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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
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— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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Fallon Chernobog
Fallon Chernobog
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P O W E R

when you move
you make my oceans
move too


nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
errance : à souveraineté de l'ondine (a)dorée; comme à sainteté de la terre militaire.
# Jeu 1 Fév 2024 - 13:07


LOVE IN THE DARK
-------
Don't try to change my mind
I'm being cruel to be kind;;@song
___saveurs de vide, reflètent pâleur de son égide; bel acier a la solidité d’un coeur de bête, et jaseran de chair étouffe ses échos de rien. éternité amputé de fragilités, fait résonner au loin clairon des affres; — à quoi bon les souffrances aux finalité d’errances? à quoi bon les souvenirs quand il n’y plus que l’avenir? à quoi bon la justice sans le compte des solstices? à quoi bon l’émotion sans amour-passion, un coeur qui ne bat plus que pour soi-même, une rancoeur sans pardon ferme, des choeurs qui ne chantent plus de je t’aime?

______il me manque le temps;
______où l’air me donnait la vie
______avec promesse de mort


et il me manque autant,______
que nos nuits d’envies,______
et tes mains sur mon corps______


______et je manque déjà les futurs printemps,
______mon coeur qui n’a pas assez servi,
______et les noms inconnus de mes remords.


___ chair simple s’avance, savoure l’heure qui passe sur corps qui trépasse; minutes sont folles, presque frivoles. pluie battante contre beauté craquelante, masque se fissure sous belle usure. humaine de carne et d’os, de nerfs et de veines; elle est fragile éphémère, loin de son éternel enfer. sur ses pas, elle vagabonde; imagine ses rires d’enfants couplés à ceux qu’elle n’a jamais entendu, de ceux qu’elle n’a plus attendu —  

and i smile for i could have sworn
hearing you calling me wife,
in another time, another life.

___ éclanche se dépose contre jambage de l’humble garage; chambranle l’accueille tandis que chamade se vautre contre écueil de chair. ainsi faite, elle se souvient de ce qui lui était cher; ainsi faite, elle réalise sa défaite. « that’s a fine looking boat you have here. » that’s a fine looking horse you have here. faible sonore, vulnérabilité transpire des pores. he already knows. alors sourire embrasse les muettes quand silhouette s’évapore sur plancher qui dort. « i found out what your heart desire — truth is… i’ve felt it, i still do now. it’s so.. soooo intense, so alive. » à coeur lié, vérités dépliées. « one of the joy of being human all over again. »

but there is a higher one…

___ à deux mètres, à deux pas, à deux souffles — corps contre coeur, dégriffée saisie puissante paluche et dépose en son creux, bleu réconfort; philtre trésor. fin de ses torts. « i know you know what this is.. » chant solennel teinte la voix quand flou s’empare des prunelles, que dextre extirpe l’acier à ceinture et que lame miroite sous bel aurore. « …and i know you know what to do. » céruléennes exhalées, peine étalée. thémis réclame justice, que sur son âme retombent préjudices. save yourself. save them all — finish me off.
(c) code -- vixen
@salazar howler

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-- oceans apart (( salazar )) 5jtb
in your sword
still beats a heart
Fallon Chernobog
Salazar Howler
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(( kamikaze au degré fou ))
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lyngbakr,
cerbère des mers
s'affame des corps
geint l'ire amère
gronde la mort.

S O R T N A R

nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Dim 4 Fév 2024 - 14:48



D G H
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all is burning, all is vanished,
my kindgom that once was. @FORNDOM
belle sonate grince à la faveur de milles sorgues; cieux bruns font ainsi tombée de ruines, couvent valse des noctambules et chants d'insomniaques. bacchanale saphire déblatère là ses contes, pour draper présages et quidams éperdus. belle lune, ô maudite rougie, fait gerbe de lueurs vaines; car accablé d'haleine, astre pique sans blanchir, brille sans blancheur. blasphème, quand belle s'enlaidit et que petits soleils s'en moquent.

et sous ce tintamarre d'orgueil, couché, l'animal gît. sur hampe de bois, carcasse raidit l'échine; babines salivent car portée au museau, bête ronge brindille et méninges. à ses côtés, yole sculptée fait ouvrage funéraire, comme vaisseau navigant styx. et dans le muet lugubre, où falots chancellent, vogueur vagabonde. dans caboche, myriades d'horreurs s'amoncellent, glapissent leurs immondices dans grâce délétère. furieuse fait don de son portrait; déité désabusée, ô belle junon de jurons. ainsi, psyché se veut océan sans chaînes, où couperets forment vagues géantes. jupiter s'hurle vanité quand des cieux pleuvent ses aiguilles-éclairs. cotons bistres brouillent vision, façonne corps léthargique dans l'humble cauchemar. ainsi, nerveuse mine fait masque tiré.

soudain, percée se siffle en phonèmes de jadis. — "that’s a fine looking boat you have here" garde mutine, ô gargouille de sel. — "i found out what your heart desire — truth is… i’ve felt it, i still do now. it’s so.. soooo intense, so alive." palpitant freine, cadence gelée alors que beau timbre entache l'endroit de splendeur sans reflets. instinct se désagrège pourtant, car elle est bourrasque pour un rien. — "one of the joy of being human all over again." sentence le condamne, cisaille battant grossier. et sa chaleur s'en vient à pas velours, l'effluve avec. alors, museau s'agite enfin; œillade la frappe de biais; l'apparition l'abîme encore. élan tapageur, quand d'imprévisible manigance, il se relève sur séant. échine ronde, fait de lui monstre informe. ursidé au souffle bas, laisse léonine se quérir aux pieds et paluches ouvertes. mandibules cessent de geindre mais grincent comme si muselière dérangeait soudain l'instinct. — "i know you know what this is and i know you know what to do" mêlée de miel quand elle fait peser contre paume, poison en fiole. jamais, mirettes ne se détachent de l'intrusive; jamais palabres ne s'échappent pour rugir son trépas. il n'a d'gel que pour dame de ses songes, châtiment pour belle de son âme. l'un versé dans l'autre, il ne se passe rien sous l'égide d'un chronos fasciné.

ils se racontent milles contes, s'accusent milles torts
et s'aiment de milles morts.


psyché s'agite, chahute l'enfant de pluie, l'homme d'averse. dans cage d'os, brûle l'organe-cœur pour qu'enfin.. paume se referme sur l'opium. faciès ridé de nervosité, fait tressauter pommette jusqu'à tempe. mais sans mots toujours, v'là qu'il s'en détache. comme d'une vile courtisane, il expie là faible râle las; commissure s'amuse d'un rictus aigre quand il cavale lent pour s'en défaire de plusieurs lieues. — "human.. and yet, you still smell their blood." orage implose quand rauque gronde; feu du ciel s'enchante ainsi comme éboulis de rocailles. il la fuit et l'ignore. museau contre nature trempée, il inspire pétricor comme javel. — "it's that easy, mh? you give me the remedy and i finish you off." vibrent cordes monotones alors qu'il enfle buste sans jamais faire face. dans la lueur du falot, animal dresse fiole pour que milles reflets attraient ses iris. — "do you remember every death? every thirst of blood?" miel fume sur lisière de babines, alors qu'il joue de sa babiole comme vulgaire breloque. — "did you ever seen yourself, when cursed? oh boy, you sure enjoyed it. the thrill, the divine omnipotence.. oh yes, you suffered but hell you were addicted to it.. -- i know it because i was you." dernières syllabes plongent sans échos, révèlent abysse sans formes. c'est un jadis sale, quand unisson de leurs cœurs, maudite l'en aura fait bagnard inconscient, malade éveillé. soudain, pathologie frappe méninges comme éclairs de cisaille. — "and now, all you are is weakness." susurres lâches, quand verve se teinte peu à peu de fiel. ô diable, qu'emporte cet enfant pour les fonds. car v'là qu'il s'éveille, capitule kamikaze et jouit. — "what can stop me now from rising tides and call the god of the sea? what can stop me from slauthering your whole world. you crew will be slaved and so will be every innocent soul that chance puts on our path. -- vacarme fiévreux, pourtant germé froid. you will live so you can see what i'm about to do and how i will feel about it." sérénade atroce, que fait veiller malin et hurler meute au loin.

— "or.. take it off."
rauque crache miel, fait fusion comme métal blanc contre forge. car fiole désormais, disparaît derrière cuir tanné et animal, carnassier avide, se retourne pour contrer voile de nuit. — "take off your ring and stop me from doing it." charivari atroce; belluaire de mort. — "pick your coin."
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ft. @fallon chernobog
Salazar Howler
Fallon Chernobog
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when you move
you make my oceans
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nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
errance : à souveraineté de l'ondine (a)dorée; comme à sainteté de la terre militaire.
# Mar 6 Fév 2024 - 14:47


LOVE IN THE DARK
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Don't try to change my mind
I'm being cruel to be kind;;@song
___litanie des nuits sans soleil, chants d’esprits aux chairs ravies par le satan; nie lumières de bouche vermeille, léchant saveurs de fer avec envie de titan. que prières s’éternisent où coeur s’enlisent; que bonté éclaire les vaincus enténébrés, que depuis leurs enfers divins soient célébrés : délivrez-la du penchant saigneur, de l’appel du mauvais seigneur; prenez lui l’envie, et la vie avec, rendez lui les torts, et la mort avec.

______j’ai épousé de mon corps tes démons écrasés,
______tes pensées vagabondes, tes envies furibondes


je sais par quels excès, je t’ai fait satisfait,______
— et je sens encore le sang sur ton coeur.______

___ délivrance amputée, repentance rejetée; créature en croix a le coeur misérable quand il l’accable de sa rancoeur. rien ne soulage, tout ravage; pas un souffle ne peut expier son orgueil. pas une larme ne pourra nettoyer charbon à l’oeil. « did you ever seen yourself, when cursed? oh boy, you sure enjoyed it. the thrill, the divine omnipotence.. oh yes, you suffered but hell you were addicted to it.. -- i know it because i was you. » torture fait sauter mauvaises sutures, car paladine se sait rejetée de sa belle divine; shut him up. minerve détourne son regard du pêché d’ève, de celle qu’elle n’élève plus au profit d’une fausse thémis — effigie de benzène, de graisses et d’obscène. please make him shut up. et sur face couronnée de cruor, l’on peut lire sur le front la marque des diables. de la faim insatiable. you know you want it. « what can stop me now from rising tides and call the god of the sea? what can stop me from slauthering your whole world. you crew will be slaved and so will be every innocent soul that chance puts on our path. » visage se détourne, plisse le regard avec violence souffrance; make it stop. il est trop tard pour oublier le (dé)goût de la puissance, la soif et l’appétence. you crave for it. chamade réveille l’endormie, le juge contre ses subterfuges; pauvre carde aux mille échardes souffre d’une danse intrépide, se vide du carmin volé par ses mains. you want it all back. entorses la prennent dans tout le corps. power. cage d’os se tord. blood. et veines crachoteuses inondent carcasse cacochyme. death. « you will live so you can see what i'm about to do and how i will feel about it. » malingre s’éloigne de palabres de sabres, qui tranchent l’être quand pognes veulent faire cesser tête qui cogne. but most of all. yeux clos loin du maître des eaux, polichinelle se fait malmener sur scabellon de papier.  

« take it off. »
you want power over him,
you thirst for his blood,

« pick your coin. »
oh you want him dead.

___ventre gronde soudain, d’appétit pour furibonde; de rage délicieuse, trop peu silencieuse. poumons battent de l’air, coeur bat au rythme des enfers. mais vacarme s’éteint soudain quand face découvre l’autre. rictus tranche bouche toujours humaine; mais presque malsaine. « you’re right… i enjoyed every death, i bathed in the blood of my enemies like i was crawling with the divine — but you have a pretty good idea of how much i liked it right… you remember every dream don’t you? when i reenacted it, when i was more thirsty by spirit than my body could ever be… » plaisir noie l’iris qui s’arme des larmes de ses victimes. face se tord quand criminelle dévoile ses torts; car souvenirs d’elle à son pire fait toujours écho dans sa carne mortelle. « have you ever wonder why you survived that? — how you could lived with that without shooting yourself? — why you above all men, despite your kind and mine? » belle mauvaise crache ses relents de glaise; car statue s’effondre de l’intérieur, où l’honneur se détériore sous les secondes assassines. « we are the same, you and i… » éclanches calanchent, sourire saisit lippes comme face aux vents chaleureux, sirocco merveilleux qui l’emporte aux portes de ses péchés. tandis qu’elle bascule vers lui, amour impossible de leurs démons irascibles. « we rejoice in their death but oh most… of all… we rejoice in… » butent les notes, quand buste inspire sainte déité; miel et raisins. là proche du plastron sale, de sa cadence trop vivante. là, contre mâle animale; l’excitation de sa haine et de ses envies malsaines. « ours. »___soudain démence violence déchire le derme, furie n’est pas et pourtant quête trépas. ballet mécanique vient péter mâchoire animale, c’est une danse de deux aciers car chair de l’homme est aussi solide qu’arme improvisée; gifle teinte en symphonie métallique, tandis que de force humaine pogne rattrape gueule lupine pour cracher contre lippes biliaires. « and tell me now -do you feel that, honey? » rictus malade fait trembler jusqu’à paupière levée, quand phalanges pénètrent flanc infecté d’une frappe basse. savoure port qui se dresse pour mieux jauger faiblesse. « alas i still smell your blood too, however putrid it may be. » fronce museau d’une hargne nouvelle, tandis que force poing contre taillade sanieuse.
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geint l'ire amère
gronde la mort.

S O R T N A R

nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Dim 3 Mar 2024 - 13:13



D G H
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elle chante, muse aux palabres assassines. de lisières lisses, charnues font valse de berceuse morbide. élan catastrophe quand l'harpie se plaît à l'ocytocine de ses meurtres. — "you remember every dream don’t you? when i reenacted it, when i was more thirsty by spirit than my body could ever be.." l'horreur fantasque vient cingler palpitant de saccade. bile javellise œsophage quand jusqu'aux naseaux, bête souffle brumaille ivoire. — "we are the same, you and i…" port se lève, museau piqué de milles spasmes. c'est que bête rugit sans sons, se muselle à s'en coudre l'épiderme. car méninges faibles qu'elle tiraille, méninges rongées qu'elle taquine. et dans cette parade, v'là qu'elle s'en approche; furieuse splendeur pénètre l'arène sans plastron. elle file en comète, laisse traine sans étincelles pourvu qu'yeux s'accaparent son corps entier. — "we rejoice in their death but oh most… of all… we rejoice in… ours." vile maline à l'en faire fantoche car, comme autre badaud, l'informe laisse léonine sceller crocs sur sa presque jugulaire. tumulte frappe, comme traître attendu; latence à peine gommée qu'elle dégueule sa fureur humaine. clé d'acier vient prendre empreinte contre mandibules alors qu'elle s'en éprend déjà; comme jouet de (vau)rien. — "and tell me now -do you feel that, honey?" manichéen en chiffon, il gémit pourtant lorsque terrible vient soudain ronger l'infection. — "alas i still smell your blood too, however putrid it may be." l'insensible jubile, ainsi poing dans la chair; mauvaise caracole dans son barbare lubrique.

larmes pleurent de plaie, fait geindre rauque soufflé. orbites se retournent derrière paupières tombées, car déjà miasme s'évapore de sa gangrène. rotules ploient ainsi, l'en fait esclave à sa gamelle. il s'écroule, golem de sel; se déchoit de milles hauteurs. palme contre flanc, barbare fait l'échine ronde sous affres douloureux; car venin filant dans les fibres fait belle étalage sur ses désormais phalanges.

