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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Vilma Sinclair
Vilma Sinclair
cruel world
faceclaim & © : v. kirby (av. soeurdelune).
il y a là les mystères
les silences sous la mer
qui luttent contre le temps

nature : pantomime figée dans sa faible humanité.
myocarde : chérit l'éther plus qu'elle ne le pense, vilma. piètre imitatrice de celles et ceux qui foulent le parquet grinçant de son bar, elle comble les plaies sèches d'un myocarde délaissé
besogne : chante les louanges d'une doucereuse ivresse. sur le bois d'un comptoir visqueux, nourri des effluves houblonnées, vilma se fait servante des âmes en peine.
errance : vagabonde défiant la folie de barter's bay, retrouve bicoque d'eden pour échapper aux tourments des chimères.
# Ven 20 Oct 2023 - 11:14
ce soir, la horde se pare de ses plus beaux joyaux. en son sein, résonnent ces éclats spontanés et éphémères qui la rendent euphorique. gaieté contagieuse. les matelots ont noyé leur misère dans les tréfonds des eaux marines, l’ont laissé croupir sur la coque des bateaux avant de s’adonner, corps et âmes, aux simplicités de l’ivresse. les corps titubent, les moues s’adoucissent, les voix s’emportent. voguant dans l’air, les doigts gesticulent, encore une. le maestro commande et l’orchestre s’exécute. chorégraphie huilée, se déroule entre les litrons de pression déversés dans les pintes et les valses bousculant les corps pour ramener les breuvages sur les tables collantes. aussitôt posée, aussitôt engloutie. qu’elle soit blonde amère ou liqueur sirupeuse, insatiables sont les gosiers. jusqu’à ce que les mots trébuchent à la lisière des lèvres, que la cervelle explose contre le crâne qui l’étouffe, que les tripes soient tellement retournées qu’elles offrent de lustrer le parquet.

"what the fuck is that chick doin’ here?" persifflé entre les lippes, les sourcils se froncent sur le visage de sylas. le menton interroge, désigne au fond de la salle, la présence d'une inaccoutumée. unique mouton blanc dans la cacophonie de leur monde, serait-ce donc le phare de la raison qui aurait décidé d’investir ces murs, d'étaler devant les miséreux sa toute-puissance ? ou juste une énième miséricordieuse venue glaner les pêchés près de ses pairs. plongée dans le creux d’une alcôve avec un inconnu, c’était comme si le temps s’était figé autour d’eux. les billes de la fille sinclair suivent la direction indiquée. elle aurait lâché un cri, vilma, si ce n’était pas le verre qu’elle nettoyait qui glissa entre ses doigts.
"no. fucking. way.
- what, you know her?" 
elle n’opine pas du chef, la vision interrompant les gestes. mirettes fixées sur le portait de la réminiscence. posture ancrée dans les meninges refait surface, les efforts pour la maintenir dans l'oubli capitulent. le monde se délecte de son ironie, apporte, non sans fracas, les vestiges d’une vie avortée sur un plateau d’argent.
ackerman.
olympia. elle est de celle dont le marbre sur le visage hante ou suscite l’admiration. elle se souvenait, vilma, de cet esprit brillant, de l’implacable intelligence d’une professeure sans vergogne. l’éternelle passion vernissant les pupilles. sur ses élèves, elle avait cette emprise, cette aura qui contamine les cerveaux, semant les germes de ce rêve qui murmurent qu'un jour ils deviendront comme elle.
derme piqué par la curiosité, vilma vogue entre les tables, récupère les maigres pécules laissés par les bon buveurs, gardant sur l’enseignante un oeil attentif. c'est quand les épaules s'affaissent, que la solitude l'entoure à nouveau que vilma ose enfin approcher l'esquisse du passé.
"miss ackerman? i never thought i would see you again." jamais. angoisse perpétuelle de l’avenir gâché par la faiblesse de la gamine. l’incapable fuyarde que la caboche martèle. elle aimerait parfois hurler à l’agonie, vilma, dégueuler sa rage pour échapper aux déceptions logées dans le regard. ces soupirs de lassitude qu’elle avait longuement entendu, vilma s’était résignée à devenir celle qui lâcherait le navire. l’abandon comme seule option pour survivre.
"i mean... definitely not in here." rire fébrile. les prunelles accompagnant les palabres, balayent l’assemblée. nul doute que la colombe au plumage habituellement lustré était loin de son nid. elle n’avait pas sa place ici. tout comme elle, la carcasse s'est abîmée à trop vouloir lutter contre ses propres démons. elle le voit bien, vilma, que les pétales de la superbe ont fané. un fin voile s'est déposé sur les traits de son visage. fantôme rongé par un souvenir d’autrefois, planté là presque sans but. sa bière n'aura même pas effleuré la pulpe de ses doigts, ni même infusé celle de ses lèvres avant de se tiédir. la fille sinclair se refuse de croire qu'il n'y a plus que l'ombre qui sied les traits d'ackerman.
"do you need anything?"
pour couvrir l'amertume, redonner un semblant de vie au pantin méconnaissable, répandre sur les braises ce souffle qui ravive le feu intarissable qui la caractérisait tant. quelle tourmente fuit-elle pour chercher son refuge dans la maison des damnés.

[crédit; vixen]

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- - burning papers into ashes
Vilma Sinclair
Olympia Ackerman
Olympia Ackerman
sealed in fire and blood
faceclaim & © : diane kruger (c) etangsnrs (av), alcara (bann), vixen (code sign)
they should know whom to blame when the sky falls down upon them
( music | moodboard )

nature : noyée par sa mélancholie faisant taire sa furie, humaine gravée dans un marbre effrité au milieu de ruines familiales amoncelées en ravage destitué.
saisons : saisons trépassées depuis (( quarante-cinq )) années, elle les voit ainsi, inlassablement défiler sous son regard assombri d'épreuves accumulées.
myocarde : mari éteint, astreint au silence du défunt que l’océan a englouti dans le secret de sa faute pêcheresse. (( veuve )) aux yeux de la mondanité.
besogne : représentante de l'autorité aux futures générations à l'innocence bafouée; directrice adjointe de l’école de guerre et enseignante de sciences naturelles.
errance : l’île de naissance et de toutes les possibilités, (( lawfort )) comme résidence en éternelle souveraine de ces terres.
# Mer 25 Oct 2023 - 10:40

Et toujours à la fin
On est seul au milieu des vagues de sanglots
et du sel dans la gorge
hier encore
Gorge en proie à des lacérations d’amertume et de colère mêlée. Cocktail toxique de son irritation qui s'embourbent dans une tristesse refoulée dont la bile provoque une nausée cutanée. Un entretien qui n’a mené qu’à une énième déception face à son indubitable flegme, seconde nature maudite ayant tué l’être aimé. Ne reste que la carcasse déambulant, le non-mort vidé de son âme enchaînée. Mais c’est lui, sous ce voile d’imperturbabilité. Pupilles devenues stériles, elle s’y noie pourtant, dans ce fol espoir de s’accrocher. Peut-être parviendra-t-elle à le réanimer. C’était lui, sous ses traits figés malgré le temps défilant inlassablement. Comme si son dernier rempart face à la folie de son sang maudit tenait en cet individu devenu étranger. Tu n’arriveras pas à les sauver.
Et pourtant.
Peut-être que si.
Combative accablée. Ténacité funèbre de ses convictions outrepassant la déraison. Si je commence par lui, j’arriverai à sauver la famille de l’agonie. Poids encaissé, elle est l’enclume sur qui le destin à décider de s’acharner avec toujours plus de férocité.

« miss ackerman? [...] » Réflexe intempestif, sursaute légèrement, puis lève le menton à son patronyme. Regret instantané, davantage en reconnaissant à la seconde le visage baissé sur son faciès maladif de chaos émotionnel ravalé. Reste muette à sa remarque à l’acuité paralysante, not in here indeed, songea-t-elle en un sourire triste et pincé en réponse à son rire fébrile, contrainte par la gêne envahissante l’étouffant d’une frigidité à l’ardeur glaciale. Se pensait à l’abri, loin de Lawfort et de sa réputation cadrée. Figure de l’autorité et de l’ordre, ne pas flancher. Comme si ailleurs, liberté d’être autrui sans conséquences. Mais les murmures voyagent aussi vite que la brise chuchote ses secrets aux vivants cachottiers. N’est à l’abri nulle part, prise en flagrant délit de la femme ayant quelque chose à cacher. « Miss Sinclair… » telle une évidence, réflexe mimétique de son ton brutalement changé en celle de la pédagogue. Mais langage du corps trahissant son trouble, serre de ses doigts filiformes sa pèlerine grisâtre contre elle, tentant vainement de faire naître une source de chaleur dans son corps engourdi. Protection contre le monde et contre le fantôme de ses échecs se matérialisant en une ancienne étudiante partie en ces contrées lointaines. « I could tell you the same thing. » Répartie dans le camp de la défense. Un instant, se remémore les qualités de la jeune femme, elle-même enseignante débutante mais la volonté déjà de fer dans cet établissement l’ayant vu grandir et s’affermir. Un départ inopiné suite à une tragédie, alors que ses quelques capacités venaient à peine d’être exploitées. Opportunité gâché que d’observer leurs pupilles suivre la voie de l’obscurantisme, se laissant aller au défaitisme ambiant de leur destin affligeant. Presque du dédain envers ces profanes, où est donc votre volonté de vous affirmer ? Mais masque d’apparat en plein essor face à l’ancienne prunelle au talons d'Achille bien trop fébrile. C’est de son sourire affable qu’elle se part à sa question où la bienveillance heurte le malaise palpable. « No, I’m good. Thank you. » Tristesse qu’elle ne put empêcher de se mouvoir sur les traits de son faux miasme de ses lèvres étirées par une lassitude encaissée. « By your proposition, I’m assuming you’re working here, aren’t you ? » Déduction sommaire, jugement dissimulé en curiosité se voulant bienveillante. Elle-même ayant choisi la vieille épave par confort précaire, était déjà passée devant sans s’y attarder, songeant qu’elle ne risquait de croiser silhouette connue de son quotidien médiatique. Loin de se douter que ses salariés auraient pu être d’anciennes accointances rencontrées, et encore moins d'étudiantes regrettées. Prend par réflexe sa boisson pour une gorgée au goût insipide par sa banalité. « Actually, do you have something stronger ? » Connaît les difficultés de se procurer un alcool de bonne qualité en ces terres ravagées. Mais sait aussi que Barter Bay se complaint d’entourloupes, ruelles sombres où infortunés remplissent leur poche de contrebandiers assoiffés. « Why are you here ? I mean… this tavern in particular. There are better ones, probably with a better pay. » Intrigue s’élargissant en voyeurisme attablée. Quel est ton rôle dans cette société dépravée ? Prudence commence doucement à se métamorphoser en un début de paranoïa aiguë, à qui faire confiance dans un monde éperdu ? Qu’as-tu vu ? Qu’as-tu entendu ?
@vilma sinclair
[crédit; icon (c) renegade]

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-- "You know, hope is a mistake. If you can't fix what's broken, you'll go insane."


