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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
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Vilma Sinclair
Vilma Sinclair
cruel world
faceclaim & © : v. kirby (av. soeurdelune).
il y a là les mystères
les silences sous la mer
qui luttent contre le temps

nature : pantomime figée dans sa faible humanité.
myocarde : chérit l'éther plus qu'elle ne le pense, vilma. piètre imitatrice de celles et ceux qui foulent le parquet grinçant de son bar, elle comble les plaies sèches d'un myocarde délaissé
besogne : chante les louanges d'une doucereuse ivresse. sur le bois d'un comptoir visqueux, nourri des effluves houblonnées, vilma se fait servante des âmes en peine.
errance : vagabonde défiant la folie de barter's bay, retrouve bicoque d'eden pour échapper aux tourments des chimères.
# Lun 30 Oct 2023 - 20:15
l'aube sera grandiose
@lucca attila
il y a ces jours où les caresses de l’île maudite l’étouffent. alcôve doucereuse aux baisers mortifères, vilma voit l’ombre des dérélictions s’esquisser sur les murs. la nuit, les griffes du monstre effleurent la peau fine de la nuque. l'instant d'après, elle s'enfuit, entaille la main d'une énième striure pour faire couler l'ichor. monnaie poison. soupçons carmins plongés dans l'eau et la brume s'élève, dévoile l’infini des possibles. un horizon azuréen qu’aucun nuage ne saurait perturber.

vilma se laisse happer par les sempiternels sillons qui entaillent la quiétude de la mer. sur le ponton, elle respire enfin, s’impatiente presque de la lenteur des pérégrinations. oreille discrète s’attarde sur les litanies de faux érudits. et le vulgum pecus qui s’extasie d’entendre les fables fratricides entre créatures marines. la légende prétend alors que krakens et sirènes étaient enfants d’un peuple enfoui, englouti par des déités mécontentes de leurs velléités. l’infortune déchirant les orphelins, ils ont embrassé les abîmes, et sévissent contre les hommes, aveuglés par leur désir de vengeance. fadaise ponctuée de souffles retenus, de poignes gorgées de solarions, et d'autres étalages de connaissanses absconses. personne n'osera dire que l'encre fait défaut. les mots résonnent dans le vide, en passant au travers des voyageurs qui n'aspirent qu'à tuer le temps long.

semelles humides foulant enfin la terre ferme. les bottes s'éclaircissent d'un fin dépôt de sable immaculé. vilma oublie aussitôt les visages croisés sur l'esquif, même celui de l'éphèbe à qui elle a troqué un rhum banal contre des breloques oubliées à l'épave. c'est pleinement qu'elle savoure l'absence de cette pesanteur déroutante. barter's à des années bateaux. il est des besoins vitaux de renouer avec sa propre existence. et de chasser les floraisons morbides en retrouvant les choses simples. la camaraderie héritée de l'école de guerre, tissant sa toile au-delà des tourments qui menaçaient de l'engloutir. ils sont solides, les fils de l'amitié, pavent des allées cotonneuses qui conduisent à l'olympe. ainsi ils sont promesses de sérénité, de réconfort, d'humanité.

spectacle de la dent de requin qui fourmille, une chose dénote. sa crinière blonde qui sert d'abri aux cristaux salés des embruns marins. humidité empétrée dans quelques noeuds qui honorent sa fougue. l'attila en quête d'une passion ardente et éternelle, frisant l'opprobre de supérieurs peu impressionnés par sa fièvre. vilma lui envie ce feu qui danse sans cesse. elle décèle la pointe des flammes crépusculaires qui se déchaînent derrière les iris. c'est cette chaleur à laquelle elle s'accroche, vilma, s'en abreuve à petites doses pour éviter de sombrer. en voyant lucca, elle s'interroge sur son propre brasier qui a déguerpi, n'existe qu'en demie-teinte. aux abords de la bacchanale, les craintes s'écartent.
”tell me we're not staying in this shithole for the whole night, attila.”
mépris d'une concurrence inexistante à ses yeux. brouhaha gronde contre pensée taquine. à sa hauteur, le corps se détend dans une étreinte familière. puis s’affaisse, au rythme d'un soupir, sur une chaise en ferraille grinçante. allure dégobille les quatre jours de voyage et les fardeaux qu'elle trimballe. besace passée sous la table, à peine ouverte pour dévoiler la récente acquisition.
”for old time sake.”
clin d'oeil discret, message clair et limpide. la sinclair est prête à imiter les pantins dionysiens. hommage à leur jeunesse qui s'abîme la gorge pour se sentir vivante.
”how's the navy? anyone to yell at?”
which storm should we embody tonight,
so tomorrow we wake up new.


[crédit; vixen]

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- - burning papers into ashes
Vilma Sinclair
Lucca Attila
Lucca Attila
drowning
faceclaim & © : imogen poots ; boite à idées (ava) vixen (sign)
(( moodboard ))

Faudrait lui montrer où son armure finit et où sa peau commence. Faudrait qu'elle oublie que parfois faut amputer pour survivre mais que cicatriser peut aussi suffire.
Faudrait qu'elle se rappelle que le sang est avant tout une couleur, pas une douleur.
Mais les "il faut" elle les emmerde et préfère jouer à la roulette russe avec sa vie sur l'océan...
nature : (( humanité )) éperdue
saisons : (( 34 )) tempêtes au compteur
myocarde : ça fait un bail qu’elle ne s’est pas accrochée à quelqu’un, elle n’a pas d’temps à consacrer à l’amour ou peut-être que c’est juste une excuse pour planquer la peur de s’faire bouffer ce qui lui reste
besogne : (( navy )) plein la tête, enseigne sur le météor en seconde peau, et le coeur qui s'détache peu à peu d'la propagande anti-hybride
errance : d'îles en îles, au gré des missions de la navy. et puis souvent les pieds à terre entre lawfort et barter bay
# Jeu 2 Nov 2023 - 17:14


Depuis quelques jours, le ciel est cotonneux et cela fait une pause, pour la peau, pour la terre. C’est le moment de réapprendre à vivre dedans, à l’intérieur, à retrouver les bienfaits du silence et de l’isolement. Et c’est cadre que Lucca n’aime pas, préférant la vie et le tumulte de l’extérieur.
Elle n’a que très rarement ressenti ce désir d’être chez soi, peut-être aussi par peur  d’oser réclamer un foyer. Même avec la maison Attila –et c’est un peu dur à dire– l’ancienne orpheline n’a jamais connu de maison qui, après qu’on ait fermé la porte derrière soi, se transforme en sanctuaire.

Trouver son lieu où l’on revient prend du temps. Mais un jour ou l’autre, peut-être qu’il y a finalement un lieu où l’on revient ? Quand on est épuisé. Quand on ne sait plus où aller. Quand le monde n’a plus aucun sens. Est-ce que ce lieu pourrait aussi être quelqu’un ?

Il y a probablement quelque chose de rassurant dans le fait de savoir qu’on va revenir quelque part, et retrouver sa place. Il doit y avoir quelque chose de réconfortant dans le fait de savoir que malgré les mouvements de la vie, le poêle sera là qui crépite, le thé fumera sur la table ensoleillée d’un bouquet. La chapelle  du village se tiendra toujours bien droite, à quelques pas du fronton de mer. Certainement. Elle n’a que peu de référence à cet imaginaire. À moins que l’école de guerre ne fasse l’affaire ?

Des dédales où se perdre parmi des bâtiments aux vitraux écrasés par le soleil de Lawfort, aux cours fleuries, aux senteurs sucrées. Un peu de terre, d'ombre et d'herbe, ainsi que le silence des salles de classes concentrées contrastant avec la rigueur de ces façades ornées de moulures anciennes. Et puis, sans oublier, ces recoins dans lesquels on ne peut pas arriver par hasard, où seuls quelques élèves-amateurs venaient pour s’étourdir quand le raisin avait fermenté. (elle en a fait partie, rarement seule à y céder)

On lui a souvent dit qu’il ne faut jamais regarder en arrière, ne jamais se retourner. Pourtant tout se revisite. Un premier baiser, un traumatisme, une amitié détruite, une famille perdue. Tout se réexplore, tout se déterre, avec la passion d’un archéologue, avec la soif de savoir, de comprendre, avec les restes en friche, les données qui ont survécu. Olympia serait d’accord. On peut revenir au passé. Avec cette objectivité qui ne l’est jamais, mais avec la pureté de croire qu’on peut y arriver. Sous les ruines apparaissent parfois des vérités évidentes. Comme ce sang qui s’est mélangé, ce sang qui protège les monstres au lieu des enfants, ce sang qui exclut l’étranger. Ce sang qui finalement n’est pas le sien…

Il y a des lieux dont il faut savoir partir. Ils ne doivent être ni racines ni prison. Il y a des lieux dont il faut savoir partir pour que les souvenirs deviennent clés plutôt que pièges. Il y a des lieux dont il faut savoir partir pour trouver ceux où il fait bon revenir.
Il y a des lieux où la valeur sacrée de la famille n’incite pas à en oublier son humanité. Il y a des des villages reculés où l’on célèbre la différence, sans parfois même le savoir. Il y a des ports où l’on partage des sourires et du temps, il y a des lieux où l’on prie le sacré. Il y a des lieux où l’on revient. Et ce ne sont pas nécessairement ceux d’où l’on vient.