chancèle, comme si sur rebord de précipice, corps semblait s'y jeter.
chancèle, comme sur rebord de fin, quand kamikaze s'éveille enfin.

quadrupède se rince du faux acabit, comme si l'astre-mère, même couverte, fit  appel au minot prodigue. ainsi grommelle comme un lupus, celui qui prenant élan sur seule rotule, se jette soudain au flanc de l'insensée insensible. boutoir de fonte l'emporte ainsi, comme marée brutale. ô malheur, famine se fait fièvre; heurtant sculpture de bois, offensive se fait étreinte brutale. car animal, lâché sans chaîne, frappe d'une paume fermée le parfait faciès. pesant s'effondre ainsi contre belle pommette, avec l'élan mortel. bleuets autrefois, virent onyx de crasse. ainsi sans souffle, palpitant tressaute pourtant; car bête s'éveille dans chaos renversé, ou agonise plutôt par le flanc déchiré. puis soudain, poigne étreigne port découvert. avec hargne déformant faciès, l'étreinte le galvanise à mesure que les affres l'envahissent.
ô misère, v'là que destin l'en fait à nouveau le cabotin esseulé de son atellane. car l'éther gommé de ses voiles pulmonaires, l'assassin se prend de malaise. fil de vie l'emporte avec elle. elle est malheur, quand elle fait naître vision d'horreur. l'infection le rend fébrile, ou n'est-ce là que poésie de la tragédie favorite de leur panthéon.

alors, dans l'élan rageur, il relâche soudain ses caleuses et jette sans grâce carcasse contre néant. elle renverse bibelots, contre elle, il n'en crache qu'indigne violence. buste craque devant souffles furibonds, par dessus brûlures de tisonnier. — "you, filthy whore.." rocailles résonnent enfin, comme un semblant d'humain. pourtant, décibels se gerbent en un sale primitif. plainte sourde quand vague lève haut le cœur; placardée contre flanc, palme se resserre pour faire taire faiblesse éveillée. secouée d'une conscience vicieuse, il gobe milles jurons intérieurs. puis soudain.. l'éclat. hilarité soufflée en souffrance, car chaque once tiraille un peu plus l'infection. — "you came here, thinking i was the only one who could end you.. turns out, i'm the only one who can't." vérité l'achève, quand dernières syllabes se meurent sur babines mousseuses. finalement, l'échine s'effondre contre poutre pour qu'occipital y prenne appui. — "like the fucking venom you are, you'll have to kill me first."
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nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
errance : à souveraineté de l'ondine (a)dorée; comme à sainteté de la terre militaire.
# Jeu 7 Mar 2024 - 13:10


LOVE IN THE DARK
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___sacré feu ronge pyrée au girond, monstre bat rafales du plastron éthéré; le coeur enterré. au sol, adoubé de ses peines acérées, reitre sans poings est idole repliée. marasme de chair scarifiée, il tente tendresse chez l’ogresse à volonté sacrifiée — c’est le geste qui précède la perte. quand paume se fait nimbe de séraphin déaillé, et que limbes ainsi volent au temps son souffle de vie. c’est alors l’aurore puis sa subite fin, la terrible nuit sans ses promesses de jours et ses étoiles d’amour.

______l’averse de l’ire, renverse pour le pire;
______chant de lyre dans champs de saphirs
______et vie l’acquitte quand l’envie la quitte.  


___cogne contre belle trogne; rage sans sevrage, colère de titan pour les mauvais temps passés — pour le laid d’une union opiacée. flou s’amarre quand fous se marrent; à l’ancre de sa vie, à l’encre de son rouge. poings s’unissent à mesure que souffles tarissent, à l’usure de ses bleuets qui flétrissent. grimaces déchirent porcelaine aux ébauches du pire à venir; car de ses mains périt l’âme mal chérie. et dans son oeillade malade, paladine de rien s’évertue de conter dernière ballade; sérénade à l’impossible, de leur mariage sans gloire ni victoires. toucher s’évanouie quand nuit berce les iris, coupable d’hubris s’appesantit sous justice divine. et dans un dernier soupir — lui jurer de partir sans haine pour cent peines; v a i n e.

___mais neptune décroît; sous pesant de croix, à ses mots au coeur se joint rire moqueur. l’ardeur de vivre l’en fait ivre de sa dernière heure, pour n’espérer que mieux périr. et fantoche de papier froissée subit maelstrom de l’homme, ainsi rejetée dans un heurt sanglant. corps baladé dans la tempête violente, se frappe aux écueils de fer et de bois. calanche brise la hanche qui tonne contre établit massive, et la hure s’allonge sur lit de babioles difformes. paume tailladée fait grincer mâchoires passées au hachoir, tandis qu’elle s’essouffle de retrouver son souffle. « you, filthy whore.. » éclanche s’effondre un instant, front s’appuie sur le chêne noir; chienne sous morsures s’étend un instant, alors que creux de poigne rouge s’arme de poignard délaissé. « you came here, thinking i was the only one who could end you.. turns out, i'm the only one who can’t. » resserre force féroce sur manche (sa)tanné, tandis que pleure le coeur de ses nouveaux maux de vivante — ou plutôt d’errante. « like the fucking venom you are, you'll have to kill me first. » oraison obscure caresse de son doux chant de cisailles, entaille la carne et fout pagaille aux entrailles. canines claquent avec vigueur renouvelée quand soudain l’ève s’élève, masque voilé derrière ses iris envolées. plus rien ne vie sur visage; sans richesse de joie, de tristesse ou de sagesse. sans la rage d’autrui, plus qu’un mirage de faux courage.  

