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;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer. soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
o, lady death once told me i have the right to love her but never should i stay long enough for her to fall in love with me.
i n t h e e y e s o f t h e s e a
21/02/251 - in the end, i did what i had to, but never shall i forgive myself, for the atrocious act i just commited. and by the end of this entry, i will meet my fate, and never come back to this realm. but for the the future generations, you all need to know that. we, as cursed ones, are not immortals. for the past years, some of us experimented what humans call death, and what we merely call sleep. but be aware that the grim reaper is vile, and shall we give her everything, she takes more each and every time, until nothing is left except our hunger for the all-mighty justice. my brother, was not my brother anymore, and today, my brother is no more. please, never forget. death kills a part of us everytime we experience it. and fire is, then, the answer for everything we did, as fire cleans our souls and bodies until nothing is left for the curse to return to.
extrait de ackerman’s last hope
aux damnés des marées, justiciers des contrées, se font maudits par lignées, en soldats égarés, rassemblés face à elle, celle qui guide chaque pas, celle qui brandit les épées, celle qui souffle les idées, qui fluidifie la pensée, qui rassure les mortels, et s'empare des immortels pour les faire maitres d'une destinée face aux déboires du monde et à la gloire des plus grands. drapée de noir, resplendit face au soir, quand lames des soldats ignorent les mesquins, s'enfoncent dans coeurs hérétiques, pour ramener paix sur les mers, et faucheuse dévore mécréants anéantis, quand furies déversent justice en semblants de haine face au désespoir qui se terre dans le coeur de chacun. et sommeille le héros, sous les airs de démons, face au destin qui l'attend, et la mort qui le guette, alors que dernière entrevue s'est soldée par miracle, et que d'une étreinte, est revenu à la vie. pourtant, saccage l'encéphale, ce songe éternel, d'une muse égérie devenue meurtrière, aux pouvoirs identiques. d'un souvenir qui s'imprime dans le coeur d'un guerrier, revoit les derniers instants avant de se réveiller, d'une beauté renversante, femme qui n'a pas vieilli, et les traits impeccables de son regard dansant avec les vagues de ses iris. et d'une incertitude, l'amour devient la mort. et la mort devient l'amour.
only one person could help only one could understand.
aux lueurs chevaleresques de la cité des lumières, en ile majestueuse, reine attend ses vaillants, et d'un démon s'empare du pont, quand se précipite presque acharné, vers les bureaux du sang, l'ainée en pionière face à ce qui change l'ichor, face à la malédiction qui s'empare d'une histoire, d'une famille, et de vies. pousse alors battantes dans un espoir de la voir, comme un deuil de lui faire savoir, et clame avec bienveillance éternelle pia ! how is my favorite sister of all the sisters i could have had ? s'anime d'une folie, comme à l'accoutumée, se veut d'un malin, face à la plus maligne. et se fait d'une alliée, un éloge de damnés, de laquelle il ne peut que parler sans mentir. car l'olympe est de loin la merveille du divin, quand les chants des frangins ne font que survoler les tréfonds de leurs noms. après tout, styx est rivière des morts, deimos terreur des dieux, et nikita, victoire assurée. mais sans la demeure des immortels, personne n'entendrait jamais parler des autres. et sans olympia, les ackermans seraient depuis longtemps tombés dans l'oubli. i need to talk to you. et s'assombrit la voix, pour lui faire comprendre qu'il ne s'agit plus de ses frasques, mais de bien plus important.
we all read it. the story at the beginning. twin families and their failed attempt to save the world, by using the god of the seas and the doom of the world. the secret we once shared with others, that we now lost contact with. yet, lady death showed me the untold truth, by allowing me to rest in her arms for a night, just a few hours. and as painful as her embrace was, i realized i was not the cursed one, she was. my dear fallon the one my brother married, fallon chernobog. she was as deadly as she is pretty, as lethal as my ferocious blade, and armed with my own flesh, water in my blood, she showed me the eyes of the sea. and now, we know.
ajouts de deimos au ackerman’s last hope
sous le regard de l'ainée, déballe sans mal les farandoles des furies, face au trépas d'un rat qu'il se devait de ramener en vie. en détails face à celle qui connait déjà son béguin inavoué, n'omet rien, ni l'impression d'une illusion, ni la pression face à sa chair, encore moins la stature de l'opposante, et sa lame plantée dans poitrail, quand les vagues de ses yeux attristés ont compris qui le démon était. it was... i would have trouble describing it, to be honest, but i couldn't move, and i felt my flesh tearing apart. clearly, i don't think i've experienced anything more painful that that, in my whole life. but... what was weird was... this feeling. not talking about my burning chest, but... it was familiar. almost as if we were... alike ? s'empare de l'esprit, la simple idée, celle qu'il refoule, celle au bout des lèvres.
