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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.8 thème; the navy // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Craven Barlow
Craven Barlow
Fistful of Steel
faceclaim & © : zach mcgowan (c) martyr bae (av), queen vixen (code sign), john silvers (gif)
to fear death is a choice
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nature : barbare humain sans foi ni loi, l’appétence du pouvoir en hérésie couronnée.
saisons : quatre décennies à ravager autrui.
myocarde : émotions ensevelies pour oublier l'âme qui l'avait jadis réveillée. le cœur insensible à la douceur, libre de toute attache, indifférent notoire.
besogne : voleur, arnaqueur, tueur, cartes multiples de ses masques d'apparat sordide. depuis peu, crawley pour les marauders, sans merci pour les gêneurs prosaïques.
# Sam 18 Nov 2023 - 11:07

“Debt is like any other trap,
easy enough to get into,
but hard enough to get out of.”
journey into madness
tw ; naufrage,  krakens qui ont mangé des gens du coup c'est pas très beau à voir.

993, entre barter bay et les océans.

Soirée d’ivresse flairée par tout un équipage venant de faire bon port à Barter Bay et ses ruelles explosives de désinvoltures. Le Black Veil accosté laissait là en liberté ses pires brigands pour quelques nuits malfamés avant de reprendre la mer et ses impitoyables dangers. Slicer en profitait, voyant lors de ces périodes d'accalmie maritime des occasions rêvées d’alourdir la bourse tintante d’or fringuant. Taverne habituelle en quête perpétuelle de jeux d'argent affriolant, là où les brouhahas incessants résonnent de ragots intempestifs au milieu des cartes et dés roulants de pièces avalées. Mais à son arrivée, l’ambiance générale était survoltée. They’re all dead, répété en canon d’un chœur de ténor et de basse désaccordé. Curiosité piquée en ingurgitant une première gorgée de boisson commandée à la volée. « The fuck y’all talkin’ about ? », « You didn’t hear ? You've just docked that's why. » Tavernier s’éprend de son ignorance irritée. N’met pas longtemps à accoucher au vu du regard perçant du pirate menaçant. « All the yamaguchi gumi has perished at sea. Three nights ago. The navy was involved too but they fled before krakens came to wreck this shit up. No survivors. » Froncement des sourcils face à l’annonce glaçante d’improbabilité. Un visage apparut dans son subconscient, brutalement. Nom du clan lié à la gamine forcenée envers qui il s’était jadis endetté. Duo invraisemblable qui a pourtant réussi casse de l’année malgré son emprisonnement temporaire. I owe you one, then you get the fuck out of my sight. Il lui devait cette liberté. Promesse toujours en vigueur malgré son quotidien scélérat, loyauté acquise de la vermine meurtrière aux lames funèbres. Sait qu’elle n’oublie jamais les paroles prononcées. Ne ferait pas l’affront de périr avant qu’il n’ait accompli sa dette héritée. « Where ? » Tavernier hésitant bafouille coordonnées de ce qu’il aurait entendu des gardes de la navy en escale sur l’île après une nuit de calamité. Suffisant pour se faire une idée de la distance en partant à la volée. Cacophonie résonne au creux de ses tympans survoltés. Surprend conversations de comptoir, vautours seraient déjà sur place pour récupérer marchandises prisées du clan fou à lié flottant aux alentours du lieu du massacre. Folie contagieuse. Désir irrépressible de se faire sa propre vérité. Vérifier les on-dit médisants d’anéantissement. they’re all dead, they’re all dead. But she can fool death itself.
you motherfucking chick.
Impulsivité notoire. Se lève d’un bond, tables et chaises tremblent, stupéfaites de son heurt incongru. Ne prend pas la peine d’exposer son aigreur en mots futiles, c’est de ses yeux qu’il doit mettre fin à ces rumeurs stériles.