______dans la fureur de mes nuits,
______dans la terreur de l’ennui;
______seul demeurait — ton nom.


___« gladly… » crachent mâchoires, incisives qui grognent quand vulgaire damnée s’approche pour faire goûter le fer. dans ses yeux de misère, dans la haine qu’elle tolère; guerrière sans dieux ni prières apporte nouveaux vents avec elle. gobe distance pour faire feu de son essence; prison branchiale saisit le mâle d’une éclanche à l’autre. poing resserré près de mandibules serrées. « but can i? — for as far as i can tell, you’re already dead and it’s been that way for a while now. » marrée noie gosier de réminiscences saccage des sens; tandis que froid de l’acier rencontre chair à scier. et quand coup frappe — toge de bure cède. coutelas déchire étoffe de laine plutôt que chair et ses veines. et menton aiguisé, d’une caresse tranchante contre barbe naissante, lie les deux visages comme s’ils avaient toujours été qu’un. sans que lèvres ne se touchent, mais sans que souffles ne s’évitent; tandis qu’elle effrite tissus pour dévoiler blessure au flanc. « and yet you’re not dead enough for me to bury you tonight. maybe.. tomorrow — but for now bite this. » palabres soupirées troquées pour cuir rouge d’épée; force la prise entre gueule acérée.

______et miroir fatum fait voir balance
______quand à terre elle s’élance


___aux pieds de titan; genou contre bitume, regard s’aligne à l’écume baveuse. putride donne rides au beau visage; alors que doigts s’aventurent dans plaie béante pour en deviner la couleur de ses veines et l’odeur de ses peines. triture blessure d’un haut le coeur en torrent, tandis qu’examine l’oeil noyé par la houle du poitrail. « …i’ll need fire, rhum, salt and siren seaweed. i’m sure you’ve got all that. » libère enfin ses doigts de la chair; et se redresse déesse de misère. puis d’un dernier regard ailé, jauge l’amant d’un passé désossé — avant de rejoindre l’antre de ses nuits solitaires, de sa vie à terre; comme prêtresse invitée, par ses grandes déités.

______truth is, if i lived a thousand deaths,
______i wouldn’t survive one more if it's yours.

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@salazar howler

_____________________
-- oceans apart (( salazar )) 5jtb
in your sword
still beats a heart
Fallon Chernobog
Salazar Howler
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(( kamikaze au degré fou ))
faceclaim & © : t, fimmel. (av. mi vida LUX)
lyngbakr,
cerbère des mers
s'affame des corps
geint l'ire amère
gronde la mort.

S O R T N A R

nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Dim 10 Mar 2024 - 11:42



D G H
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all is burning, all is vanished,
my kindgom that once was. @FORNDOM
infection le tarode, comme phonation insupportable. fibres tirent sous gangrène, fait fi de sa résilience; car elle assomme, elle quémande supplique pour supplice. animal se tient ainsi plié, sueurs en perles lissant faciès scarifié. alors, quand elle vient à son chevet, l'instinct redresse échine; car misérable ne peut rien de plus. — "but can i? — for as far as i can tell, you’re already dead and it’s been that way for a while now." ô belle étrange, qu'abîme digue levée. babines retroussées fait pourtant dogue discipliné; traîne de jurons se scandent en folle conscience alors qu'il laisse léonine figure découdre l'étoffe. bouffée neuve picote cisaille avariée. — "and yet you’re not dead enough for me to bury you tonight. maybe.. tomorrow — but for now bite this." faciès se couve d'ombre; traits défiants l'en fait muet mutin. pourtant, il finit par obéir; ô fatum, que tu es beau! jadis mécréante, belle furie devient l'égérie de rêve sans maux. méninges s'agitent alors, mais les affres l'épuisent; il laisse alors flanc à découvert et ménade à terre. sous l'ordre, mandibules finissent par s'ouvrir pour mordre le manche. linguale fait festin de cruor; carmin vermillonnent jusqu'aux racines de papilles blanches quand soudain, serres triturent plaie purulente. plainte rauque s'élève et carcasse se raidit; il muselle réflexes animales et tressaille en faisant offrande de sa peine aux déités qui l'épient. fier belliciste, fidèle à gloire déplacée dissimule pourtant peine tranchée. il jure, encore jusqu'à ce qu'enfin, l'idole s'en défasse. — "…i’ll need fire, rhum, salt and siren seaweed. i’m sure you’ve got all that." palabres lui parviennent en échos, alors qu'il reprend souffle; l'œillade peine à suivre le mire. un instant pourtant, il s'égare au mirage; comme d'un jadis rasé, elle revient hanter réminiscences enterrées. car les bleuets se croisent, se versent en vases communiquant. vagues estompent rancœur malgré les efforts, écumes effacent haine malgré les relents et l'embrun galvanise la fièvre.

mais illusion s'étanche, sous ire solaire. elle disparaît, se faufile comme renarde dans l'antre de bête. dans sa nouvelle conscience, paluche se placarde contre plaie triturée car l'effort fragilise forces de titan. la moelle cède quand il se raccroche aux bibelots; siffle comme fauve quand l'intruse éventre son temple. dans bicoque, elle est cyclone. d'ombre et d'effluve, elle dérange et souille; pourtant, jamais elle ne dénote. âme liée se célèbre plutôt au sein de leur désormais univers. elle s'en accapare les joies et le territoire, les craintes et les susurres. carcasse chancèle et titube jusqu'à l'antre fouillé car l'égérie le devance. il l'observe un instant, alors qu'il s'affaisse contre l'encadrement de porte. l'œillade divague, comme relents marins; plantes et fétiches s'amoncellent pendant que brasier crépite. autour, valse qui dérange. car ménade s'agite encore, comme furieuse bacchante à gloire de son dieu. elle cherche dernière victuaille. palpitant tachycarde et azurines s'effondrent sur plaie ouverte; l'esprit divague, adjure créateur du sort réservé. alors seulement, il s'en approche; lui agrippant soudainement le poignet, il freine frénésie galopante. de sa hauteur, il plonge céruléennes dans les siennes, comme fonte de miel incandescent. il y verse cautèle et feu bleu quand spasmes sous pommette, le ridiculisent de faiblesse. tirant vers lui dextre délicate, paluche lâche soudain dans la paume ouverte son pochon odorant; l'effluve accuse l'offrande quémandée, comme dernier aveu. mais il retient encore splendeur dans sa fange, concentre dernières forces dans l'étreinte. — "why.. are you doing it?" rauque feule, traître d'une garde affaiblie; le cacochyme rapproche encore museau pour qu'haleines s'échangent, s'enlacent. — "what are you trying to get by doing this?"
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—   s t o r m y   b l a c k   s e a s   —
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P O W E R

when you move
you make my oceans
move too


nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
errance : à souveraineté de l'ondine (a)dorée; comme à sainteté de la terre militaire.
# Ven 15 Mar 2024 - 10:25


LOVE IN THE DARK
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Don't try to change my mind
I'm being cruel to be kind;;@song

de toutes mes (en)vies
tu étais la plus (re)belle


___« why.. are you doing it? » s’échangent obscurs égards, morsures regards; sibyllin verbiage d’âmes pourtant liées. depuis les temps jamais oubliés. « what are you trying to get by doing this? » port bercé, mandibules en offrandes; hure léonine dévore gueule de son feu azur. « the view. » calanche face féline, au rictus pervenche et à l’érosion franche — et de dextre habile, accompagnée par jumelle fragile; lin souillé rejoint tapis plus loin. « couch. » céruléennes dessinés d’arcs duvetés se font échos de l’ordre, tandis que meige fauve rassemble artefacts de métal au tranché létal. oeillades oscillent en vague tracas entre (ani)mâle blessé et panacée entassée; s’affairent en débris pour quêter l’état du mal(e)-aimé au rouge parsemé. « i suppose i don’t need to ask if you want me to knock you out? — good. » efflorescence lunaire colore lippes d’une fausse lumière tandis qu’elle ronge distance, qu’elle allonge présence.  « well at least you’re used to me hurting you, right? » ironie délie les traits froncés, et tisonnier trempe dans géhenne aux cris échos de ses peines à venir. « for what it’s worth, i don’t want to do this. » rigidité démembre synapses, contamine carne de chair et d’os pour la condamner à l’immobile instant et à ce mauvais goût de bile.  
___pourtant buste se soulève, et léonine bondit; prison brachiale flanque brutal torse sur futon, et fourgon vivifie soudain carbonade malade — le marque au fer pour le ramener des enfers, ou l’y jeter. front de bête muette rejoint mâchoire masculine, tandis qu’elle ferme regard à mesure que l’autre se teint de noir; l’instant de trop brûle son derme et le projette dans les néants abyssaux. où la mort se joue des sots, où la vie n’écoule que faible ruisseau. « what the hell am i doing, for GOD SAKE! » éclat métallique résonne contre pierre murale, tandis que félidé évidée d’assurance s’éloigne de mâle en absence. paumes fichés sur visages qui n’a plus rien de sage, triturent les traits d’usures avant d’éloigner crinière sauvage pour surveiller l’autre rivage. « alright, that’s not a first for any of us. won’t be the last. » possession divine éveille cadavre de femme à belle âme; lui promet dans veine vermeille splendeurs à venir et merveilles à bâtir. alors s’affairent paluches peintes au rouge putride, concoctent remèdes et l’étendent sur plaie moins laide. minutes s’étendent, muscles se tendent; froide des méninges se veut efficace, face figée dans le gel en lutte de l’éternel. et après pâte verdâtre, ligature corsetière l’enrobe tandis que toujours — la vie se dérobe. un peu plus encore à chaque main sur son corps. et à chaque seconde furibonde, à chaque soupir — elle l’imagine partir.

___chronos s’affole, fait jouer d’aiguilles folles le temps jusqu’à faire naître fou battant. ronde féline dans cage de pierre la fait perséphone aux cris aphones; quand soudain roi des limbes convulse en frissons morbides. alors accoure sur homme à chair découverte; dépose dorso manuel sur front de glace. « oh you must be kidding me howler… the fever and now that? » relent de peste, mauvais sort s’acharne et décharne coeur aux contours de verre. guiboles folles s’élancent comme houle impétueuse, senestre s’habille de peaux de bêtes tandis que jumelle fait gronder les flammes pour ramener l’âme armée de la sienne. mais en dépit de tout, corps réclame plus de feu; s’en va dans les contrées septentrionales aux chants d’oraison, de ceux qui veulent le priver d’un soleil à l’horizon. crache alors sa haine et ses peines, gardienne de sa vie; trop loin de ses envies. regard s’attarde sur myocarde tambour, sur souffle neptune et sur face délavée. i don’t want him to let go. « damn you. »  so i won’t let go.
___levée spinale, gestes brusques s’affairent à défaire tanné des épaules et du talon; pétales fugaces se défont de fleur de l’heure à vitesse folle, jusqu’à l’éclore pour mieux le clore. et sans plus rien que son derme chaud, et dans minute qui suit — chute aux bras de l’homme, corps contre corps et coeur contre coeur. réchauffe l’éther de ses souffles fiévreux, et la chair de son feu malheureux. ainsi lovée pour espérer le sauver; fière s’y perd comme aux jours des amours. surveille l’amant d’autrefois, et au doux chant d’une carde tranquille; s’apaise jusqu’à ce que sommeil la pèse.
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nature : enfant du mythe, rincé d'œillades dupées. il est séraphin au chevet du rien, vit de psalmodies pour se faire vile marin.
saisons : blasphème vivant, à faire mûrir malin au grès de trente neuf fausses décennies.
myocarde : l'alléché éperdu, fait linguale pendante, ô babines saliveuses.
besogne : ô voiles noires, v'là que gargouille de proue s'aguiche au devant des lames, s'empourpre d'écumes et fait charme hideux sur scène liquide.
# Dim 14 Avr 2024 - 13:12



D G H
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folie des corps, gangrène des cœurs; il s'avarie pourtant au contact de splendeur, s'enfume le museau de sa chair brûlée. attisoir jubile au creux de sa carne-charogne. plaintes se dégoupillent ainsi dans le gosier, comme myriade de râles étouffés. faciès s'effondre sous affliction; car v'là qu'animal salive, que rage l'implore de faire cesser tourmente. carmin s'écaille ébène, fibres crépitent comme bois enflammé. lutte feinte l'indolence quand paralysie s'éprend de sa nauséeuse carcasse. l'hygie triture intestins, panse pestilence alors que l'âme s'égare.

âme vagabonde, derrière tempes trempées. anesthésie l'en fait corps froid, alors que fièvre l'en fait brûlant. sur lippes violacées, susurres sifflent inconscientes, trahissent l'hécatombe de maux. dans caboche ainsi, se joue pire talion; car chair gâtée se fait l'ombre de l'esprit tourmenté. divin s'en amuse au gré d'un chronos fainéant. marasme d'ondes et folles carnations, il est marin jeté dans la houle affamée; suffoque ainsi vogueur à la gueule pleine de sel. il lui vient en écume milles portraits ou milles tueries, passé chamboulé par le sadisme d'une plaie. ainsi songe l'en fait marin sans échine, corps valsé contre lames aqueuses.
dans ce voyage, l'éclipse raille soudain ses rétines couvertes; vision sans hurlées jupitériennes, sans crachats de neptune. il est sous peaux tannées, dans l'antre doux d'une folle réminiscence; babil de milles oiseaux, rayons percent à peine leur terrier creusé. les sens s'éveillent, chair ne fait plus geindre et contre flanc apaisé, l'aurore endormie. méninges vrillent et azurites d'un feu de bleu, s'amarrent sur minois parfait. jeunesse titille ses traits, sculptés par maître-créateur. animal en feulerait d'abîme, car torture le convainc de véracité. merveilleuse stigmate mémorielle, faible homme se laisse emporter car elle l'aguiche par tant de beauté. comme jadis, il semble qu'il s'en fasse asservi; incurable faute l'en pousse à se quérir de sa chaleur. dextre effleure derme sans trace, balaie fil d'or pour se saisir de ses lippes promises. comme lente caresse amoureuse, il s'effondre dans l'insondable. milles promesses et rêveries l'éparpillent ainsi, pour qu'immondice traître se fasse désormais piètre éperdu. vagues emportent psyché dans l'hécatombe de milles autres douceurs; pavillon glisse sur eaux sans reflets pour qu'à chaque voyage, divine lionne s'en tienne figure de proue.

ô terrible divin, à se jouer de pareil homme pour parfait pantin. il est baladin pour les mirettes divines, ces idoles souveraines.