C’est peut-être pour ça qu’elle aime et tient tant à bourlinguer entre mer et terre. Pour trouver un jour ces lieux. Toujours le coeur à vif, toujours en quête. Danse impétueuse qui se reconnaît dans sa silhouette élancée et qui retrouve enfin une vieille amitié. “It's either that or sleep under the stars. I don’t mind…” Sourire confiant. Peu importe où la nuit les portera, elles ont vu pire pendant leurs études. Et la lueur complice qui file dans son regard vient chahuter celle de Vilma. Clin d’oeil accueilli avec un sourire dévoreur et un “nice” murmuré discrètement entre ses lèvres.

Acolyte retrouvée, Lucca scanne l’amie clairement épuisée. “You look like you’ve been at sea for months… You’re getting old or something? I'll order some food to perk us up! It’s on me.” Le geste s’allie déjà à la parole quand sa main attire une serveuse. “Arrgh! Don’t get me started!  Sometimes I wish they'd choke when they give me orders. Those men are mostly too old for this shit, it’s exhausting to deal with them.” Les chopes se remplissent, les filles trinquent aussi vite que les premières gorgées ne glissent. “How’s the old wreck? It’s been a while since I’ve come by…” Les lèvres se scellent un instant, comme pour un temps suspendu avant de mettre les pieds en plein dedans. “Do you feel… a sense of family there yet?” Intensité tendre au fond des yeux, l’inquiétude pour une amie dont le deuil n’est peut-être pas encore fini… Ça dénote avec l’ambiance festive qui les enlace, mais Lucca n’échangerait aucun autre moment contre celui-là…



@vilma sinclair

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you did what you did, i felt how i felt, and it is what it is


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Lucca Attila
Vilma Sinclair
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besogne : chante les louanges d'une doucereuse ivresse. sur le bois d'un comptoir visqueux, nourri des effluves houblonnées, vilma se fait servante des âmes en peine.
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# Jeu 9 Nov 2023 - 0:40
l'aube sera grandiose
@lucca attila
d'aucune illusion elle ne pourrait se farder, vilma. rideaux tombent sur la grande mascarade, dévoilent les failles qui jaillissent de son masque fissuré. seule une chute perpétuelle s'impose comme dénouement à sa tragédie. menace gronde face à celle qui se tient au-dessus du vide, curieuse de goûter à la légèreté des oiseaux. la fille sinclair jauge mais ne saute pas, ni n'oserait se laisser tomber. au milieu de ces corsaires dont elle a su apprivoiser l'ardeur, vilma est lasse. apathie auréolée contre les carnassiers déployant leurs rires gras, indifférente aux effluves iodées qui dansent au-dessus de leur soupe chaude. seules les moqueries de lucca l'animent, lui décrochent un sourire affable, une étincelle brillant à la surface des prunelles.
”maybe i am! i deeply needed to get out of there, you know. i thought the bay was about to get me this time.” i can still feel its claws clinging up to my skin, its demons getting into my head, waking mine. même le phare de barter's est séduit par les murmures de la nuit noire, lui confiant les quelques lueurs d'espoir qui s'amarrent sur sa plage. dans ces moments-là, vilma n'est qu'impuissance.
”you ever got that?” feeling the breath of loneliness. ces bribes d'âme offertes à l'hydre, ses serres se plantant dans les souvenirs lointains. c'est là qu'elle y puise son encre charbonneuse, peignant ces fresques délirantes qui grouillent dans la caboche. les bras de la folie sont un réconfort illusoire. pourtant vilma se perd volontiers dans son creux, touchant du bout des doigts l'ombre miséricordieuse du père. au contact monstre, elle devient, et réclame son dû. maintes fois, on l'avait mise en garde, vilma. don't stay too long, you'll lose your head.  
”they don't deserve you. you should be at the head of an expedition right now, at sea, not with those kind of pricks!” mains s'agitent vers une poignée de pantins de la navy. ceux qui sont bien loin d'être dotés de la même verve qu'elle. car dans cette élite qu'elle couronne, l'école de guerre adoube aussi de nombreux bateleurs. les ricanements se diluent dans les claquements des pintes et les gorgées d'houblon qu'elles aspirent goulument. à mesure qu'elles s'enchaînent, les muscles se détendent, et la langue se délie devant l'émoi suscité.
”sort of? even though sometimes i feel they wish i never came back." pas de fille prodigue à l'horizon, comme si elle était morte avec lui. "it's me the old man giving orders without knowing its shit.” sarcasmes déformant les lippes en un rictus moqueur. devant elle danse l'esquisse sibylline des moments où la hargne les saccage, les mots comme des lames appuyant sur leurs plaies. le regard s'égare sur les contours humides de sa chope. ”maybe i should have stayed at the navy after all.” s'amuse, l'impie, de sa misérable condition, professe sans croire la poursuite lunaire d'un avenir inexistant. longtemps, elle s'était imaginée la tête penchée au-dessus d'innombrables recherches. des esquisses cacochymes brossant les contours d'un passé aussi mal en point que le présent. elle aurait découvert que la nature humaine n'avait rien à envier des fables effroyables qui se propagent d'une taverne à une autre. qu'elles soient mirifiques dans la bouche des rhapsodes, ou ignobles sur les papiers d'historiens, elles apportent toutes leur pierre à l'édifice. elle aurait ainsi vu que, comme ces disques autrefois usités pour répandre leur musique, l'histoire est vouée à poursuivre une trajectoire circulaire. et même rayée par les mouvements incessants du phonographe, elle se répète. déraille inévitablement. mais dans cette contagieuse dérive, vilma se serait passionnée de l'existence de ces âmes-réverbères qui ont inspiré les autres, élevé les esprits. elle aurait voulu être de celles-là.
”imagine! i'm certain we would have made quite a pair! i'd find you the perfect spot to go for a little quest with your crew and you'd bring me some old relics for my research” as simple as that.
and we would fly away, above the waves,
where sky and land are alike.
we would be free, without fear.
where did our dreams go?


