sous la lumière des astres,
saint s’est élevé en faux dieu.

____candélabres vivent leurs derniers instants de flammes quand nouveau sacré se décide à fuir mondanité. amiral s’est pavaner devant publique comme attendu de lui. s’est frôler aux vipères. aux futurs ennemis. car derrière les faux semblants se cache l’ambition de certains. la rage des autres. lui-même s’est mis sur devant d’la scène. lui-même à choisit la place. cible à abattre pour vermines marines. homme à détrôner pour traîtrise militaire. le voilà bien seul maintenant. le chemin vers les astres est une voie solitaire.
____c’est vers eux qu’ils s’approchent. vers les siens. vers ses frères. ceux pour qui la confiance est aveugle. ceux qui ne trahiraient pas sa nouvelle sainteté. car nouveau saint est ami, frère, camarade avant d’être supérieur. et si bien vite la solitude frappera gradé, il profite des rares instants de camaraderie. my dear brothers, i think it’s time for me to retire. the serious matters start tomorrow. les mots sonnent comme une nouvelle ère autant pour eux, que pour lui. il salue alors les frères d’accolades camarade. il ne peut s’empêcher de faire des mises en garde plaisantines sur la suite qu’ils réservent à la soirée encore bien loin d’être terminée. il sait ses camarades bon vivants. et dans des occasions comme celle-ci, l’excuse est trop belle. marek dernier mousquetaire salué car présence de la dulcinée rappel funestes souvenirs. amiral garde pourtant les apparences auprès d’lui. se cache lui aussi dans les faux semblants. dans la mascarade d’une normalité qu’il ne l’est plus depuis quelque temps. trop longtemps. bella. lâche-t-il alors qu’il baisse simplement caboche. salutation minimale. bonnes manières qu’il garde. mais rapprochement qu’il s’interdit. sûrement qu’avant il se serait permis le baise main pour attirer l’attention de la belle. pour tenter de faire frémir quelque chose en elle. mais aujourd’hui, il se l’interdit. s’approcher d’elle est devenu dangereux. est devenu souffrance. rappels aigres de la gangrène qui le ronge depuis une éternité. rappel aussi de la blessure. du palpitant broyer, tabasser, piétiner. tant de choses qu’il ne digère pas. tant de choses qui rendent palpitations crevardes.
____enfin, il la quitte des yeux. enfin, il se dérobe d’elle. derniers regards jetés aux frères d’armes et amiral s’en va. la nuit absorbe alors gradé qui retrouve l’ombre. tourne le dos aux flammes qui s’éteindront bientôt. tourne le dos à cette flamme qu’il voudrait éteindre.

i see the pain in your eyes
drifting away from my sight

aux espoirs d'un regard, les effluves du chagrin, et face à cérémonie avortée, se tient droite et forte auprès de la moitié, quand sommeille l'envie de se laisser emporter, qu'à jamais ne restent que les brides de souvenirs, quand la mémoire est vile, qu'elle ne sait oublier, ne sait que pleurer sans montrer moindres larmes, face à son âme qui se fissure, face à son coeur qui se fracture. il est là, en héros, remercié pour actions, lui qui demeure grand homme, quand les dieux le choisissent. il est là, en vrai roi, face aux pieux qui l'adulent, quand couronne de lauriers vient poser sur sa tête. et dans un secret acharné, rêve de se tenir à ses côtés, d'être son roc, son soutien, plutôt que le roc qui détruit. mais elle sait, elle ressent. depuis ses derniers écrits. il est fade, ombre d'un fier, qui se soumet à sa parole, quand ne peut plus le sauver, quand ne veut que le trouver.

is it the only way we can see each other ?
one little nickname and the face of the doomed ?

sur chemin du retour, ne peut se résoudre à laisser les larmes de son myocarde l'emporter sur les fadaises du devoir. et dans un soupir, vient chercher l'oreille de monsieur son mari, pour lui annoncer les noires pensées qu'elle a su voir dans son amiral. go home, i need to know... d'un regard, fait comprendre. si wernher est ainsi, elle se doit de le sauver, et avec sa compagnie, ne saurait le voir se livrer. s'ils sont mousquetaires, au coude à coude, elle reste une confidente depuis toujours, bien qu'elle cache son alliance qui s'étire au delà d'une quelconque amitié. et laissant vogelsang repartir ou l'attendre, elle bifurque, s'en retourne là où se trouve l'amiral.

don't shut me down, i can't bear it
let me show you i still care.

aux infâmes, aux vilains, s'ajoute maitresse des coeurs émois, quand défie les devoirs après avoir saccagé celui qu'elle ne peut oublier. d'une alliance à son doigt, se retrouve coincée. entre l'amour et l'amour. entre le devoir et la passion. se fait reine des envieux, cauchemar des amoureux, et s'en veut plus que tout, quand prie tous les dieux, tous les cieux, qu'il ne la repousse pas, qu'il ne la déteste pas. alors quand claquent les talons face à celui qui se replie, finit par attaquer, finit par supplier wernher ! please... wait. se bousculent les sentiments, les larmes et les émotions. se bousculent les blessures qui chavirent sous son regard, quand paroles viennent étriper le reste de son âme. et s'approche sans oser, et tend la main sans y croire. d'un homme merveilleux, en a fait un martyr.

i know i shouldn't, but i still love you.

i know i... i said a lot of things... but... i can't... i can't bear watching you like this... et se jette sous les crocs de la bête qu'elle a enragée. qu'elle a blessée. tout ça pour un coeur qu'elle ne pourrait avoir, et qu'elle demande tout de même, telle est la nature humaine.

and one day maybe
i will be punished.

aux astres se mélange fuyard
embrassant nuit salvatrice.