_____________________ -- and it wasn't my choice to love you but it was mine to leave. --
i don't think the moon ever meant to be a satellite, kept in loving orbite, locked in hopeless inertia, destined to repeat the same pattern over and over.
they should know whom to blame when the sky falls down upon them
( music | moodboard )
nature : noyée par sa mélancholie faisant taire sa furie, humaine gravée dans un marbre effrité au milieu de ruines familiales amoncelées en ravage destitué.
saisons : saisons trépassées depuis (( quarante-cinq )) années, elle les voit ainsi, inlassablement défiler sous son regard assombri d'épreuves accumulées.
myocarde : mari éteint, astreint au silence du défunt que l’océan a englouti dans le secret de sa faute pêcheresse. (( veuve )) aux yeux de la mondanité.
besogne : représentante de l'autorité aux futures générations à l'innocence bafouée; directrice adjointe de l’école de guerre et enseignante de sciences naturelles.
errance : l’île de naissance et de toutes les possibilités, (( lawfort )) comme résidence en éternelle souveraine de ces terres.
You sing a shallow song With every wasted breath Your head's so deep below The water which you tread 'Cause how I've been and how I'm not We're all the same, we're all the same
in the eyes of the sea
Aléas du temps s’écoulant inexorablement dans l’immensité de ses journées surchargées. Déni impossible à avouer, s’occupe à s’en oublier. Jusqu'à l'arrivée tonitruante du frère béni. Lieutenant des mers accueilli en fausse nonchalance exaspérée lorsqu’elle n’était qu’amour et volupté. « Deimos ? » Quelque peu interdite de sa visite, non par le fanfaron qu’il aime être, mais par sa présence peu coutumière. Fratrie bien trop occupée à besogner sur les mers pour venir voir leur sœur citadine aux habitudes sédentaires. Mais liens indéfectibles font que même la distance ne peut atténuer les liens et leur sang bouillonnant d’effervescence ancestrale. « Especially the only sister you have. » Tournoie autour du bureau boisé dont elle range des documents administratifs alambiqués. Puis sa voix était alors tombée soudainement dans les graves, suscitant intérêt inquiété de l’Ackerman dont la curiosité fut titillée. « Why ? What happened ? » Mille scénarios apparaissent alors dans son subconscient armé, s’attendant à tout et son contraire, se blindant face à l’insoupçonné et l’imprévu prohibé.
Récit rocambolesque du cadet. Chaque détails enregistrés en une affolante accalmie de ses traits impassibles, tandis que ses pensées bouillonnent en faisant relier les points du mystère de sa vie. Identité de la némésis mentionnée comme une vague de souvenir qui l'asperge de relent salé. Traîtrise du cœur, frères aveuglés par l’aura d’une ensorceleuse les ayant pétrifié de son jeu d’échec mortifère. Voici le dernier en ayant fait les frais, déchirure émotionnelle lui faisant grincer les dents par sa description macabre des sensations ressenties lors de l’altercation hasardeuse. « You don’t make any sense…What do you mean familiar ? Alike ? Come on… » Se lève du palanquin grinçant, troublé par la soudaine effervescence de la scientifique presque survoltée. Cent pas exubérant l’aidant à réfléchir sur les événements énumérés. Semble presque pouvoir toucher solution du bout des doigts, mais force imperceptible l’empêchant indéniablement de gagner du terrain. « It’s impossible, Deimos. Unless… » Silence brutal, tourne le dos pour y retrouver son bureau et ses incalculables notes éparses. Derrière, un placard dédié à sa bibliothèque personnelle et professionnelle. Sur l’une des étagères, dossier massif au titre absent, ne pas attirer les soupçons. Ce n’est qu’en l’ouvrant que la débandade de feuilles éparpillées semblait se battre pour respirer. Notes prises du carnet retrouvé ayant appartenu à leurs ancêtres, héritage ancestrale nécessaire pour ses avancées quotidiennes. Fouilles intempestives, mais ne tarda pas à retrouver mention qui jusque là était resté voilé par l’énigme retranscrit. « Maybe it’s a dead-end, but it’s worth checking. » Tapote écriture manuscrite dont elle avait copié la reproduction mot pour mot, entouré de notes et schéma illisible à part pour la propriétaire exaltée de l’écriture atrophiée. « That’s what I thought… Look, those are exactly the symptoms you described. One of our ancestors has already experienced it. But what was it ? Some kind of witchcraft ? Or… is it linked to… the curse ? » Mentionner sorcellerie et malédiction pour son esprit cartésien, pure folie si ses comparses du monde professionnel aux pensées rationnelles l’entendaient. Mais pas avec lui. Le frère aimé avec qui elle peut s’épancher sur les théories les plus diverses et variées. Frère qui venait de franchir une mort que seule sa condition lui avait évitée. Estomac noué jusqu’à en ressentir l’anxiété lui nouer la gorge d’amertume contre l’ancienne belle-sœur, animosité instinctive après tant d'affection gâchée. « Deimos, look at me. » Force le regard à en verrouiller pupilles dans celle du frère brisé par un amour qu’il n’a jamais pu concrétiser. « Are you alright ? » S’inquiète sans le dissimuler, dépassement de sa moralité pour son sang invétéré envers qui elle pourrait affronter tous les démons de ces contrées. « I can’t believe she did that to you… » Soupir exaspéré en détournant le regard vers son bureau amoncelé des copies du carnet éparpillées. Main qu’elle fait passer de son front à sa nuque en irritation contenue. Rogne perceptible face à ce frère qui a dû subir une souffrance indescriptible. Mais comment va ton cœur sans arrêt en ruine ?
