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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

jack
rising star

BTM
nouvelle ère

sigvidh
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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Eavan Howler
Eavan Howler
{ AVIS DE TEMPÊTE }
faceclaim & © : danielle rose russell & Swan (av) & vixen (code sign)
nature : hybrides mal-aimés ▬ kraken
saisons : jeunesse illusoire ▬ vingt-quatre trente ans
myocarde : palpitant s'affole sous les échos d'un baiser volé & l'âme sœur impromptue torture l'esprit ▬ célib(à terre)
besogne : services loués aux moins désagréables ▬ pêcheuse, plongeuse, passeuse, navigatrice, contrebandière
errance : va où le vent la pousse ▬ sur les flots
# Dim 3 Déc 2023 - 4:04

salt & smoke
hearts covered by the saltiness of sorrow,
vision blurred by smoky memories
Farewell day. What a fucking joke. Comme si acter date spéciale à un concept si flou pouvait le rendre plus appréhendable. Comme si adieux éternels pouvaient faire s'élever les peines dans la fumée, sans qu'elles retombent en cendres sur les cœurs lourds. Gamine tu trouvais ça beau. Admirer les souvenirs s'envoler par les braises pour atteindre ciel infini. Observer les barques s'effondrer sur elles-mêmes et irrémédiablement disparaître dans les bras de Neptune. Gamine tu honorais ce jour comme personne. Préparais couronnes de coquillages soigneusement tel un dernier hommage. Putain c'que t'étais naïve. T'en rirais presque. Now you know. Gosses ignares s'extasient du spectacle, innocents comme tu l'as été. Ça passe la journée en famille, ça rit, ça se remémore. T'as l'impression de pas vivre dans le même monde que ces gens. Tu sais même plus c'que tu fous là. Devant cette barque vide. Vide de souvenirs à brûler - ils sont déjà tous partis en fumée. Vide de présents à offrir - ni la vie ni la mort ne font de cadeau.

Vide de sens.

Vide de tout.

Dernière tradition familiale que vous avez du mal à abandonner. Howler en désarrois. Jour où vous ne respecterez plus cette promesse tacite, signera le dépérissement de vos liens. Alors vous vous entêtez. C'est de famille. Tu sais plus si t'es heureuse de les voir, ou si tu les crains, ces visages trop familiers. Ce qu'ils te rappellent n'est que douleur. Mais passer cette journée sans eux ne ferait que plus mal encore. Fuck it. T'es plus à ça près. Rentrée au bercail depuis la veille, tes heures de sommeil tu les comptes sur les doigts d'une seule main. Cerveau et cœur s'y sont mis de concert pour te faire tourner en rond. T'as même cuisiné. Thermos à tes côtés en témoignent. T'as cuisiné putain. Recette de la grand-mère. Soupe de poisson en nostalgie d'une époque enterrée avec celles et ceux qui l'ont (dé)composée.

Allongée là, sur le ponton grinçant, les jambes balançant au-dessus des vagues, tu profites du soleil terne et fade de l'hiver. Brise marine tente de traverser ta carapace de vêtements pour geler ta chair et tes os. Nez glacé renifle doucement. Tu attends. Sais même plus temps qui passe. Pourrais te laisser emporter par le froid sans complainte. T'as connu bien pire morsure que celle-ci après tout. Ce serait pas si mal, si? Bullshit. Pieds qui s'agitent comme un diable prouvent contraire sans peine. T'es trop bornée pour ça. Œillade vers thermos. Tu peux bien commencer sans eux non? Grondement stomacal approuve l'idée. Après tout, t'as rien avalé depuis la veille, et t'entends déjà complaintes sur ta soupe. "Not as good as hers." Yeah, I know... Te redresses enfin et fais face à la mer. Attrape concoction encore fumante et en bois quelques gorgées. Chaleur se répand lentement dans ton corps. Lâches un soupir de satisfaction alors que t'entends bruits de pas se rapprocher. « Finally. I almost waited... » Ne daignes même pas regarder en arrière. Fixe l'horizon comme dernier bastion.


sail among liars, blame the deniers
if history is dead and gone, then how did we get here?
@Redd Howler  @Roy Howler  @Sade Howler  @Salazar Howler
[crédit; vixen (codes) renegade (ic.1&3) oharagirl (ic.2) klergy (lyrics)]

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▬ the storm that brought me to you


 ((salt & smoke)) 649961769 :
Eavan Howler
Salazar Howler
Salazar Howler
(( kamikaze au degré fou ))
faceclaim & © : t, fimmel. (av. mi vida LUX)
lyngbakr,
cerbère des mers
s'affame des corps
geint l'ire amère
gronde la mort.