Aura funèbre l’accompagnant sur la route vers la côte à peine quittée. Ne saurait apprécier ses jours sur la terre tant que certitude de sa mort ne serait pas gravée dans du marbre érodée de gâchis désabusée. Saute sur la première barque voilée accostée sans demander son reste. Arrivera aux eaux indiquées dans de longues heures de rame rythmée si les vents daignent l'accompagner. Sur le chemin, pensées envahissent son esprit incapable de taire la frustration ressentie. Gamine insupportable ayant réussi à gagner son respect par son savoir-faire et sa détestable personne qu’il sait être d’un atout indéniable face aux imprévus délicats.
De longues heures où mille et un scénarios s'entremêlèrent en possible scènes réelles. Be prepared to pick up a corpse.
Interruption de ses pensées. L'horizon ouvrait la scène aux prémisses de l'horreur.
Vestiges boisés flottants par la houle et les vents.
Accélère mouvement, n'peut non plus forcer les éléments à lui faire gonfler sa faible et unique voile. Secondes figées en heures immortelles jusqu'à enfin s'immerger au creux de la mort muette.
Résidus ondoyants en spectacle affligeant.
Silence accablant. Désolation ainsi témoigné, ne peut que se taire devant tant de calamité. Force indicible de la nature rappelant à l'humanité son impérieuse puissance tandis qu'eux n'ont que leur précaire mortalité. Atmosphère brisée par la coque qui fend la surface, regard balayant au loin, en signe quelconque de vie sous l’horreur des décombres. Ne hurle pas le patronyme qui mugit dans son subconscient, hurlant de fracas sonore des Yeri dans l’insonorité des flots ravagés. Sent bien qu’il n’aura comme réponse qu'un néant accablant. Seul face à l’immensité du carnage vagabondant au gré des vagues pleurantes. Premiers grognements lorsqu’apparaissent des cadavres flottants. Mécanisme enclenché, se penche sur l’un d’eux, puis un autre, et un autre. Découvrant des visages tuméfiés de mèches et de sang dégoulinant, certains défigurés par l’horreur, au mieux déchiquetés par les créatures, repus de leur festin carnage. Insensible au massacre. Pensées verrouillées au seul visage qu’il craint ou désire de retrouver. « Don’t be fuckin’ dead you dumbass prick head. » Commentaire rhétorique mangé dans sa barbe débraillée en rebalançant à l’eau énième corps estropié de moitié. Se lève doucement de la barque tangible sous son poids. De la proue à la poupe, fait les cent pas le regard s’attardant sur les éléments sous ses yeux. Pupilles plissent par sa concentration escarpée, que rien n’échappe à ses réflexes en éveil malgré la scène funèbre. Hantera en ces eaux la terreur des victimes de l’océan ensevelies dans l’horreur d’avoir été condamné. Pauvre gamine écervelée.
Irritation commençait à le faire fulminer.
Sait c’qu’il veut dorénavant.
La retrouver même s’il doit ramener à terre son cadavre émacié.
« YERI ! » beuglé en rocailleuse sinistre. Mutisme dégradant. Soupir exaspéré face à ce néant. Refuse de s’affaisser. Prend longue-vue qu’il colle à son œil, furète le moindre mort-vivant tombant sous son œil aguerri. Observe jusqu’aux nerfs engourdis de sa paupière suppliant de se refermer. Refuse d’obéir aux pulsions criardes; et enfin, silhouette familière après tant d’inconnus mortifiés. « Shit… » Se rassoit en empoignant rames qu’il remue en percutant morceaux de corps décharnés. Arrivé en trombe jusqu’au tronçon de bois flottant ayant accueilli son corps semblant devenu chétif du traumatisme infligé. « You fuckin’ whore…  if you think you're going to take my debt with you by dying… » Proteste en injures barbares, récupère son corps frigorifié qu’il allonge abruptement dans la barque dansante sous les mouvements précipités du pirate bourriné. Observe le visage de la jeune femme décharnée dans une curieuse peine entremêlée de pitié et de colère éteinte en douleur âcre. « Hey ? » S’abaisse pour claquer sa joue amincie. Frozen to death. Lèvres totalement desséchées par le sel et le soleil, trois jours et trois nuits à flotter dans l’agonie. Prend sa gourde préalablement préparée, humecte ses doigts qu’il fait pianoter archaïquement sur ses lippes fripées. don’t you fuckin’ die on me.
@Yeri Watanabe
[crédit; icon (c) alcara.]
Craven Barlow
Yeri Watanabe
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the death of peace of mind
faceclaim & © : Jennie Kim @childish
nature : La lignée graciée interrompue, la tradition d’équipage suspendue, humaine parmi les sirènes et krakens.
saisons : Les années qui te narguent, t’arnaquent
T’as les saisons désaxées, l’existence défaillante
Ta mortalité à la traîne derrière l’encéphale opaque
Les hivers t'accompagnent jusqu’aux vingt-sept arrogantes
myocarde : Yeri t’aime mal, t’aime anormal. T’avoir c’est te risquer, te perdre c’est se buter.
Tu réclame tout d’eux, t'agrippe tes filets, écorche leurs entrailles.
besogne : T’es l’émissaire de l’avarice
Ambassadrice des cupides
T’es l’envoyée des avides
Des collectionneurs de caprices
Yamaguchi Gumi te baptisent collecteuse.
errance : T’as les racines orphelines, les origines parties en ruines.
Refuge éphémère sur cover island, le nid aux allures de planque perdue dans bordures des dunes blanches.
# Lun 20 Nov 2023 - 16:22

journey into madness
What do we say to the God of Death ?
Not today.
Tu pensais que rien ne serait pire que les hurlements de ta famille, que le vacarme du bois des navires qui craquent sous l’emprise des krakens, que le sifflement des canons qui t'explosent les tympans, que la symphonie macabre des chairs arrachées et des os brisés.

T’es habituée aux mélodies chaotiques
Anesthésiée aux orchestres effroyable
T’es rodée à la misère abominable
Aux fins rythmée par parade tragique

Tu sais les accepter, les apprivoiser, les manier à ta guise pour mieux t'anesthésier à quelconque émotion qui s’inviterait au bal et viendrait voler la vedette à ton instinct de survie.
Tu te complet dans les débâcles, t’as des nerfs d’acier qui se blindent face aux désastres cataclysmiques.

Rien ne t'avais préparé pour l’après.
Rien ne t'avais préparé pour le silence.

T’es sortie de l’inconscience par la brûlure de l’eau salée sur tes plaies. T’ouvres difficilement les yeux, éblouie par les rayons brûlant d’un soleil qui salue ton réveil par une nouvelle aube vermeille.
Un étrange gémissement résonne autour de toi et tu met quelques minutes à comprendre que ce sont les grincements du morceau d’épave sur lequel t’es allongée qui t’annonce qu’il est en train de couler.

Move.

L’eau qui monte à la taille et t’as le crâne qui pèse une tonne prêt à exploser.
T’as le corps tout entier qui te fait mal et tu fronce à la petite voix qui te hurle de bouger.

You’re drowning, move !

Tu te tournes difficilement, les mains qui râclent les planches à la recherche d’accroche à laquelle t’agripper, et lorsque tu lève enfin le regard sur tes alentours, l’épave cède et t’es submergée.
Poigne invisible qui te tire vers le fond, tu perds tes repères. T’essaie de rejoindre la surface, le pic d’adrénaline qui te ranime. T’as les yeux grand ouverts qui te brûlent, les poumons qui hurlent pour un peu d’air.

Les corps décharnés de tes congénères te percutent
T’as l’impression qu’ils t’emprisonnent dans leur chute.
T’es à bout de souffle lorsque t’arrête de fuir leurs carcasses
Tu les tires à toi, te cramponnent et te hisses à la surface.

T’inspire à grande bouffées à t’en étrangler, nage jusqu’à premier débris à ta portée.

Silence

Le souffle saccadé.

Silence

La peau brûlante.

Silence

Les membres ankylosés.

“What know ?” murmure la voix cassée.

Les heures se suivent et se ressemblent. Et t’as dû t’endormir, lorsque tu clignes des yeux, c’est la nuit qui t’enrobe.

Tu passes de la chaleur qui t’étouffe ou froid qui te mord
T’essaie de bouger, même un peu, te réchauffer sans chavirer
Ta vue limitée par l’obscurité se rive mollement au ciel étoilé
Rien que le clapotis des vagues pour briser le silence de mort.

Les constellations en seule compagnes d’infortunes, tu les nommes, les comptes, les déforment, les inventent. Tout pour t’empêcher de laisser tes pensées dériver vers les fragments de souvenirs de toutes les abominations traîtres qui ont mené à l'annihilation de ton équipage, de ta famille.
T’as toujours était convaincue que l’écroulement du Yamaguchi Gumi se ferait dans le sang et les flammes, une apothéose violente qui marquerait les esprits pour les générations. Beaucoup de bruit.
Mais beaucoup de bruit pour rien.
Pour l’égo de deux hommes, pour de la fierté mal placée, pour de l'obéissance aveugle.

Tu tangues entre la conscience et l’inconscience, essaie de te forcer à dormir pour éteindre les signaux de tes besoins vitaux que ton corps te réclame.

T’es arrachée de ta somnolence par un poids sur ta jambe. T’as les paupières lourdes qui papillonnent avant de forcer mise au point sur oiseau de malheur qui t’observe curieusement, les serres qui griffent ta peau déjà largement esquintée.

Great.

Fucking great.

Vautour penche son bec vers ta trachée.

“Bitch, don’t eat me.”

T’as la voix qui s’apparente à dernier râle, mais volatile semble s’en contenter, se fige, attend. Tu lève la main, saisit poignée de plume et arrache d’un coup sec. L’animal sursaute, t’assènes becquet revancharde dans le bras avant de s’en aller chercher nouvelle proie plus docile.

Nouvelle journée, puis nouvelle nuit
La faim et la soif installent l’insomnie

Is this how I die ?

Les pensées délirantes qui s’installent

No, I don’t want to

Leurs spectres qui flottent et t’observent

I’m so cold

Les créatures que tu fantasme dans l’eau

How much time has passed ?

Les mirages qui se promènent sur l’étendue salée

I’m gonna die.

T’essaie de lutter mais tu te sent sombrer
C’est pas les bras de Morphée, tu le sais.
Les paupières qui se closent,
Voile mortuaire qui se dépose

“YERI !”

Hm. That was not the last voice I was expecting to hear before my end.

La faucheuse qui ne tarde pas à t’embarquer. Étreinte brusque t’arrache à ta dérive avant de te lâcher entre quatre planches de ton cercueil boisé.

“...fuckin’...think…debt”

T’es plongée dans les limbes, les sens engourdis, sourdine lointaine parviens pas à te sortir de ta léthargie.

“Hey ?”

Tu sent au mouvement de ton visage plus qu’à l’impact qu’on vient de te sonner retour à la réalité. Mais c’est qu’à la sensation de source de vie sur tes lippes que tu comprends que c’est pas la mort qui est venue te chercher. Tu t'humectes difficilement les lèvres, traque moindre goutte, main salvatrice t’en offre de nouvelles avant de t’accorder pleine gorgée.

Tu t’ajustes lentement à nouvelle lucidité, les orbes ternies qui finissent par s’ouvrir sur faciès familier.

Il te faut un moment pour trouver ta voix, te rappeler. “Craven ?” râcle la gorge, les cordes vocales éraflées. “What the fuck ?”
Et myriades de questions implosent que t’arrives pas à formuler.

What are you doing here ?
How did you find me ?
Why did you came ?
How the hell am I not dead ?

@craven barlow
[crédit; ...]
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# Dim 17 Déc 2023 - 0:03

“Debt is like any other trap,
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Sentence du sauvetage inopinée : elle n’est plus qu’un corps désarticulé. Etrange sensation face à l’impuissance du destin funeste l’entourant en atmosphère lugubre par la tragédie dont il interfère en toute impunité. Choc de la découverte dont l’horreur le stupéfait d’images fantasmagoriques aux préludes d’une malédiction qui le hanteront lors de nuits sans lune. Geste désespéré lorsqu’il humidifie les lèvres de la jeune femme à moitié en vie. Lutte acharnée ou peut-être était-ce lui qui luttait, refusant d'accepter l'inévitable et fatale réalité. Puis lueur d’espoir insensé. Elle réagit. Soupir de soulagement d’une longue intensité. « Bloody cow, you woman… » Tente de l’aider à reprendre connaissance en apportant de plus près sa gourde dont la victime prend en bouche goulument pour gorgée que le pirate voit demandée comme une demande salvatrice de ses tripes assoiffées. « Slowly. » Choc hydrique pourrait lui être fatal à son corps anémié en eau, tente de lui faire prendre son temps pour éviter une autre désillusion. Lui retire la gourde après le nécessaire engloutie, laissant la survivante s’adapter à ce retour brutal à la réalité. « Alright, now take it easy. » Retire sa longue veste rapiécée en cuir, besoin rapide d’une source de chaleur qu’il ne peut pour le moment que lui procurer en la recouvrant de cette redingote antique mais solide. « Don’t even try to take it off. » Impose dès lors son autorité, n’ont plus le temps de jouer à leur habituelle rivalité, sa survie en échange d'une solennité sacré.

En sécurité. Lui aussi soudain, émerge de cette bulle de secours dans lequel il s’était improvisé sauveur de l’insupportable gamine écervelée. Maintenant qu'elle était sauvée, autour de lui, le carnage semblait s’être amenuisé. Corps amoncelés n’était que des cadavres ondoyants en un pathos décharné. Il a récupéré celle qui importait à sa tranquillité d’esprit efflanqué. "Craven", qu’elle l’appelle d’une voix éraillée. Semble émerger de ce cauchemar l’ayant brutalisé, la fulgurante réalité ne laisse pas le temps au répit que seuls les candides ont le luxe de s’accorder. « Yeah, what the fuck, that sums up pretty much this fucking mess. » Prend la barre en main, quitter cet endroit, murmures sépulcraux semblant émaner à la surface de ces eaux maudites depuis la nuit d’horreur macabre. « You seem to be the only survivor. » Œillade aux alentours comme une dernière tentative de repérer une âme agonisant pour sa survie. Mais rien que les vestiges de paquebots ravagés dans un silence terrifiant de gravité. Repose son regard sur elle, emmitouflée, saccagée, pince ses lèvres dans une curieuse sincérité, le regard lourd, accouchant de conséquences qu'elle devra désormais supporter. « I’m sorry. » Sait que sa famille faisait partie des trépassés. Scène horrifique à l’eau rougie de l’atrocité en ruines de tout un clan dévasté. « Try not to move until we arrive. » Tait la destination vers son hameau de loup solitaire d’un eden’s chain à l’écart de la foule et de ces enfers sur lesquels ils voguent au rythme des rames battant la houle de l'hécatombe.
@Yeri Watanabe
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