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Faudrait qu'elle se rappelle que le sang est avant tout une couleur, pas une douleur.
Mais les "il faut" elle les emmerde et préfère jouer à la roulette russe avec sa vie sur l'océan...
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saisons : (( 34 )) tempêtes au compteur
myocarde : ça fait un bail qu’elle ne s’est pas accrochée à quelqu’un, elle n’a pas d’temps à consacrer à l’amour ou peut-être que c’est juste une excuse pour planquer la peur de s’faire bouffer ce qui lui reste
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# Dim 19 Nov 2023 - 16:41

Elle hoche la tête à l’évocation des griffes de l’île folle. Elle en a bien trop fait l’expérience par le passé, elle sait comme ses effets savent serpenter à l’arrière des crânes pour mieux les emprisonner. Les délires en pagaille et les fuites pour la survie. “More than you think…” Lui rappeler combien elle est seule dans cette folie contagieuse dégomme une partie de son palpitant, rejoint les nombreux trous béants qui s’y logent déjà. “You know why I love to drink and do more…” Les phrases suspendues… Ce n’est pas pour lui cacher des choses, mais plutôt pour éviter d’se répéter. Vilma sait, a déjà aperçu les démons d’l’Attila en crise de panique. Elles s’retrouvent volontiers pour une danse parmi leurs ombres –en bonnes filles aux pères inégalables.
Et puis son rire maudit s’extirpe de sa poitrine, galop dérisoire qui ne peut la rejoindre. “Head of an expedition… That’s never gonna happen. Don’t make my hopes up.” Il lui manque trop de choses sur son curriculum pour pouvoir s’y voir. Faits d’armes, galons sur les épaules, discipline au carré, tête de chien-chien qui dit oui à tout, et la bite entre les cuisses. Un soupir et une gorgée pour remballer tout ça au fond des tripes et faire taire les grognements d’ses crocs qu’elle retient d’être ambitieux.

Same old, same old… No one would question you if you had a cock. It’s tiring.” Mais son regard azur dévale sur le visage de son amie, cherche la vérité derrière les impressions et les peurs qu’on se raconte. “But maybe you just lack of confidence. ‘Cause I know you. You can do anything. You’re the smartest one in every room.” Un souffle volcanique, les pupilles vissées à ses jumelles. “Don't belittle yourself. That’s an order !” Le large sourire carnassier ponctue son exclamation. Parce qu’elle sait qu’elle mérite mieux que tout ça. Et elle manque d’avaler de travers sur l’hypothèse d’une Sinclair encore dans la Navy. C’est sûr que ça fait rêver Lucca. Complices éternelles au-delà des mers, la découverte plutôt que la conquête…. “Yeah, it would have been fun…
Les plats arrivent pour occuper les estomacs, éponger maladroitement ce qu’elles comptent ingurgiter. Les moues en miroirs : elles auraient mieux fait de rester à La vieille épave. L’odeur calme les ardeurs et elles en rient de dépit. “But you know Vi-, if you ever want to get away, you just have to ask.” Elle dénichera le bateau, volera les cartes des dernières trouvailles, préparera provisions et sera prête à la suivre si elle le demande. Bizarrement bien trop à l’aise à l’idée de fuir et disparaître…
For real this time : no one knows what the future holds for us. I might be dead tomorrow. I just want to be useful in the meantime. So I don’t make plan.” Encore une gorgée, de quoi s'brûler, se sentir vibrer. “Do you?


