosse soupire en douceur, comme rattrapé par ce qui a été, ce qui est et surtout ce qui sera. « But nothing is simple with them anyway. That's their charm. »

Sourire indulgent, regard qui ne se fait aucunement pressant. Pas plus qu’un jugement ne se fait. Ses yeux voguent de visage en visage, comme s’il craignait qu’on le reconnaisse – par chance, il est seul s’il se permet d’écarter Meora de l’équation. Toutefois, il n’est pas encore prêt à provoquer sa chance alors sans se tasser sur la chaise qu’il occupe, il observe la jeune femme bien que son esprit se soit envolé au-dessus du Supernova. Quelqu’un les a forcément vus. Trop perturbé par l’amoncèlement de plusieurs facteurs, il en oublie le principal. « Would you tell me if something serious happened to you ? », question innocente sous fond de curiosité d’une personne plus âgée et donc, se sentant presque responsable bien qu’il ne puisse pas faire grand-chose. Culpabilité revient quand ses pensées dérivent vers Sigvidh. Il ne doit pas faire peser ses erreurs passées sur d’autres. Ou rejeter excessivement son inquiétude pour se donner bonne conscience. Il a raté, Owain le sait ; il ne pourra jamais se rattraper, pas réellement ; seulement désireux de ne pas reproduire les mêmes erreurs. « Would you let me help you, if there's anything I can do ? » Se redresse lentement, croise le regard d’autrui, se décale légèrement sans donner l’impression de se reprocher quelque chose ; donner l’impression qu’il n’est plus vraiment à sa place ici.
@meora sveinsdóttir / beautiful creature
[crédit; vixen (code)]
Owain Dalgaård
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