____nouvel amiral se recouvre de nuit comme fuite vers l’avant. comme pour s’échapper au plus loin d’elle. tentatrice devenue maudite malédiction qui achève le tout puissant. la carcasse qui semble être plus fragile quand elle est trop près. quand l’corps appelle le sien. quand l’coeur palpite pour elle. pourtant machine brisée par les mots. par la violence d’une réalité. par la vivacité d’un mort qui ne l’est finalement plus. ô tout puissant a myocarde teinté de noirceur. il se voit dévoré par gangrène affective. sale poison qui ronge la chair. les os. c’est lui tout entier qui se voit terrasser par l’affectif. mais de toutes ces choses, c’est elle qu’il maudit le plus. c’est contre elle que rage bouillonne. c’est contre elle qu’il aimerait déchainer violence. tourmente n’est pourtant pas assez forte pour que vagues se déchaînent contre le peu qu’il reste d’eux.

« please,
let me disappear
with this night. »
pensa le maudit.

____et prières tombent dans l’oublie quand la belle rattrape malheureux. avant que nom soit prononcé, il s’arrête. parfum souvenir qui caresse naseaux. se souvient d’elle aux creux de ses bras. odeur qu'il pensait faire sienne. le poing se sert au souvenir. oublier. il veut tout oublier. it’s a bit late for that, don’t you think? seul le visage se tourne vers elle. il est froid. distant. et pourtant, la rage se veut brûlante. elle gronde au fond des tripes. elle brûle myocarde crevé. mais la façade se couvre de glace. devient rempart contre les forces qui l’animent. you shouldn’t be there. animal grogne doucement. repousse la belle qui se jette sous les griffes. qui se sait coupable de la fureur. he’s going to asks questions. mensonge qu’il ne veut pas révéler. traîtrise qu’il veut garder pour lui. pour eux. secret qu’il veut emmener au fond des océans quand mort viendra. and i can’t bear to lose him too. l’animal baisse la tête quand les mots sortent. ça écorche à vif. ça saigne. ça arrache quelque chose en lui. cette souffrance qu’il balance. et qui résonne trop fort dans la carcasse. so go back to him. to your husband. cynisme froid. rappel des ses dires. de la lettre. de la réalité crevarde qu’ils doivent accepter de nouveau. mort n’est plus. mais frère il reste. alors wernher retrouvera fraternité pour oublier celle qui le tourmente.

is this really what you want ?
to let things end in a bang ?

et dément s'éprend de cette folie nommée passion, quand tambourine dans sa cage d'acier, face aux fureurs du messie venu en ange gardien quand le monde courrait à sa perte. l'homme à la tête du monde libre, s'écrase face à la flamme d'une autre vie, réalité éphémère qui était la leur pour un instant. aux funestes qui s'enchainent, aux larmes qui défilent, ne sait plus vivre dans dualité oppressante, quand est pourtant source de tous les maux, carde malin d'un monstre marin, qui emporte avec lui les derniers fragments de l'âme d'un saint. don't be... don't be like that... you know i had to... et sous les paroles de l'amant, se retrouve démunie. les mots en couteaux, saccagent l'organe déchiré, qui se meut dans l'ichor de la dame, quand vient la mort frapper. si seulement tourment pouvait se prendre d'amour pour l'espoir, peut-être palabres de son amiral ne seraient pas aussi destructrices. yet, here i am. after you, leaving him alone. et claquent les talons de quelques pas rapprochés, qui hésitent face à l'ampleur de l'instant, et ce qu'elle lit dans le regard de l'amour.

for he is my husband,
and you are his brother.

yet, i sometimes wish
you could have the ring
instead of him.

wernher... you didn't lose me. lit les lignes, et entend la douleur. voit la souffrance. ressent le malheur. dans l'instant nuage d'une parenthèse qu'elle espère éternelle, s'autorise le mouvement qui lui fait pourtant si peur, et vient chercher cette main qu'elle attendait avec entrain, sans craindre l'ardeur, ni la fureur de son bel ami. please. i know i hurt you, but... don't be the man i know you are not. don't be the one that will push me back. don't become someone else. you are my friend, you are my lo... hélas, mots se meurent dans la linguale de la grande dame, qui laisse entrevoir les larmes d'une poitrine saccagée. you have been by my side for a lifetime. and even more the past five years... what we have... what we had... is dear to me. mais tremble le doigté, de la mondaine effarouchée, sur le fil d'un destin prêt à être tranché. n'est plus qu'une femme qui hurle à l'agonie, dans le silence le plus profond. and i had no choice. you know that... what could have i done ? divorce a dead man ? et sur joues insensées, demeurent les salées. car face à lui, ne se retient de montrer qui elle est réellement.

as important as the sun
i can't bear to lose you.