@vilma sinclair

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nature : pantomime figée dans sa faible humanité.
myocarde : chérit l'éther plus qu'elle ne le pense, vilma. piètre imitatrice de celles et ceux qui foulent le parquet grinçant de son bar, elle comble les plaies sèches d'un myocarde délaissé
besogne : chante les louanges d'une doucereuse ivresse. sur le bois d'un comptoir visqueux, nourri des effluves houblonnées, vilma se fait servante des âmes en peine.
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# Ven 1 Déc 2023 - 21:53
l'aube sera grandiose
@lucca attila
porteuse d'hargneuses espérances qu'elle lève comme une égide, attila. se dresse contre le poison léthargique distillé dans les artères des solitaires. sa passion contamine la fille sinclair, érode les fondations marbrées de son désenchantement. l'ambroisie musèle les démons, désinhibe la carcasse. elle sent un élan de liberté, vilma, un souffle étrange porté par des vents nouveaux.
"aye aye captain! when you visit me, i'll show you what i'm capable of." promesses répétées sur mécanique étriquée des bons soldats. elle célèbre la navy au goût d'autrefois, vilma. quand le psyché se persuadait encore des gloires à venir. mais l'horizon est morne, ligoté par des brides qui censurent sur les ambitions menaçantes d'outrecuidants. l'hymne glorifie l'obéissance de cols-bleus jurant fidélité contre de maigres satisfactions. des miettes d'espoirs qu'un jour, eux aussi, grimperont à la tête de leur navire, pourfendant l'écume en quête d'abondance. ô l'utopie vaine du système scrupuleux. chevilles ferrées, honnête capitaine échoue au fond de l'océan. "i mean, if you know the right people, might be easier to get ahead i'd assume." only if you dare to jump the gun. distille sa réflexion sur l'ésotérisme de l'institution. elle se veut grandeur impénétrable tandis que dans son ombre fourmillent les desseins des cupides. ces malins qui se jouent des rouages, sèment leur graines pour attirer le sommet à eux.
"ah. ah. don't say that twice, it might happen sooner than you think." we'll steal one of their many boats. get away, find the doors of the atlantis. elle sauterait pieds joints dans les flaques reflets de ses rêves enfouis, vilma. voiles hissées appellent à la grande odyssée. mais son onirisme n'est qu'une errance de plus au milieu du labyrinthe de sa mélancolie.
"i stopped having plans a long time ago, considering where they got me." it was as if all the stars in the sky died at the same time. leaving no trace except a continuous void. mortes et enterrées, ses aspirations nourrissent les restes de macchabées. "i'm just... i'm trying to survive now... without letting myself fooled by my hopes. no more than that." guided by my sorrow. what should i do when i feel dead walking among the living? son salut est risible. poupée est impuissante face aux sinistres arcanes du vivant. elle crèvera dans sa course frénétique contre le temps et sa chorégraphie trompeuse. désordre d'un sable qui s'égrène rarement à son profit. il la malmène par le vide qu'il laisse sur l'épiderme, creusant les tranchées de sa solitude. lutte vaine contre ses dés pipés, elle est vaincue avant la fin de la partie. "but easier said than done isn't it?" to be at peace. dans quelle contrée se cache la précieuse qu'on nomme ataraxie. elle s'efforce de la construire, vilma. doigts charbonneux vermillent dans son propre cambouis pour en extraire la source d'une place au soleil.
"however... i do have a plan for tonight which doesn't include sadness nor any of its little friends." i want to forget about the stars dying in the unknown. rires masquent le grabuge environnant, annoncent l'aurore. celle qui, au terme de leurs tribulations, s'esquissera sur la cornée. comme un monde nouveau, radieux et cotonneux dans sa brume matinale. une enveloppe dégarnie de nuages. juste son éventail couleur pastel et sa bise délicate se déposant sur les joues écarlates.
"and it starts with that... c'mon let's play!" invite malice à la fête, engloutit le reste de sa choppe et papillonne aussitôt. vilma s'envole auprès des matelots têtes penchées au-dessus d'une flopée de cartes. heureux ou odieux, l'hasard pend à la pulpe de leurs doigts. et les railleries suintant d'éthanol sont crachées à la figure quand les marins perdent la main. poignées d'écus roulent sur la table de jeu, forment un pactole certain à empocher pour les avares d'un soir. les pies abondent au râtelier. la fille sinclair aussi, fraye son chemin entre les corps, joue des coudes pour être sur la première ligne. "r'member the rules kiddo?" folâtre déborde des prunelles amusées. de sa paume valsent quelques solarions qu'elle ajoute au butin.
rien ne va plus, les jeux sont faits.

[crédit; vixen]

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Faudrait lui montrer où son armure finit et où sa peau commence. Faudrait qu'elle oublie que parfois faut amputer pour survivre mais que cicatriser peut aussi suffire.
Faudrait qu'elle se rappelle que le sang est avant tout une couleur, pas une douleur.
Mais les "il faut" elle les emmerde et préfère jouer à la roulette russe avec sa vie sur l'océan...
nature : (( humanité )) éperdue
saisons : (( 34 )) tempêtes au compteur
myocarde : ça fait un bail qu’elle ne s’est pas accrochée à quelqu’un, elle n’a pas d’temps à consacrer à l’amour ou peut-être que c’est juste une excuse pour planquer la peur de s’faire bouffer ce qui lui reste
besogne : (( navy )) plein la tête, enseigne sur le météor en seconde peau, et le coeur qui s'détache peu à peu d'la propagande anti-hybride
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# Ven 8 Déc 2023 - 17:59


We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars*.

Ses mots, sa brutalité. Lucca ne fait que l’écouter, mais sait pertinemment que Vilma ne pourrait pas être aussi violente envers quelqu’un d’autre qu’elle ne l’est envers elle-même. Impitoyable est-elle. Engourdie sous le désespoir elle l’est. Et ça pince le coeur de l’enseigne. Leurs deux solitudes se parlent sans dire un mot, ou plutôt se reconnaissent entre les lignes. Leur amitié comme une conversation de coeurs muets. Elle entend avec les yeux tout ce qui ne peut être dit avec les lèvres. Et elle aimerait lui dessiner des printemps là où ne semble régner que l’hiver. Mais elle accueille les choix de sa complice, accepte la valeur qu’elle place dans les mythes qu’elle se conte. “I understand, really. But do not give up. Hope is the fuel that people burn to live. You can't live without it.
Elle ne serait pas là où elle est si elle n’avait pas cru en mieux lorsqu’elle a accepté de se laisser adopter. Les douleurs sourdes et les tristesses de plomb ont cette facilité à grignoter les volontés : elle est passé par là. Rendant la morosité étouffante. Et pendant un instant c’est ce qu’elle a vu. Reflet du passé. Une Vilma abattue. Alors la crainte l’étreint. Et Lucca ne peut qu’acquiescer, à défaut de pouvoir la bousculer, la réveiller. Frayeur inavoué comme beaucoup de sentiments mis sous clés. L’Attila n’est pas douée pour les exprimer. L’ichor vient trop facilement la combler. Alors quand l’appel du jeu est mis sur la table, l’occasion de se détourner est trop belle.

Ombre parmi les lumières vacillantes de la taverne, ses pas guidés par l'attrait irrésistible du jeu et de l'amitié, sa silhouette se dessine déterminée à rejoindre l'agitation des marins-joueurs. Lucca frôle la table en prédatrice, son regard détaillant la scène, les joueurs absorbés par leur partie, les cartes éparpillées, les pièces d'or qui provoquent frissons sous les bougies. Elle aussi s’installe et balance son apport. Les joueurs autour de la table, marins rudes et visages burinés par le sel et le soleil, lancent des regards curieux aux deux jeunes femmes, certains avec une pointe d'amusement, d'autres avec le scepticisme réservé aux nouveaux venus. “I remember clearly don’t worry.” Son attention est déjà ailleurs, les cartes battues et déssimées : le jeu en vaudra peut-être la chandelle. Un cigare qu’elle chipe à son voisin de tablée en s’enfonçant contre le bois de l’chaise : “Boys, don't tell us there's only a few solorions to win? Let's spice up the betting tonight.” Moment suspendu où les soucis et les peurs vont se dissoudre. C'est une affirmation, un acte de résistance face à la morosité, un rappel que même dans les profondeurs de la désolation, il y a place pour la joie des jeux d’enfants. “I'm putting this beautifully made pistol up for grabs... But also my clothes if you manage to take my cards.
Et peut-être que Vilma regrette déjà de l’avoir embarqué là-dedans, à devoir parier sa nudité au milieu des affâmés. Mais il n’y a que comme ça que les fiertés sont ébranlées. Avec une Lucca qui avance comme une tornade et cause ses ravages.



@vilma sinclair

* Oscar Wilde

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you did what you did, i felt how i felt, and it is what it is


awards:
Lucca Attila
Vilma Sinclair
Vilma Sinclair
cruel world
faceclaim & © : v. kirby (av. soeurdelune).
il y a là les mystères
les silences sous la mer
qui luttent contre le temps