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qui luttent contre le temps

nature : pantomime figée dans sa faible humanité.
myocarde : chérit l'éther plus qu'elle ne le pense, vilma. piètre imitatrice de celles et ceux qui foulent le parquet grinçant de son bar, elle comble les plaies sèches d'un myocarde délaissé
besogne : chante les louanges d'une doucereuse ivresse. sur le bois d'un comptoir visqueux, nourri des effluves houblonnées, vilma se fait servante des âmes en peine.
errance : vagabonde défiant la folie de barter's bay, retrouve bicoque d'eden pour échapper aux tourments des chimères.
# Sam 28 Oct 2023 - 23:21
aux abîmes, les parias sont voués. victimes de leur tâche sisyphéenne, elles s'épuisent, suent sang et eau pour échapper aux géhennes. seules, elles naviguent alors, dans les méandres de leur chaos. ackerman oppose le miroir d'une réalité qu'elles partagent. ici elles sont, toutes deux, étrangères à ces lieux. puisque le monde n'offre aucune panacée aux tourments qui les affligent, aucun gouffre pour noyer leurs souffrances. elles frôlent le maelstrom de la démence, incarnant les danseuses du bal des folles. là, au milieu des déboires et des vieux loups de mer. piètre abri que cette taverne miteuse, vilma le sait bien. un regard sur sylas et selena lui rappelle, que sous l'apparence écorchée, il y a un bout de maison. un semblant de famille. un doux cocon. difficile d'avouer qu'elle ne changerait rien à ce tableau dysharmonieux.
"don't worry, i'm not spying on you.".
could it be the opposite? why are you here, why now? cavalcade d'interrogations qu'elle peine à saisir, vilma. sur son visage, limpide est l'incompréhension, se mêle aux affres redoutant le mépris.
"it's what i do now, yes. a far cry from what you expected, isn't it?" it was not even a part of my darkest dreams. les lippes s'affinent sur ces confessions amusées. vilma garde encore la vérité de cet héritage qu'elle avait refusé de voir lorsqu'il était question de partir.
la voilà parhélie d'une sinclair autrefois passionnée par les contes de l'ancien monde. déjà ce goût de nostalgie alimentant son désintérêt pour le réel. elle ne pourrait être plus éloignée de l'univers olympien de l'enseignante. indigne de l'uniforme, ce sang bleu illusoire. vilma accuse l'exécrable banalité qui orne les mots. ceux qui la renvoient au destin frelaté. remarque-t-elle les ecchymoses qui frémillent sous la peau, pourrient immédiatement les pousses d'espoir qui aspirent à un renouveau ? la moue se crispe brusquement lorsque l'indiscrétion cède à la suffisance.
"well. actually, i own this particular tavern." whether you believe it, or aprove. pointe de fierté vernissant la vérité mordante. les palabres annoncent la fin de l'ère où la gueule des gamins s'écrase face aux ainés. temps révolu qui s'élève au-dessus des jugements. vilma refuse l'abrupt désaveux, retrouvant la cave exigüe et ses nombreux trésors. échange l'houblonneuse insipide pour le spiritueux d'une autre époque. crâne posé contre le bois d'une étagère, elle tait la colère qui s'agite contre celle qui brandit, sous son nez, le drapeau de la médiocrité.
"this should satisfy your needs." bouteille poussiéreuse déposée s'entrechoque avec les deux verres qui l'accompagne sur la table. armée d'une assurance qu'elle voudrait d'acier, vilma s'asseoit en face d'elle. filet brun chute. suranné, le malt parfume déjà les lippes avant qu'elles n'y soient trempées. enfin la fille sinclair ose percer l'azur troublant les prunelles inquisitrices.
"alright maybe it's a bit rustic, most of the time, it stinks like hell. and i won't pretend that the pay is as good as what i expected, i grant you that. but it's not as bad as you think, it has its charm." dans ses excès de rage, ce sont les fragments de vie qui s'échappent. brute et sans artifices. des coeurs qui s'expriment, se débarassent des fardeaux en etonnant une cacophonie constante. des fois, ses envolées grisent, et l'endroit en devient presque mystique. c'est le refuge de ceux qui dérivent, songe vilma. là où est sûrement ma place. tentative de persuader l'auditoire, et elle avec.
"that's probably why you decided to come here. with whoever he was."
presque impétueuse, la sinclair touche du doigt l'intimité. elle qui a vu la marche du cavalier macabre. celui qui blesse par son ignorance des sentiments, cette sentence irréversible condamnant l'homme à des pérégrinations dépourvues de sens. ces secrets enfouis, vilma les observe sans acrimonies, constate, tout au plus, qu'ackerman se cache dans les tréfonds d'une île hostile. ici où les sombres desseins et les quêtes indignes n'ont besoin d'aucune justification pour embellir les ignominies humaines.
loin des carcans de la raison, la grandeur des vilains.