S O R T N A R

nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Dim 14 Jan 2024 - 12:25


SALT AND SMOKE
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hearts covered by the saltiness of sorrow,
vision blurred by smoky memories ;; @song
___méninges s'agitent, se confondent en faveur de remords; acide pathologique qui gicle sur restes d'une humanité érodée. v'là que le spleen cogne contre parois méningées comme houle gerbant son écume sur roches léchées. c'est le sacre du pire, sacre du carmin versé; l'hommage pervers d'une tare à jamais creusée.

___traître se terre ainsi sous capuchon de laine, comme ursidé sous graisse fumante. car sous cotons ivoires, perles gelées tombent en lente épopée. cendres de lys tapissent fange sans jamais souffler cierges levés.
averse de pleurs gelés recouvrent ainsi les étoles tannés, sans pétrifier vagues à l'âmes, ces ô divins flots.
ponton grince à peine sous son pesant; comme animal sans ombre, il s'amarre brutalement dans le sillage de l'enfant; elle frappe de splendeur, s'enlaidit de sa ressemblance. palpitant se rate encore, comme s'il en eu posé les prunelles pour la première fois. cervelet-misère, qu'il jure en suppliques muettes. — "and i still wait for you to show some respect... i guess it's overrated now, isn't it?" impudence soufflée qu'il fait tarir dans ses tympans ainsi penché comme un pater bordant l'impudente. geignant palabres en échos, il s'accapare le breuvage pour s'en gorger ses putrides entrailles. spasmes secouent faciès tiré, comme animal à la grogne muette. sur séant, mirettes se voilent ainsi de sa laine tombée, museau à peine découvert piquant l'étendue saphir. latence comble l'incertain, les troubles d'une lignée de tares. — "from the last of our kin, i thought you'd be the last one to show yourself.. " rauque se souffle ivoire, car nuée gomme un instant le masque. barbe, en toison cendre, s'emmêle de quelques cotons blancs et s'agite quand linguale vomit sur lisières, ses fielleuses rocailles. — "how's life on the sea? didn't you miss your uncles, kiddo?" misérable, à noyer ainsi papilles sous moqueries acerbes.  — "by the way, who read you bedtime stories, now?" rictus creuse commissures, quand vile baladin feint douloureuse inquiétude. pourtant, la satyre s'hurle sans image, fait vrombir le rude insensible. il n'est que misère pour amour, ô souffreteux pathétique.  
Salazar Howler
Abel Howler
Abel Howler
haunted house
faceclaim & © : rudy pankow (av&s) daddy
nature : famille (kraken) comme bannière, la suit aveuglé par l'envie.
saisons : (vingt-cinq) qu'il présente, pour dix de plus. pourtant, resté seize ans en arrière, incapable de passer à autre chose.
besogne : terrible (piranha), laissera pas s'en sortir sa proie; par dessus bord avant d'avoir pu toucher au black veil.
# Lun 5 Fév 2024 - 22:55

sometimes, family’s not the easy way out
salt & smoke

Terre en vue comme salvatrice, salut bienvenu après des semaines en mer. Tradition tient au bout d’un fil, moindre erreur brise leur lien mais s’y accrochent désespérément. Pour une année encore, Howler se rassemblent autour d’une famille disparue. Sait qu’il devra affronter encore une fois les erreurs du passé, celles qui ont coûté la vie, regard terrible du pater abandonné. Et pourtant, trépigne d’impatience, à peine bâteau a-t-il accosté qu’il est déjà sur le pont. Se réaligne avec solidité de l’île accueil. Besoin que d’une âme pour compléter la sienne, sait parfaitement qu’elle sera là; depuis les premières lumières du jour, mais plutôt crever que de l’avouer. Et puis au village, rôles reprennent atmosphère plus légère. Supérieurs redeviennent oncles, pères, frères. Matelots à nouveau fils, neveux, cousins.

Sauf qu’il ralentit en voyant premier frère près du double.
Attend son tour, patiemment. Distance installée qu’il n’ose pas interrompre, peu importe à quel point fait les choses de travers. Angoisse des retrouvailles coincées au creux de la gorge, famille complète— ou presque, autour d’un hommage incapable d’affronter. ya don’t get to decide here. ya gotta assume your mistakes.
Sauf que gamin n’y tient plus; veut laisser parasites loin derrière et parcourt ponton branlant le pas presque sautillant. Masque ou pas, préoccupations reléguées au second plan pour profiter des retrouvailles. Ouvre les bras, sourire accroché au visage pour retrouver celle qu’il laissait derrière à regret. ≪ how are ya, kiddo ? ≫ passe le bras autour de son cou, deuxième referme la prise quand il la bloque dans son étreinte. Réponse se fait rapidement entendre quand respiration lui échappe; poing bien placé pour la libérer. ≪ still beatin’ me at wrestlin’, i see. ≫ suit le mouvement, oncle capitaine comme chien de meute, pauvre mouton suit sans réfléchir sur les quais martyrisés par la houle, pas changées depuis leur dernier arrêt. Souvenirs inondent la mémoire et tout lui rappelle la disparue, le sait bien, mais repousse l’instant jusqu’à plus pouvoir lui échapper et récupère la cousine exaspérée; ≪ are we gettin’ an orchestra ‘dis year ? ≫
@"howler family"
[crédit; pinterest; code-- vixen]

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your fault —
Abel Howler
Sade Howler
Sade Howler
w i l d h u n t
faceclaim & © : murphy, (avatar; queensarah -codesigna; queenvixen).
nature : qu’on leur crache cruel amen et la souillure répond kraken.
saisons : plus de soixante-dix ressacs et pourtant, l'écume ne semble balayée que par quarante-cinq aquilons qu'ignorent faiblesse.
myocarde : qu’importe le morne battant, c’est entre cuisses sans lignage que mâle s’égare —froid est l’organe que la sirène brise épars.
besogne : conscience du black veil, guide en eaux troubles et nemrod rongé des richesses d’autres terres —sanguinaire d’autres mystères.
# Lun 12 Fév 2024 - 8:43

salt & smoke,
destiny's stroke.


i c i   m ê m e
l a   p l u i e   c r è v e


         à l'hymne d'ichor fredonne l'ondée, seulement accompagnée du sifflement las du chaland. brume est lourde sur la caboche découverte tandis que se trempe aux épaules pèlerine d'étoffes sombres. en queue d'épis bruns s'amoncelle la rincée de bruine qui marque plus encore les traits osseux du faciès voûté de vertèbres et s'y protège. en habit de silhouette, les escarpés d'obsidiennes entaillent le bâillon de volutes qui étouffe l'alcyon; silence est roi que la nature est reine et l'aîné s'amène.

         lorsque navire heurte ponton, chuchotements lointains se font à présent bruits de gueules trop bavardes alors mutique laisse rame de bois mourir avec fracas au fond du bûcher avant de rejoindre le ferme d'un mouvement leste. manivelles squelettiques et l'accroupi s'adonne l'oreille trainarde aux amarres, aussières sont lourds fardeaux qu'en serpents trempés condamnent rigue à l'immobilité. alors seulement silence se redresse et présente échine aux présents, les céruléennes bouffées par le lointain qui gronde d'y retourner. marin épris des orages que l'on brave sent à l'avant-coeur tanguer ce mal-de-terre qui le prend chaque fois qu'il quitte les eaux; pathos terrible d'une assuétude héréditaire qui lui ronge les os —et répugnance crasse des obligeances qui le privent d'idéaux. dans son ombre, les échos de malheurs partagés alors que marmaille s'agite, « you're a one-man fucking orchestra, kid » d'un cynisme plat craché à la jouvence alors que paluches dégainent du lin la petitesse d'une cigarette faite lueur d'un schéol dans l'aqueux de leur léthé.


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a b y s s
Sade Howler
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