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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
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Ivar Chernobog
Ivar Chernobog
a study in sinking
faceclaim & © : a. skarsgard + lux (av) ; c. lispector.
I'm alive.
Like a wound,

nature : colosse trop grand vorace de procès, connu sous le patronyme de Volkov, nouvellement fané par une odieuse faim ; aujourd'hui le voit furie.
saisons : cinquante-et-un hivers, figés dans des glaces qui ne verront plus aucun printemps.
besogne : fier capitaine de la plus belle comète, préside derrière la barre du supernova, arraché aux pognes sales d'un pater indigne.
errance : entre l'île de loi et l'océan roi.
# Dim 21 Jan 2024 - 11:52

night dogs
the way we look like animals,
our skin barely keeping us inside.
Sorgue noire, peinturlurée de lampions ; comme un millier de lucioles qui dansent dans l'éther, et toute cette faim pendue dans les airs. Fête dont l'île se pare, bouches rouges et mille rires dans le noir. Noceurs foutraques à l'uniforme débraillé arpentent les rues, braillards roulant dans tous les vices, en quête d'un pénultième troquet où échouer leurs séants avinés. Ils ont bu, tangué, hurlé, et les voilà recraché par une énième gargote, cocagne encore accrochée aux babines. Mais bientôt la horde se scinde, se brise ; cabotins tentent bien de rallier l'élément dissident, d’entraîner carcasse qui se détache irrémédiablement de la mêlée (sans succès). One more, one last, qu'ils gueulent à l'officier. Bougre éreinté décline une dernière fois et salue là les noctambules, estimant avoir éclusé son comptant de picrate pour la nuit. Rictus stupide qui hante la face éméchée, alors que les pas dévident pour rejoindre une (ô si) lointaine nef et, en son sein, la promesse d'une narcose pour qui il abandonne le reste de l'équipée. Bah – les diables sauront bien continuer leur sarabande sans son auguste personne.  

Adieu à la débauche ; il se laisse escamoter par la brume, quittant l'agitation des artères citadines pour aller se perdre entre deux dunes, goûtant le miel d'un détour nocturne. Marée à la senestre, pieds frôlant les flots, les lumières du port tout en haut, comme suspendues entre les eaux. Paumé sous la clarté d'astres malades, il erre, longeant la mer, l'encéphale flottant dans un trouble délicieux – une fois n'est pas coutume, l'ivresse pourpre lénifie toute l'habituelle lie de l'esprit.

Et sans un bruit, il se fait saisir par la nuit. Talon leste fauche l’éther et vient cueillir une guibolle précaire. Il trébuche, tangue, encéphale imbibé tentant de faire sens du coup porté. Trop tard quand il entend, trop tard quand il comprend. Le sable accueille sa gueule, bouche pleine du fer d'un cruor qui s’empresse de jaillir. Grains noirs qui se gorgent du sang bileux, alors que surprise lui monte aux lippes. Nulle explication ne suit le vice qui lui fait goûter le supplice. Silence sale puis ; bruit de cavalcade précipitée alors qu'une nouvelle rossée vient le frapper. On lui arrache son sabre. Il est seul, ils sont nombre. Tripotée de monstres aux visages déformés, et c'est sa carne qu'ils clament en cette soirée. Rossée sanglante, arcade éclate, caboche détraquée dégrisée déglinguée. Chair pâture explose comme un fruit trop mûr. Le sort a voulu qu'il soit celui qu'ils choisissent, carcasse imprudente qu'on retrouvera au petit matin, flottant dans le lagon (si dame chance lui fait ce don). Mais – si fortune se fait putain, il ne sera qu'un cadavre de plus sur l'île fauchant sa fin. Réflexions vite avortées quand un panard lui frôle de nouveau la mâchoire ; cette fois, réflexe veut qu'il l’attrape et tire ; choc sourd, roule, profite de la confusion pour se redresser. Et les contemple enfin, trois drôles aux gueules barbouillées de hargne, prêts à bouffer de l'uniforme.

Well.