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saisons : saisons trépassées depuis (( quarante-cinq )) années, elle les voit ainsi, inlassablement défiler sous son regard assombri d'épreuves accumulées.
myocarde : mari éteint, astreint au silence du défunt que l’océan a englouti dans le secret de sa faute pêcheresse. (( veuve )) aux yeux de la mondanité.
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# Sam 11 Nov 2023 - 21:02

Et toujours à la fin
On est seul au milieu des vagues de sanglots
et du sel dans la gorge
hier encore
Espace conscrit de son anxiété subitement accrue par les murmures indécents du voisinage inconvenant. Regards édifiants métamorphosés en lugubre jugement de sa présence déplacée entre leurs murs malséants. Et il y a sa perspicacité qui, par son éloquence, la fait sourire. Une clairvoyance relayée voire négligée. Quel gâchis pour l’esprit éclairé que d’être relégué à l’obscurité. « I’m not worried. » Mensonge éhonté qu’elle admet sans même cligner. Écoute sa révélation sans contrariété, comprend les aprioris qu’elle émane par son statut et sa notoriété, davantage par l’ancienne pédagogue et figure d’autorité. « It doesn’t matter what I expected from you, Vilma. » S'est efforcée de respecter la sacro sainte autorité, mais voici quelques années que l'Ackerman chute de son piédestal réhaussé. Tente un sourire qui se dessina, éplorée, cocktail d’émotions s'entremêlent dans la confusion du moment et du chaos encore engendré par le départ de l’ancien mari dont sa mémoire ne fait que l’accabler.  

Confession s’enchaîne dans le tumulte du brouhaha de la taverne. Jeune étudiante devenue la propriétaire de la bâtisse des âmes assoiffées pour oublier un quotidien embrumé. Tête acquiesçant par réflexe en accompagnement d’un sourire étrangement bienveillant. L’île aux mille visages et aux infinis miracles, dans le tréfond, quelque peu soulagée de constater que pupille ait trouvée un semblant d’avenir dans la férocité de leur monde étriqué. « That’s nice. Congratulation. » ajouté en affable sincérité malgré les apparences de cacophonie et de chaleur humaine humide de secrètes homélies. Avantage de ce milieu acquis, au première loge pour satisfaire le besoin de ses nerfs à vif en boisson aux effets affriolants pour son choc émotionnel nécessitant attention immédiate. Revient avec bouteille d’un autre temps duquel l’enseignante observe d’un air conquis, étonnée de son assurance qui cependant la ravit. « I’m already sure it does. » rajouté tandis que son ancienne élève fait couler le spiritueux ambré.

D’un main aux doigts efflanqués, serre gracieusement le verre au liquide embrun. Soudainement bloquée, murmures incessants intra conscience se mêlent au tintamarre tavernier de badant fulminant leur quotidien appauvri. S’efforce d’écouter l’argumentaire de la jeune femme, justesse de la démonstration de aléas d’une vie aux imprévus subis. N’eut pas à forcer son sourire, ses charmes en effet. Détourne le regard, s’imprégnant du plafond aux lustres opaques dont la lumière diffuse éblouissait délicatement l’œil profane, éclipse d’un moment, oubliant les responsabilités et la réalité. "that's probably why you decided to come here. with whoever he was." Œillade redescend, s’ancre dans les iris de son interlocutrice. Silence imposant comme première réaction à sa crainte prenant forme sous la forme de ses mots tonitruants. « You're always so observant. » Remarque d'une époque révolue, tonalité résonnant de mélancolie. S’éprend finalement de la liqueur, rapide gorgée pour calmer l’ardeur bouillonnant intérieur. « I guess the island did offer some kind of a new perspective from those who seek something else of what they are predestined to do. You understood that way before me. » Pose contexte comme pour se préparer à un discours oppressant avant de reprendre une gorgée claquant son palais de son goût ancré aux méfaits chatouillant ses papilles ténues de ténacité. « He is… » S'arrête brutalement, prise par les faits, triste sourire émane avant de continuer d’un air assuré à la tristesse fortifiée. « He was... just passing by. That's just a memory I’m holding on to. It's kind of easier in here, far from what we used to be. I'm sure you can easily understand why. » Minimise la tragédie, n'évite pas le regard, élude cependant son honnêteté en virevoltant pupilles d'un élément à un autre, papillonne son attention déséquilibrée par ses émotions et l'ambiance généralisée. « Look around us. You were able to rebuild yourself. » Céruléennes s'attardent sur les groupes frémissants, les solitaires grabataires et la vie s'édulcorant autour des effluves étincelantes de mouvements trépidants. « And yes, that's true, it's far from what I was hoping for you, but you made it. » Détourne la conversation dans une inconvenante banalité. « You can be proud of yourself. » Lève son verre en l'honneur de la propriétaire, traits exténués contrebalance lippes étirées en réelle bonne volonté. Approprie-toi ton destin, ne laisse plus personne te le voler des mains.
@vilma sinclair
[crédit; icon (c) renegade]

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# Dim 26 Nov 2023 - 17:41
fils des apparats s’étiolent et les dames s’apprivoisent. griffes sont de papier, se rétractent lorsque les opalines se soutiennent sans affront. devant les lucarnes, elle y voit pour la première fois un portrait familier vilma. un homonyme lointain, l’écho d’une sonate qui s'écrase contre les murs de leur douleur. elles se partagent les ricochets, échangent leurs chimères. les ombres des êtres de leur vie qui les rongent toujours. de mirage ténu à livre ouvert, olympia ôte ses dorures, expose ses failles avec délicatesse. elle sème juste ce qu'il faut pour captiver la fille sinclair. des fragments esquissés dont elle devine l'étendue, vilma. les mêmes cristaux esquintés qu'elle cultive de son côté.  
"i just followed what was waiting for me for quite some time." elle n'a que peu d'emprise sur ce destin imposé. rédigé d'une main tremblante, une masse de lettres qui s'assemble pour composer son héritage. elles attestent de son empressement, une hâte troublante qui ne s'expliquait pas.  "but you're right. it's the perfect place to reinvent ourselves." promises letting us being whoever we want. l'île couronne les mythes que tous érigent pour conforter leur existence. carcasse enduite de légendes fallacieuses. combien d'histoires avait-elle vu s'effondrer sous le poids des mensonges, vilma. car au soleil couchant, stupre se ranime, radine à la surface et certains récits s'engouffrent dans l'absurdité. ils laissent place au chaos qui déploie son triomphe. peut-être se rit-il de l'obstination d'ackerman. une fuite en avant dont la fin est certaine. l'amour lié à une vie éteinte n'est qu'un crève-cœur assuré. elle se bousille d'espérances vaines.
"for some of us it's impossible to let go. i can't blame you." but we end up sharing our lives. living for two. confesse à son tour qu'aucun démon ne la quitte. pas même lorsqu'elle les malmènent, s'armant de liqueurs âpres qui raclent contre la gorge pour les étouffer, les taire un instant. emprunte mimique à l'enseignante, dissous le sel de ses plaies par les parfums capiteux. elle aurait fait comme elle, vilma. séjourner dans un monde illusoire, se vautrer contre ses déceptions mais se relever sans cesse en pensant être capable de conjurer le mauvais sort.
"i can never get rid of mine, either. it's just like his memoirs are written on the walls." don't you hear them screaming his name? parcourt du bout des doigts la pierre rêche et gelée comme si elle pouvait en extraire des mots, une ultime note à son égard. mais l'épave n'est que son éternel cénotaphe. morne et silencieux. vilma n'a pas le luxe d'entendre le timbre singulier de sa voix. velléités embryonnaires vite congédiées quand l'éloge étire les commissures de ses lèvres, que le verre s'élève en distinction à son égard. façade ébranlée par un simple souffle du zéphyr. "you can be proud of yourself." myocarde s’allège sur mots remèdes. des brèches qu’ackerman rafistole sans le savoir. elle en frissonne vilma, jusqu’à ce que les reflets de la marée miroitent à l'abord des yeux. crispée, la mâchoire se serre, se noue autour de son émoi soudain.
"i didn't think i could make something of my life after... i left. this school was my whole world." i saw myself drowning, again and again in the abyss, gaining the gloom of the unknown. et du jour au lendemain, son monde porcelaine s'est brisé. mains maladroites n'auront pas su le rattraper dans sa chute. "i'm trying to be." abandonne un sourire vers les compères qui peuplent son quotidien. elle croit y déceler les balbutiements d'une véritable félicité traversant leur visage fermé. il n'y a que lorsque le roi silence s'impose, aux premières lueurs de l'aube, que les muscles se relâchent dans une sincère intimité. elle essaie de s'en réjouir, vilma, s'accroche à ces rares occasions où elle renoue avec un semblant de stabilité. ses pensées butent sur une proposition similaire. d'une grande inspiration, elle chasse les ambages.
"you know, if you want a quiet place, more private i mean, i have a spare room upstairs. if you ever need, when he comes back next time, it's yours." offre refuge miteux comme cocon bienveillant. abri sans fioritures ni éclats de voix parasites. juste elle et lui, un écrin loin du brouillard, tentant d'adoucir les contours défigurés d'une mémoire commune.
"i can show it to you. with something else as well." précipite la réponse en se mouvant aussitôt, persuadée que l'énigme dissipera le potentiel refus. d'un signe de tête indique l'étage vers lequel elle se dirige. elle entend déjà les grommellements d'un sylas désapprouvant la présence d'ackerman à l'arrière du comptoir. pourtant, la fille sinclair ne s'y attarde pas. l'allure se presse dans les escaliers au rythme de la course de son palpitant qui s'éveille. avant de s'engouffrer dans l'antre de ses secrets, vilma profite de l'étendue d'une solennelle accalmie. 
"thank you. for what you've said."
derrière la poussière cendrée des espoirs disparus,
beauté réside et demeure inchangée
car le néant n'empêche pas le renouveau
les ruines sont aussi capables de beau.


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they should know whom to blame when the sky falls down upon them
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nature : noyée par sa mélancholie faisant taire sa furie, humaine gravée dans un marbre effrité au milieu de ruines familiales amoncelées en ravage destitué.
saisons : saisons trépassées depuis (( quarante-cinq )) années, elle les voit ainsi, inlassablement défiler sous son regard assombri d'épreuves accumulées.
myocarde : mari éteint, astreint au silence du défunt que l’océan a englouti dans le secret de sa faute pêcheresse. (( veuve )) aux yeux de la mondanité.
besogne : représentante de l'autorité aux futures générations à l'innocence bafouée; directrice adjointe de l’école de guerre et enseignante de sciences naturelles.
errance : l’île de naissance et de toutes les possibilités, (( lawfort )) comme résidence en éternelle souveraine de ces terres.
# Ven 29 Déc 2023 - 22:02

Et toujours à la fin
On est seul au milieu des vagues de sanglots
et du sel dans la gorge
hier encore
Réalisation surprenante, so down to earth, discours empreint d’un sentiment en proie à une nostalgie face à la réalité des faits d’un monde secoué de singularité. Une maturité appréciée, une adulte qui ne se plaint aucunement des embûches mais les parcourt avec persévérance honorable par sa dignité. Endroit rêvé pour emprunter de nouveaux départs inespérés. Elle-même ayant naviguer sur les ruelles de cette île embrumée de secrets malfamés pour ensevelir les siens au milieu de cette fourmilière singulière. “for some of us it’s impossible to let go” sonnant comme le carillon de ses remords enfoncés d’un passé duquel elle se retrouve enchaînée. Des maux endurés en mots échangés. Comme si le vocable se faisait intermédiaire de leurs épreuves supportées par le temps inexorable s’échappant en un instant. Partage alors ses affres, fantômes se dissimulant entre les murs de la taverne établie en havre de répit pour les réfugiés démunis des îles de ce monde englouti. Alors, l’enseignante se confie. Fierté de l’ancienne étudiante partie de rien ayant réussi à se relever seule face aux préjugés et aux à priori de la mondanité. “this school was my whole world.” Sourire mélancolique se dessine sur ses traits creusés. It’s my whole world too, l’empêchant de sombrer dans sa quête insensée, l’enseignement aux futures générations lui faisant garder les pieds sur terre au milieu de ses poursuites illusoires. « I think you could have, whatever the circumstances may have been. You have the ability to get back up, you always have. » Bénéfices de l’encouragement sachant être salvateurs aux épaules affaissées par les tourments de l’inéluctable destinée.

Réalité reprenant le dessus, proposition alléchante d’un espace privatisé proposé pour ses futurs entretiens avec l’ancien aimé de ces contrées. « Oh… It could be useful to have more privacy. » Finit le breuvage en longue gorgée raffinée. Jeune femme continue de titiller curiosité en attirant un something else intriguant. L’esprit scientifique chatouillé ne put résister à l’appel du secret murmuré. « I follow you. Do you mind if I take this with us ? » Se permet d’empoigner le breuvage récemment apporté. Compagnie d’infortune dont le corps réclame effets illusoires après avoir goûté à son picotement détonnant. Courtes enjambées détourne la table délaissée pour suivre la demoiselle par-delà la barrière du sacro-saint service interne qu’elle franchit de sa stature voilée en longue cape englobée. “thank you. for what you’ve said.” S’arrête une seconde en cérémonie appréciée, offrant un autre sourire à l’âme éplorée. « I mean it, dear Vilma. » Aveu et liqueur en cocktail sincère, continue le débordement de remerciements en une douce honnêteté. « Thank you for having me and for your suggestion. » Amoncellement de regrets s'imbriquent en poussières et parpaings embrumés de la taverne où bientôt, les escaliers les accueillirent en une singulière quiétude engourdie. « He was a good man, the one you saw earlier. One of a kind. » Épanchement privé laissé échapper par une profonde solitude accompagnée. Presque un soulagement de déverser ses pensées, rien que quelques mots pour délester son bagage appesanti d’une chasse à l’impossible. « I lost him forever. » Fait établi prononcé en défaitisme alangui sous couvert d’une énième gorgée ingurgitée et une risette à peine visible, pessimisme d'un alcool éveillé. Marche lente s'arrête alors devant une porte devinée comme renfermant le lieu décrit sous l'aspect d'une bulle d’accalmie au milieu de la ruche tonitruante de clients assoiffés de tourments. « Are you sure it's ok ? I don't want to cause you any trouble. » Aucun propriétaire n'était à l'abri de rumeurs malsaines au détriment de leur bienveillance débonnaire. Cependant, Ackerman aux aguets, toujours prête à accueillir cette proposition d'une bulle privatisée dans ce lieu côtoyé en toute impunité, oubliant les secrets recueillis dans le Barter Bay occulte par ses mystères murmurés entre ses ruelles dépareillées.
@vilma sinclair
[crédit; icon (c) renegade]

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-- "You know, hope is a mistake. If you can't fix what's broken, you'll go insane."


awards 2024  - - hier encore ((olympia)) 420102373 :
Olympia Ackerman
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