@Deimos Ackerman [crédit; icon (c) vocivus, lyrics by as it is.]
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-- "You know, hope is a mistake. If you can't fix what's broken, you'll go insane."
o, lady death once told me i have the right to love her but never should i stay long enough for her to fall in love with me.
i n t h e e y e s o f t h e s e a
12/04/464 - it was like... like i wasn't even controlling my own body. as i sensed my brother's touch on me, everything started to fall apart. my own blood as a weapon against me, and the reaper soon to be met, as the pain was like no other. never forget. blood is water, and water is under our control. never fight within each other, or one will always meet the worst end possible. and even if the curse save me, keep in mind. we need to find a cure. something... anything.
extrait de ackerman’s last hope
et d'un sourire, se fend faciès de celui qui a rencontré hadès. un brin de bonheur, dans un monde qui s'effondre, et la clameur des héros, face à l'enfer visité. aux récits épiques, se forge un destin, le héros de toujours, un démon aux entrailles de la terre, face aux flammes de la mort, et au regard de la déesse. et si le souvenir est flou, l'assurance est certaine, il est de la fibre des plus grands, pour avoir vaincu l'immortelle. et d'un néant, être revenu, quand tant d'autres s'y perdent à jamais. là est le véritable pouvoir de l'ichor tant choyé, une marque de suprématie, la survie face au destin des damnés, et l'espoir de contrôler sa folie, quand l'orage semble prédire le contraire.
but with her by his side how could he fail ?
aux vices de sa semblable, et le rappel mesquin de l'acier en son âme, s'en remet à l'adelphe qui se laisse prendre au jeu des énigmes cachées, et des indices parsemés dans les pages du journal tant visité. aux détours des parchemins comme des feuillets qui virevoltent, voit l'ainée s'affairer à la recherche de son trésor, tandis que glissent palabres hors du gosier you really think... ? mais n'a de temps de terminer question, que déjà le sang s'agite avec véhémence. comme une prouesse des infernaux, la marque de la mort dans le livre des anciens, et se précipite auprès de la reine, pour y découvrir le secret posé à l'encre éternelle sur le papier du livre de tous les dangers. that's it ! that's what i went through. my blood as a weapon used against me. that's the proof she... she is a fury. they all are. her family, our family... aux familles jumelles de l'ancien temps, se dresse désormais un secret dévoilé, capable de ravager continent, comme de sauver celles et ceux qui partagent déjà le plus grand de tous les secrets. that's why we weren't allowed to... conceive... et réalisation se fait d'un passé oublié, d'une étreinte abandonné, dans une existence rêvée, au sein de laquelle il aurait pu être heureux.
in the palm of our hand lies the power of gods. the ability to take control of our opponent very blood, to cut through the flesh, and make them meet their end. far from a curse, this is a blessing, her legacy, that she gave only to us. chernobog, ackerman, we are her children, destined to make the world a better place. we don't have to fear our true nature, as it is the blood of a goddess that runs through our veins. imagine. the great navy, getting rid of every enemy with a power beyond imagination. who could even stop us from serve justice ? my dear family, please. don't restrain yourself. we have to embrace this blessing.
ajouts de deimos au ackerman’s last hope
et le rappel à la réalité, sous les traits d'une soeur en émoi, l'inquiétude sur son visage quand cadet se retrouve perdu dans les pensées d'antan. l'interdiction de toute relation, comme la fureur de ses sentiments, face à la réalisation qu'explication ne tient ainsi que dans quelques mots, un conte datant des ancêtres, pioniers de l'ichor. ô destin au cruel dessein, incapable de laisser le vaillant tenter de conquérir la guerrière.
even if she killed him
he is still obsessed.
sorry... it's just... i realised why i was forbidden to... ne peut rien dire, ne peut le prononcer. le coeur assurément touché par la grâce et la férocité d'une femme au cruor jumeau, et au regard divin. en oublie presque la première raison de sa venue, et le devoir qui en incombe désormais au duo. we have to tell everyone ! mais sous les opales de la blonde, en perd mots. face à son attention, paroles semblent décalées. she didn't recognize me, you know... not at first. i think that's why she did it. et passe sénestre sur épaule sororale, avant de souffler dans une supplique presque dissimulée don't be mad at her. mais connait les tourments de l'ainée, alimenté par ses confessions nocturnes, quelques lunes auparavant. besides, we need to decide what to do with all of that. et dans un rire funeste, marqué par les nerfs encore à vifs face à la blessure du passé, s'en vient à réciter phonèmes à ne jamais dévoiler. can you imagine it, pia ? i... we... we can't die. not really... how crazy is that ?
_____________________ -- and it wasn't my choice to love you but it was mine to leave. --
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