the elders

fallonfondalux

salazarfondabengal

reddfondavixen

contact -- pour en connaître davantage sur le staff et savoir qui aborder en cas de doutes ou questions.(( tops-sites ))
pour nous soutenir!
 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

jack
rising star

BTM
nouvelle ère

sigvidh
most valuable player

news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Rafe Ortega
Rafe Ortega
[ from the belly ]
faceclaim & © : FT. OSCAR ISAAC


in your eyes,
night cold,
i see the end of us


nature : LEVIATHAN à la peau d’écailles forgée par l’empreinte astrale sur une eau décalcomaniée.
saisons : QUARANTE-NEUF frimas infernaux. froissement punitif d'une gueule dont on ne voit les dents que lorsqu'elles deviennent prétexte à arracher trachée, larynx et jugulaire.
myocarde : fâcheuse RIGIDITÉ empêchant conceptions d'amarres, quai difficilement accostable. dans l'imaginaire collectif, on le soupçonne frigide.
besogne : THE INSURRECTION, leader des BUTCHERS. stratège militaire aguerri par des années en mer.

# Mer 8 Mai 2024 - 12:33

death, suits you dear sir,
like a beautiful coat;
but then without all the fur
pavane parade

depuis sa vitrine, madam’s frilly offrait une vue directe sur un port impérial éblouissant, bien plus que les astres qui pointillaient déjà son ciel. petite boutique-atelier au carrefour du quai principal, elle tenait essentiellement son succès d’un hasard bienheureux. en 901, madame lamothier avait passé auprès d’un réputé marchand de textile une commande de rubans pour habiller les coiffes des petites filles d’honneur qui escorteraient sa fille jusqu’à l’ambon liturgique. monsieur leychester, à qui la tache d’acheminer le transport des matières premières avait été confiée, n’était malheureusement jamais arrivé à bon port, ni à port tout court. la tartane qui transportait la précieuse soie avait été interceptée et fort probablement coulée par des brigands. à deux jours du mariage, madame se lamentait dans le port aux bras de son cher et tendre. what are we going to do, hector, without the ribbon? how can i even look into my daughter’s eyes and tell her… au même coin de cette ruelle du port où elle avait appris la nouvelle des rubans disparus avec effroi, une marchande foraine vendait ses créations de dentelles et de mouchoirs aux fuseaux, qu’elle maniait entre deux mains expertes qui en paraissait mille tant elles se mouvaient prestement. “did you make these yourself?”, s’approchait déjà madame. “yes ma’am.”, sans que jamais les fuseaux n’arrêtent de se mouvoir, dans un sens ou dans un autre, une danse effrenée aux cliquetis hypnotiques. “would you be able to do twenty more within two days?” avait-elle demandé, une nouvelle lueur d’espoir dans les yeux. “i can do anythin' fo' a good price, ma’am.

toutes ces choses dépassaient rafe sur bien des points. le faussé entre ses sourcils s’affaissant plus et plus encore alors qu’il lisait d’un mauvais œil les périodiques imprimés et encadrés sur les murs de la boutique, qui racontaient à travers divers articles l’histoire de madam’s frilly, de sa création à aujourd’hui. en toute honnêteté, il se fichait bien des tracas de ces petits gens qui faisaient se mouvoir cent sur mers gloutonnes et intransigeantes pour de fichus cordons de soierie et certainement que, s’il était né une demi décade plus tôt, il aurait été du côté des responsables de la disparition; aurait utilisé la précieuse matière pour nouer garrots autour des blessures de ses hommes, pour torcher cuisine et huiler cap de mouton. pourtant, dans la boutique rayonnante, les murs bordaient fièrement les portraits hommages de cette madame qui un siècle auparavant avait fait poindre popularité auprès de ses pairs, jusqu’à ce que ridicules compartiments de marché deviennent boutiques, et boutiques deviennent sphère de la haute société. il se demandait, si quelque part la disparition des rubans n’avait pas quelque chose à voir avec cette marchande aux faits et gestes hypnotiques. si l’heureux hasard en était véritablement un.

autour de lui, mannequins de couture habillés d’étoffes précieuses gardaient chaque recoin de la pièce. soldats de chiffons aveugles, incapables de concevoir ce qui se tramait sous l’étoffe de celles et ceux qu’ils habillaient. voiles et froufrous sur des têtes en porcelaines. sur un guéridon, des boutons en dent de sirène, du fil en bobine, et une paire de ciseaux à broder orné de godrons d’or, qui valaient certainement plus cher que tous les nippes et haillons qu’il avait pu porter dans sa vie… si ces derniers avaient seulement une quelconque valeur.

was this thing made to asphyxiate? because it sure feels like it.”, en enfilant veston de satin à revers. objet d’élégance ou de torture? sans se creuser trop les méninges, il trouvait déjà davantage de qualités qui s’alignaient avec la seconde possibilité. “sir, can i be of any help?” “not with these, you won’t”, en se référant aux boutons croisés de son gilet, qu’il laissera ouvert ce soir, au diable l’étiquette. le public cible de madam’s frilly étant les humains (have you ever seen a leviathan wearing silk and ribbons?), il était difficile de trouver quelque chose qui convienne sans être un peu trop près du corps pour être confortable. le col épineux qui démange, la chemise bouffante d’un blanc encore immaculé. aucun accroc recousu au fil de pêche, aucune pliure d’un linge qu’on aurait essoré sans l’étendre, aucune tache, quelle que soit sa nature. il avait dû abandonner son long manteau de cuir et le besoin de s'en couvrir rongeait son esprit et forçait à se mouvoir des épaules qui ne pouvaient concevoir si la fine matière les habillait vraiment, les protégeait de quoi que ce soit. tenue de gentilhomme, qui contrastait en tous points avec peau carapace, embrassée et embrasée par un astre bouillonnant, par le sel, le déclin des âges et les stigmates lézardant le muscle. lorsqu’il risque un œil à son reflet, il ne lui renvoie qu’une représentation amère et désabusée, l’air de dire,

have you seen yourself, old man?
you ain’t fooling no one
this isn’t you


tsk, this shit better be worth it.”, fuyant l’épouvantable évasif, qu’il entend sourire,

cruel
ferocious
cruel
cruel
bloodthirsty
THAT is what you are,
an abomination

leave us,” à la demoiselle qui lui a proposé de l’aide pour ajuster les boutons de son gilet. puis, réalisant qu'il ne s'adressait ni à ses butchers, ni à ses compagnons d'équipage, ni à quiconque coupable d'autre chose que de servitude et de patience, “my, uh, partner and i would like to discuss for a moment. in private.” courbette impartiale, elle disparaît derrière boutique. il attend une petite minute, et jette dévolu ambitieux au-delà de la vitrine illuminée, sur un quai aux mille embarcations. l’une d’elle se distingue des autres. mieux achalandée, extravagante tant ses trois mats étaient illuminés de guirlandes jusqu’au pataras. leur lueur reflétée dans le charbon de ses iris. feu en devenir.

derrière les dais garnis de rideaux, the ladies’ changing booth, lui avait on dit, il descerne froissement d’habits mêlés à jurons bourdonnés. “you ‘lright in here, jo?

@jolyne brontë
crédit; vixen (code)

_____________________
a man
with no face.
just a blurred out portrait.
Rafe Ortega
Page 1 sur 1

Sauter vers: