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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
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— won't you come save me, from these red hands and black deeds —

Meora Sveinsdóttir
Meora Sveinsdóttir
equinoxe
faceclaim & © : s. boutella (ava by rage ; sign by vixen)
(( moodboard ))

tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
voix du vent
tu comprendras
nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
errance : cover island + un peu lawfort
# Dim 14 Jan - 14:41


C’est dans les désastres qu’elle a le plus besoin d’eux. Derniers piliers à sa sanité. Echo d’une famille qu’elle a choisie par le passé et qui compose les lambeaux restants d’son unique foyer. Nécessité d’les avoir proches, surtout maintenant que Medea est revenue, le trio est à nouveau complet. Elle en est certaine, même si Sverrir n’avait pas fait les introductions, elles se serraient quand même trouvées, guidées par la sylve des anciens. Reste plus qu’à resserrer les liens qui se sont distandus ces dernières années. C’est le rôle qu’elle a décidé de porter. À elle, de jouer l’entremetteuse entre eux qui méritent tant de se retrouver. Et une tempête n’arrêtera pas Meora. La forêt primitive se relèvera, et elle contribuera à la soigner. Elle l’observe depuis ce qu’il reste de son chez-elle, et pleure… Tout fait mal, mais elle tient et (se) murmure que tout peut guérir –mantra pour (se) rassurer malgré l’hémorragie qui palpite encore.
Il y a toujours des choses prêtes à fleurir sous la pluie, sous les incendies ou sous le froid glacial. Alors peu importe le temps, peu importe le déracinement, elle sent que tout se replantera, dans un champ sauvage qui ne connaît ni barrières, ni chaînes. C’est ce qu’elle prédit dans chacune de ses prières, dans chacun d’ses rituels depuis que l’ombre a volé le soleil. Sombre événement qui leur a rappelé à tous qu’ils ne possèdent finalement rien, et que leurs protections sont vaines face à la nature diluvienne.

Elle les accueillera dans le chaos qui l’a choisi. Le toit de son chalet à moitié arraché révèle la couverture du monde actuel. Les débris étalés à l’intérieur d’sa maisonnée recréent son désordre habituel, tant que les dangers sont écartés. Elle a pu récupérer quelques affaires éparpillées, quelques peintures éventrées, mais ses pigments et ses pinceaux se sont envolés, les fleurs, herbes et racines qu’elle faisaient sécher aussi… De quoi se sentir nue et démunie. Alors elle a reconfectionné des bâtons de sauge à brûler dans des coquillages déjà à nouveau collectés. Dans ce rite alchimique, les quatre éléments sont représentés comme toujours : le coquillage symbolise l’eau, l’allumette qui embrase l’encens le feu, les herbes et la cendre sont la terre et enfin la fumée, l’élément air. Meora veille ainsi à décharger le lieu des énergies négatives abandonnées par les résidus de la tempête. Elle imprègne son corps de la fumigation et laissera le bâton se consumer jusqu’à leur arrivée.

Elle les imagine trop occupés pour faire attention à eux. Sverrir probablement en train d’s’tuer à la tâche pour réparer ce bois tant aimé qu’il a façonné par milliers. Medea doit certainement rassurer orphelins apeurés et maintenir sa nouvelle demeure en état… Les dégâts sont là, parsèment les trépas. Tout le monde touché, les frayeurs sur tous les quais. C’est continuer à s’agiter comme une mécanique automatique qui lui permet de pas s’désarticuler pour l’instant. Alors elle a composé à dîner avec qu’elle avait dans son garde-manger enterré sous le chalet. Le festin s’veut presque royal et dénote avec la situation. L’ichor trouve même sa place au milieu des bougies allumées par dizaines. Comme si elle cherchait à maquiller les balafres causées. Comme si elle pouvait les duper en détournant leur attention d’son art futile crevé sur le pavé… Euh au moins, ils ont des vocations utiles. Alors qu’elle… elle essaiera au moins de rapiécer les liens délestés.



@sverrir dalgaård & @medea blackwood

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half of me has disappeared & i'm still dancing. what 'bout u?
Meora Sveinsdóttir
Medea Blackwood
Medea Blackwood
HAMADRYADE
faceclaim & © : mcgrath (c) queen lux
nature : pour séduire l'obscurité, infrangible vipérine fredonne les runes antiques qui bercent sa genèse légitime, priant pater sublime de protéger le bois de marmaille sans racines ; leviathan.
saisons : trente-sept aurores vouées aux luminescences de la misère innocente, oubliées sous les drames éclectiques des folies adolescentes, bercées par les épiphanies des existences évanescentes.
myocarde : Anaphylaxique bas-ventre se repaît de l’écume nébuleuse des songes, de l’onirisme hanté des chimères qui torturent au petit jour les cadavres du Mal-Amour.
besogne : impératrice et esclave, incube adoratrice de la déréliction enfantine, enchaînée et cajolée dans son navire sacrificiel. fondatrice et directrice de l'institut des impécuniosités recueillies.
# Mer 7 Fév - 16:22

but i'm in the trees, i'm in the breeze
My footsteps on the ground
You'll see my face in every place
entrelacés

lamentations enfantines se mêlent aux plaintes de l’univers
psalmodiant glossalgie d’une seule et même voix
pulse l’horreur des détresses que l’on aboie
lorsque tyrannise la violence des mer(e)s


chut, allons, ne pleurez pas
c’est la terre qui se rend au trépas
du calme, silence, pas d’émoi
c’est l’océan qui nous embrasse et nous noie

orage impossible résonne encore dans les tympans troués par l’effroi de la nuit sans lune. mère sanctuaire berce laconiquement beau vaurien enfin endormi dans les effluves salines. les flots ont assailli cœur, corps et coulent encore dans les yeux diaphanes des obscures progénitures. d’un geste, madone vipérine rassure ; d’un mot, déméter gamine bouture ; puisqu’engeance ne peut rien contre les grands desseins.

à cardes rassurés, pieds envolés
prêtes à rejoindre les cadavres
de sa nature – assassinée.

dermes cellules s’effritent sur les écailles manichéennes, trahissant les souffrances de forêt déité. aux appels sauvages et silencieux, demeure ancestrale reste muette ; aux éclats d’âmes rupestres, rien ne vient se repaître. alors, amphibienne humaine laisse déferler flots sur peau marbreuse, irriguant les vannes pourtant asséchées depuis des siècles de fuites alambiquées. aux inondations lucifériennes, les perles d’opale tombent et se brisent comme le souvenir antagoniste de cette matinée printanière


et si nous étions restés
au fond de nos forêts
et si nous nous étions cachés
au cœur de nos regrets
aurions-nous pu la sauver ?

errance latence mène hamadryade à l’oasis de ses noyades. dans le champ de ruines s’évapore météore qui, peu à peu, distingue la silhouette conjurant les mauvais sorts. les effluves des sacrements spirituels lui parviennent avant même que le visage de la sœur reine n’apparaisse ; avant même que le cœur ne rate façade enchanteresse. « meora » syllabes écorchent linguales comme invocation gracile, plus murmure qu’appel, plus sifflement qu’oraison. présence s’impose lentement dans les vestiges, statue de pierre drapée des linceuls naturels. « meora, you’re here» répète lentement l’hallucinée, fixant son regard sur chevelure de jais. spectre sauvageonne se mire dans l’élue retrouvée, perdue un instant dans les années égarées ;

est-ce hier que nous nous sommes quittées ?

« but everybody is dead »  

sourire sépulcral souligne l’évidente horreur, éploré devant l’immensité des familiarités ravagées.  

« mother is dead »

ellipse accorde folie éphémère puisque dans les ruines sanctuaires, mère se retrouve fille sans repère. fragilité perce, si rare qu’elle effraye, à l’orée de l’âme effarouchée ; à l’orée du drame caressé.

« are we dead, meora ? »

Medea Blackwood
Sverrir Dalgaård
Sverrir Dalgaård
heir of the snake
faceclaim & © : jonathan tucker | (c) queen lux (av et icons), queen vixen (code sign)
who shall gather the smoke
of the dead wood burning,
or behold the flowing years
from the sea returning ?


( music | moodboard )

nature : descendance légendaire de la créature gardienne des flots abyssaux, (( hybride léviathan )) coule dans ses veines de serpent.
saisons : endosse ses (( trente-sept )) années dans toute sa véracité.
myocarde : poitrail s’oublie dans le travail acharné. oreille sensible pourtant y décèle le susurrement d’un bonheur chimérique envolé, condamné à être souvenir gravé sur le bois en éternelle litanie.
besogne : journées besogneuses à endosser rôle de (( charpentier )); le bois plie sous la volonté de son savoir-faire amassé. récemment, promu chef de faction des outsiders au sein de l'insurrection émergeant des eaux.
errance : (( cover island )) comme demeure, île de naissance, île de résidence, île de mort et de la renaissance.
# Mar 20 Fév - 16:06

wild hearts dont break;
they burn.
entrelacés
Tumulte de Dame Nature ayant fait démonstration de sa toute puissance et dévastatrice fureur face aux vivants amoindris par ses supplices. Journée interminable par le travail acharné. Ruines amoncelées dans le hameau où demeure le foyer. Voisinage désemparé se battent pour récupérer vestiges éparpillés. Et dans le tumulte du jour d’après désemparé, la fenêtre vers un lendemain à l’espérance souhaitée. Promiscuité d’ouvriers et d’artisans est un avantage considérable pour braver les imprévus de la force inextinguible de la nature. Le repos n’est guère l’adage des vivants. Équipe au pied levé depuis des heures durant, en avait presque oublié l’heure salvatrice de la fin de journée propice aux rassemblements des être aimés autour de collation enchantée. Fratrie délaissée pour la soirée, eux-mêmes en proie à leur propre émois mouvementés. S'enfonce au loin du hameau voisin, demeure de l'amie devenue sœur vers qui il pave le sentier de sa lourde démarchée fatiguée.

Chalet aperçu, mais chalet éperdu. Tempête de l’a pas épargné, toiture d’emblée remarquée comme ébranlée. Soupir désolé en apercevant la presque ruine à mesure qu’il s’approche de la demeure de la sœur tant aimée. L'esprit mécanique tente déjà de déterminer l’accumulation de la restauration à effectuer. Arrive sur le parvis non sans un tour complet sur lui-même, s’imprégnant des souvenirs enchevêtrés se retrouvant ensevelis par les dieux et leur chuchotement aguerri comme avertissement à l’encontre des vivants délétères. « Meora ? Are you aware your roof is off the hook ?  » S’annonce par une débandade forcenée sans au préalable se montrer. Avant d’ouvrir machinalement la porte branlante, accueilli par un étonnant débâcle chaleureux. Et tout ce carnage ne l’eurent en aucun cas préparé face à la vision brutalement octroyée à ses prunelles exorbitées de surprise instantanée. « ... Medea ?  » Interdit fut le géant aux doigts opiniâtres et au visage émacié de sa longue journée éreintée par le travail acharné. Mirage éperdu à force de la penser dans son esprit embrumé, matérialisée entre ces murs ébréchés qui ne saurait renfermer l’étendu du heurt émotionnel, cassure du poitrail qu’elle seule pourrait recoudre mais qui pourtant l’accentue de son silence torturant. Beauté fulgurante l'assommant de souvenirs ensevelis trop proche de la surface fragilisée. Regard azuré virevolte tel un colibri coriace sautillant d’une branche à l’autre, entre les deux femmes à l’aura le percutant tel le marteau sur l’enclume qu’il fût brutalement devenu. « Well… What a time to be reunited !  » Simulation d’une joie acidulée au milieu des décombres que leur hôtesse a tenté d’amasser pour une réunion dont la sauge embaume l’atmosphère d’une ambiance flétrie de tension affermie. Immobile, pieds semblant être ancrés sur le sol le pétrifiant de faux-semblant. S'adresse à la revenante, le regard vitreux de pensées criards qu'il tabasse à coups de poings aux tripes, lèvres pincées, cherchant ses mots tout en les laissant se délier; « I heard you came back…

How are you ? Do you think about me like I think about you ? Why don’t you answer when I call you in my head ? Why do you ignore me when I enter your dreams ? Where were you when I needed you ? Where were you when I called you ? How are you ? How are you, Medea ? How are you ?

How’s the orphanage ? » Questions éludées en convenance atrophiée. Jambes ayant retrouvé mobilités pour une étrange danse au milieu de la pièce, se frayant un chemin jusqu'à l’amie l’ayant invité, sûrement coupable de cette assemblée faussement innocente d’incongruité. « That’s a lot of food… Did you cook all day ?  » Ripaille foisonnante, détonnant avec les dégâts parsemés. Mais le regard impossible à contrôler. Œillade froncée vers elle, le fantôme de ses nuits le hantant à travers les mers et les terres qu’elle a traversées ces dernières années. Pupilles dansantes entre l’amie artiste et l’aimée insaisissable par son éloignement lancinant. Contrastant avec les braises de ces retrouvailles devinées calculées, dont l’épaule saisie de l’hôtesse subit les émotions refoulées par ses griffes enfoncées dans une inconscience étudiée.
@Meora Sveinsdóttir ,  @Medea Blackwood
[crédit; icon (c) renegade]

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where is the spring and the harvest and the tall corn growing ? they have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow; the days have gone down in the West behind the hills into shadow.
Sverrir Dalgaård
Meora Sveinsdóttir
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tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
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tu comprendras
nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
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# Mar 2 Avr - 15:51


Lorsqu'on a l'impression d'être tellement coupé du monde qu'on se dit qu'on n'en fait plus partie... Ici le silence est tellement profond qu'on entend le bruissement de l'éternité. C’est ce qui vient de se passer. Instant suspendu à l’arrivée de Medea. Irréelle, évanescente. Ses mots n’ont pas de sens. "What? My gods, who died?" Meora perd déjà le fil. Panique qui vient lentement grignoter ses sens, ses nerfs, ses os. Le froid coule à l’intérieur mais la pousse à se mouvoir jusqu’à l’amie perdue dans un ailleurs cruel. Mains se faufilent dans les siennes et le choc des températures est perceptible. "We are not dead, Medea." Iris de charbon cherchent à capturer azurs translucides pour la ramener un peu plus à elle. "You’re alive. So am I. You are here with me." Pression légère du coeur qui bat dans ses paumes. Come back to me. Et elle voit à travers le blême de son amie, les larmes insensées, les angoisses mal dissimulées et la colère refoulée. Meora n’a même plus en mémoire le goût de la stabilité dont on oublie de se délecter ou l’odeur du chemin qu’on poursuit avec certitude. Cette tempête, ce ciel couvert, cet oracle maudit… Tout les perd. Manque de repères amers. Elles ont besoin de force. De l’une et l’autre. Mais aussi de lui.

Sa voix chaleureuse perce leur bulle et épouse leurs besoins. Ou du moins les siens. "Yeah yeah I noticed. Thanks for the head’s up dumbass." Flegme tranquille vite tranché par la surprise de retrouver celle qui hante forcément toutes ses nuits. Et enfin Meora peut sourire de les voir réunis, n’a que faire des silences gênés, des non-dits prêts à se laisser colporter. Les tensions magnétiques devraient les rapprocher au lieu de les éloigner. Et elle lit sur le visage de ce bout de famille, tout ce qu’il voudrait lui dire mais qui ne franchit pas ses lippes. Attentive à l’invisible, elle sait. Décide alors que ça sera à elle de veiller à les reconnecter. "It’s an important night. So yes, I cooked what I have to. I hope you liii…-ke it." Douleur impromptue dans l’épaule brise rythme dans sa voix. Douleur qu’elle rend d’un coup de coude innocent dans les côtes du charpentier épuisé. "But first: you come here… and you too." Geste brusque d’entrainer leurs deux corps contre le sien. Les enlace comme jamais auparavant et retient tremblement. Soulagement dans poitrail se sent, se détend. Le noeud dans sa gorge se délie lentement. Finally, they’re here. Alive. Les fragments de celle qui n’a plus qu’eux comme famille pour les étreindre. Elle restaure ses propres lambeaux grâce à leur présence. Sa peur s’éteint. Rassurée de les avoir à portée, alors qu’elle se sait malgré tout impuissante face au destin. Mais Meora essaye de reprendre, garder le contrôle pour ne pas dériver comme elle l’a fait l’an passé lorsque sa famille a été décimée. "From now on, I forbid you to disappear for too long without giving any news. Or I curse you. Body and soul. Forever. Til your legacy perish at my feet." Souffle fou presque trop sérieux à leurs oreilles. "I love you guys. I missed you… us." Écartement vif, elle s’échappe vers l’ichor qui n’attend qu’eux et qu’elle sert généreusement. Chopines tendues comme si elle ne venait de ressusciter dans leurs bras, consolée de ne pas être désarticulée et seule pour l’éternité. Sourire idiot et regard ardent comme si tout était léger et prêt à s’adonner à plus de frivolité. "Cheers to our reunion!"


@sverrir dalgaård & @medea blackwood

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