nature : pantomime figée dans sa faible humanité.
myocarde : chérit l'éther plus qu'elle ne le pense, vilma. piètre imitatrice de celles et ceux qui foulent le parquet grinçant de son bar, elle comble les plaies sèches d'un myocarde délaissé
besogne : chante les louanges d'une doucereuse ivresse. sur le bois d'un comptoir visqueux, nourri des effluves houblonnées, vilma se fait servante des âmes en peine.
errance : vagabonde défiant la folie de barter's bay, retrouve bicoque d'eden pour échapper aux tourments des chimères.
# Jeu 18 Jan 2024 - 11:34
l'aube sera grandiose
@lucca attila
vertigo dionysiaque déborde des bouches des gueulards. pour leurs psychés grillés à l'opium débute l'éloge de l'ivresse où le temps s'étire et les épaves tanguent à nouveau sur des mers agitées. danse frénétique ouvre le bal aux paris insensés. elles plongent au cœur de leurs desseins chaotiques où les artifices sont rois. l'excès imbibe leurs palabres. c'est l'affrontement de l'ostentatoire quand les mises s'amoncèlent chacune plus insensée que les précédentes sur le pot commun. l'enchère ultime troque mots pour rictus carnassiers. babines des marins s'ourlent sur les songes libidineux semés par l'attila.
"my my my, c'mon boys who's willing to top that?" beware the daughters of the sea. they'll rip your souls out. moues timorées marmonnent une poignée de prétextes édulcorés. volatile, la verve des matelots se dissipe, ne trouve qu'un seul marin comme pantin beuglant une suite de mots noyée au milieu des cris. au sommet du butin, il balance son glaive à l'insigne inconnue. pupilles s'extasient devant le fracas du fer brillant sous les lueurs tamisées.
"alright alright! shall we? what you got for us?" hostilités oisives lancées au comparse du vil hasard. au commencement du ballet des cartes, le souffle est retenu, entre les lippes entrouvertes circule le silence solennel des grandes révélations. et maître du jeu révèle les premiers gains des fausses débutantes. manche sauvée ose ajourner les promesses lascives. compères exultent quand dame marie l'as. de lauriers elles se croient couronnées, trinquent à leur fortune et aux richesses futures. litrons d'houblon raclent les parois des gosiers, et le palpitant s'invite aux abords des tympans. caboche s'agite, de gauche à droite, la fille sinclair ondule sur les remous de la douce ébriété, trouvant appui autour du cou de sa complice.
"one more! and if you win this one, you might get two attires for one." fougueuse navigue sur la bonne augure, grisée des râles des perdants sonnant comme l'annonce de leur victoire continuelle. œillade malicieuse vers l'attila puis visage se fend d'une fausse ingénuité près de l'assemblée en liesse. la finaude se joue des mâles, dénude ses épaules desquelles émerge sa peau lactée. pourtant, lorsque les jeux sont faits, les vents porteurs d'abondance cessent de souffler, l'échec giflant le visage des joueuses.
"oh well..." implacable, l'infortune sonne le glas de leur prospérité. elles vacillent puis dégringolent du sommet de leur tour d'ivoire, trébuchent sur la paire qui ne vaut rien et les condamne à s'acquitter de leur caution. elle aurait préféré l'éloquence du silence, vilma, ou le bruit de carillon des solarions qui s'entrechoquent. alors que les avares de lubricité abondent déjà en leur direction, mirettes fixées sur elles, rêvant déjà des courbes des aphrodites avant qu'elles ne leur soient dévoilées. "y'know folks, we've got some other things to do, places to be, people to meet..." fate's calling us elsewhere. vaste dérobade qu'elle dépeint sans sourciller, éteignant les premières flammes des fantasmes suscités. ils ne vivront que dans les songes sporadiques de leur sommeil de plomb, assommés des embruns capiteux. et demain le goût âpre de leur déconfiture sombrera dans les limbes, n’entachera pas plus leur mémoire faisandée par l'éther. "fuck this, run!" rapiat ratisse les mises et les jambes à son cou, poigne resserrée autour du bras de l'attila. piètre révérence fait office d'adieu. elles laissent quelques pantins pantois tandis que l'hydre se réveille sous les globes pétillant de rage de ceux réclamant vengeance contre la tromperie. paiement de l'affreuse humiliation. l'égo brûlé à vif électrise le psyché. alors fourreaux grincent au même rythme que la hargne lancée à leur poursuite. pourtant dans l'air poupées s'envolent, fondent dans la brume de leurs promesses illusoires jusqu'à l'étouffement des acrimonies. poitrine vrombit à mesure que dure leur course. à l'arrêt net, soubresauts euphoriques invitent les organes au bord des lèvres. "i think... they won't allow us... back there." poumons crachés en même temps que les éclats de rire. enivrée d'une joie contagieuse, carcasse s'écroule à terre. c'est là qu'elle admire mieux les étoiles, vilma, se croyant au milieu de ces astres qui dansent sur ses yeux.
[crédit; vixen]

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- - burning papers into ashes
Vilma Sinclair
Lucca Attila
Lucca Attila
drowning
faceclaim & © : imogen poots ; boite à idées (ava) vixen (sign)
(( moodboard ))

Faudrait lui montrer où son armure finit et où sa peau commence. Faudrait qu'elle oublie que parfois faut amputer pour survivre mais que cicatriser peut aussi suffire.
Faudrait qu'elle se rappelle que le sang est avant tout une couleur, pas une douleur.
Mais les "il faut" elle les emmerde et préfère jouer à la roulette russe avec sa vie sur l'océan...
nature : (( humanité )) éperdue
saisons : (( 34 )) tempêtes au compteur
myocarde : ça fait un bail qu’elle ne s’est pas accrochée à quelqu’un, elle n’a pas d’temps à consacrer à l’amour ou peut-être que c’est juste une excuse pour planquer la peur de s’faire bouffer ce qui lui reste
besogne : (( navy )) plein la tête, enseigne sur le météor en seconde peau, et le coeur qui s'détache peu à peu d'la propagande anti-hybride
errance : d'îles en îles, au gré des missions de la navy. et puis souvent les pieds à terre entre lawfort et barter bay
# Lun 4 Mar 2024 - 21:22


Liesse d’ivresse. L’garçon manqué sait charmer. Charisme au bord des lèvres, au fond des yeux, les mains agiles tiennent paris et gagnent parties à mesure que le cigare en bouche s’embrase en voluptueuse fumée. Soeur de jeu donne le change avec cette aura infernale qui en ferait tomber plus d’un. Duo gémellique aux volontés rebelles… Elles ont de quoi embraser les visages avinés et concupiscents qui les entourent. Et même si l’esprit crépite à mesure que l’ichor la nourrit, Lucca reste l’âme vibrante par la compétition. Espièglerie et sourire carnage épinglés au visage. Et elle rit quand Vilma la suit et renchérit, épaule et peau lactée dévoilée. Et elle mime morsure dans la chair Sinclair comme si elles étaient plus que des amies. Objectif : enflammer imaginations masculines sur avides canines. Assurance malicieuse fait les prolongations quand les gains se cumulent et que les poches des vautours s’allègent. Débandade qu’elle ne voit pas arriver et qui fait malgré tout tout dégringoler. "Oh." Pour seule réaction. Résignation file bien vite dans caboche embrumée, l’Attila défaisait déjà chemisier quand Vilma l’entraîne dans sa cavalcade. Corps qui suit sans l’esprit, s’cogne partout et s’rattrape surtout à compagne d’infortune. La révérence est offerte avec un sourire bancal surplombé d’un gloussement adolescent qu’elle ne retient pas, avant de ne surtout pas filer droit. La porte de la taverne se referme derrière elles avec un claquement qui sonne comme une libération. Égos floués les poursuivent dans un vacarme distant. L'air frais de la nuit les enveloppe, dissipant légèrement le brouillard de l'alcool, injectant dose d’'adrénaline. Les poumons brûlent et le sang s’échauffe. Leur vitesse maladroite trouve détermination renouvelée quand elles laissent derrière elles les cris et les malédictions des hommes trompés. Une course éperdue comme dernier acte de défi… Et leurs rires mustang s’emmêlent à leurs cordes vocales. Rien ne les rattrapera.
Si Lucca avait lancé la danse dans la taverne, Vilma la clôture sans éraflures. Carcasses s’échouent finalement au sol dans l’herbe humide nocturne. "Next time… we’ll have to choose a game where… we win… every time… even if it means cheating." Gamine des bas quartiers se referait bien quelques larcins –aveu à moitié confessé. L'euphorie de leur évasion nocturne infuse encore dans leurs veines. Et même si ce n’est que pour un instant, le vaste dôme picoré qui s'étend au-dessus d'elles, témoigne, silencieux, de leur liberté retrouvée, loin des responsabilités. "Thank you for the night. I needed this." Souffle rattrapé, elle se redresse sur un coude, tournée vers l’amie allongée qui semble vouloir se perdre dans la voie lactée. "Whe should do this more often. Pinkie promise ?" Puis elle se retire pour lui donner son silence, pour écouter son vide. Parce que Lucca comprend l’absence de bruit que réclame une blessure pour guérir. Elle sait écouter sans avoir rien à entendre. Utile dans l’immobilité soudaine : c’est ce qu’elle espère avant que la nuit ne cesse, et avec la patience de voir le jour à nouveau se lever. Émotion sincère qui prouve que les souffrances du coeur ne sont pas vaines. Elle accueille la lumière derrière la fissure. Parce qu’elles trébuchent et hésitent sans savoir où aller, avec le vertige de l’imperfection et grâce au courage de l’effort. "Can we stay here for a lil’ while and freeze time?" L’coeur sur un balancier, prêtes à tout faire trembler, ou juste à s’écouter, sans jamais s’opposer ou se dénoncer. Et qu’on leur foute la paix rien qu’une fois de temps en temps.



@vilma sinclair

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