Un pouce essuie l'arcade sourcilière crevée, pupilles dilatées contemplant les possibles ; soudain ça grince, ça hurle dans la cervelle, et y'a comme une famine qui s'invite entre ses dents. Rictus malade sur sa trogne abîmée. Oh, pas d'espoir de s'en sortir, juste de les bouffer un peu avant de partir.
 @Deimos Ackerman
[crédit; r. siken + a. nagasawa]

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night dogs. (deimos) Quhn
Ivar Chernobog
Deimos Ackerman
Deimos Ackerman
~ c e r b e r u s ~
faceclaim & © : jensen ackles + @lux(vava)
"i don't know if i w a n t you.", he said.
"but i do know i don't want anyone else to have you."

nature : furie
# Ven 2 Fév 2024 - 17:28

in a land of death and illimited life
what a few punches could add to the mess ?
yet, today, we howl and we fight
so that tomorrow we can rise and laugh.
n i g h t  d o g s

04/12/675 - we can fight it ! the curse is not always a winner, we can fight it ! when injustice comes and goes around, when we witness what it can do to people we are suppose to protect, it's like a thunder in our corpse, and all we want is to surrend to it, and let it create a chaos among the culprits. but it's possible to keep it under control. do not surrend. never. and the curse shall disappear from our children lives. there is hope. we are hope.
extrait de ackerman’s last hope

saccagent les crevards dans l'ocean de la nuit, alors que sèment les graines de discordes, ceux qui s'amassent, alcool aux lèvres, à danser et tanguer, fête face aux déprimés comme aux gueules cassées qui se fondent dans la victoire d'une nouvelle bataille, après tant de cadavres laissés par dessus bord. près des flammes de la gloire, les pensées vont à la déesse de la nuit et de la vie, tandis que chacun crie à la force des corps armés, et que d'autres s'enivrent à la vue des belles damnées, croupes sous les doigts des plus rugueux, ce soir, certains ne dormiront pas sur un navire.

yet, i could never get the only one i want
so i will try to forget in the arms of the prettiest.

aux aventures du démon, s'empare d'une pinte de plus, tandis que suit des yeux les allées venues des plus belles sous ses mirettes, et s'amuse face aux échanges, lorsque la proie devient chasseresse, que chaque partie se retrouve à l'apogée d'une envie qui les fait luire. n'existe alors plus rien, un monde perdu dans la nuit, une ile blanche qui s'apprête à être témoin des désirs fous de deux amants, quand se laisse entrainer par ses doigts fins, savoure un contact qu'il imagine pourtant appartenir à l'autre. et jamais ne pourra combler cette faim qui le dévore chaque jour, chaque nuit, toujours plus.
d'un homme, l'on ne peut lui faire oublier, quand les fantasmes deviennent convictions, quand les envies deviennent sentiments, quand le monde s'enlaidit sans la belle à ses côtés.

in another life, shall i have what i want ?
could i be happy instead of him ? with her by my side ?


d'une jalousie qu'il camouffle, finit par oublier fil des songes, quand un baiser vient le réveiller, et un bruit l'alerter. au milieu de nulle part, des rues d'une ville en cauchemar, se fait le théâtre d'une bagarre, là où il ne pensait trouver nul gaillard. et sous l'intonation presque trop sérieuse, souffle un wait, i'll see what is happening. à la dulcinée qui s'écarte, quand le spectacle d'un soldat se faisant harceler vient frapper les opales du démon en armure. d'une traitrise à la navy, voit les lourdeaux en surnombre, incapable de se valoir, aucun honneur dans leurs regards, et ne fait qu'un tour dans l'ichor de celui qui gronde fureur divine, alors qu'une main vient attraper l'épaule du premier qui va frapper le patriote. three against one ? that's no where near a good fight, guys ! et d'un crochet, décoche premier coup, quand le suivant se fait contre lui. ne restent alors que deux sauvages face à la horde des bandits, sans le moindre acier pour les aider, le sien laissé par mégarde à la taverne où chantent encore les insurgés.

be it an oath to mankind, or to the family, i will always make sure to use that curse blessing for the good and justice. power beyond human reach, in the palm of my hand, and i should be afraid ? i refuse. with that extraordinary force, i will make the world a better place, destroy evil and restore faith in the law and order. don't be afraid of our situation. we are humanity last hope, when hope is all it has.
to the future generations, i beg you. don't restrain yourself, and let the thunder within our rage storms our enemies away.

ajouts de deimos au ackerman’s last hope

d'un chien égaré, malfrats se retrouvent bien vite à affronter deux molosses enragés, et sous un sourire frétillant avec l'adrénaline, tend son poing vers son partenaire d'armes. shall we show them what a navy officer looks like in battle ? car le monstre se veut avide de sensations, à un tel point que donzelle ne l'intéresse déjà plus.

never would i let down a good talk with my fists.
@ivar chernobog
[crédit; martyr]

_____________________
-- and it wasn't my choice to love you
but it was mine to leave. --

i don't think the moon ever meant to be a satellite,
kept in loving orbite, locked in hopeless inertia,
destined to repeat the same pattern over and over.
Deimos Ackerman
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