l'éveil l'extirpe pour les affres; mais c'est une torture, car paranoïa l'en fait vivant-mort. conscience dans l'inconscience, il vogue entre tout et rien; fièvre dévore ainsi neurones atrophiés, fomente mirages hallucinés. alors, dans un souffle, l'homme reprend ancrage dans froide réalité; l'aurore endormie devient ainsi sombre crépuscule. l'idole contre son flanc se joue désormais du misérable, se le garde pour prochain festin. soudain, poumons s'étendent, gobent ainsi l'éther privé. quinte secoue carcasse et déchire flanc cautérisé. dans cavalcade affreuse, le cacochyme se recroqueville sur bas côté, pour faire taire toux salée et chair nécrosée. — "you're not here.. you left.. this is witchcraft.." palabres babillées, il récite pathos incompréhensible; tambour dans sa cage d'os se fait bientôt ecchymose. psyché fait maelstrom de folles pensées; car pathologie le convainc bientôt de la supercherie. l'insanité éveille instinct primaire mais l'en fait fou de ne rien savoir. bête feule, car souffrance piaille. et dans son dos désormais, elle vit comme mirage éveillé. l'amante est pire que plaie infectée, plus belle que milles de ses affres.
l'aliéné s'empourpre alors, zieute à grande peine le tisonnier laissé contre chevet. poigne faible s'en empare soudain, pour que volteface malade l'en fasse désormais menaçant de tranchant. pointe contre battant, bête tremble et se fait rude. ils sont liés, dans cette étreinte brûlante. — "you're not here, nothing more than a mirage -- il fulmine mais c'est le désespoir qui contorsionne son blanc faciès. c'est qu'il aspire son haleine à grand souffle, il s'évertue à rêver de son contact. elle se fait pire supplice, comme festin sous famine. "you killed me when you left..." bâton de fer cherche à percer chair. mais rien n'y fait, car il souhaiterait l'emprisonner en son cœur plus que l'y percer. spasmes font gigoter museau en faux grognement.
et finalement, forces défaites décrochent l'arme contre son palpitant. car il s'en approche un peu plus, drainé par son essence; comme suicidé dans ses eaux, il plonge bleuets vitreuses dans les semblables. — "what are you, if you're here?" fièvre lessivent méninges, l'en fait le pire des pathétiques.

et les divins rient, car ils sont badauds de leur meilleure tragédie.
 
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# Lun 15 Avr 2024 - 19:53


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___ rêveuse vagabonde, mielleuse furibonde; au coeur de leurs nuits sans jours, se fait cruelle velours. chimère caresse et frissonne la veine, résonne cantilène; chant d’amour picoré par faucheuse vautour. chaman règne dans le songe, exauce l’évasion d’un coeur en quête d’un bel horizon; ni horreur, ni fureur — seule la grâce d’une ivresse éphémère, d’une tendresse lunaire aux éclats d’univers. c’est un monde sans rien d’immonde que sa finitude odieuse; cette artisane de solitude insidieuse.

___ mal inique fait cor au corps, mâle s’éveille dans sa tunique de cruor; apostrophe dans le songe et fait ainsi taire mensonges pour triste vérité aux repoussantes sonorités. l’échine chaude s’élève pour approcher l’ève inquiétée par l’hymne sale; vivacité délicate, paume protège flanc brisé contre javelines sibyllines. « are you alri- » alizé aspiré par le glaive à grande gueule, acier menace battant trop humain pour survivre. miroirs océans ne reflètent que puissance du trident levé, et silence des vagues se fait seule mélodie d’un regard en quête d’un autre hymne. « you're not here, nothing more than a mirage » neptune fiévreux est désert sans eaux, loin de son royaume; en errance fantôme. « you killed me when you left… » n’injure pas même d’un soupir, accepte sentence si divins réclament son essence; pas un battement de paupières, pour myriade sous sa chair. et s’il baisse l’arme; airain toujours récite chagrin dans la veine. « what are you, if you're here? » ritournelle terrible, tourne et tourne dans chaos crânien. what am i?  

lieutenant chernobog or captain van helsing;___
a fury in a woman or a woman in a fury, ___
a name, a face, a word, a feeling___

a ghost form the past, a ghost to be
the shadow wandering in between

___i might be all of that, but most of all i'm..

___ « nothing. » religion néant, prêche le rien d’une âme écartelée aux confins de l’univers; dans son enfer l’on cisaille cartilage, l’on mitraille canevas de chair à jeter entre mille cages. « i need you to give me that » notes s’évaporent sous chaleur partagée, tandis qu’asphyxiée vole haleine pendante aux babines lupines. « for as long as you can, just like you once did. » fourrures s’embrassent en fauve et cendre. lovée contre chair roselière, front s’aligne avec paume contre battant au rythme d’antan. « you sleep now. » souffle contre plastron perforé, où serres velours dessinent berceuses en rosace.

***
what are you?


___sur rivage cimetière, ossuaire d’acier repose dans son linceul de bleu et d’or. seule face aux océans, créature d’usures passées caresse épée trépassée. remembrances infusent synapses en manque; cause berceau, spectre marine luit de tristes faisceaux. échine se redresse, saisit avec honneur la hampe d’une excalibur de gloires et de victoires anciennes. griffes satinées déshabillent la lance à l’en faire frémir; et ainsi retombe sur plancher de scène terreuse les couleurs d’une vie qui fait battre toujours l’envie. et dans les vents, serment se lève — il a la voix de l’ève, et la clarté du glaive;

i solemnly swear to uphold and defend the city of light,
against all shadows, against all foes;
i pledge unwavering loyalty and allegiance to its principles,
and to follow, and to honor the law of men.

___ paupières drapent les abysses de ses voeux, en prière d’aveu; mais derrière la bannière fière, les visages parjurés. judas musqué apparaît d’abord en mirage puis en vision saccage. céruléennes s’ouvrent sur géant brisé, à la couleur du noir ennemi de ses espoirs. « i thought i told you to rest. » pudeur gronde avec ardeur froide; tandis que drap mortuaire retrouve l’alfange sacré. « why are you not in bed? you have some kind of dead wish or something? » rengaine secrets volés, alors qu’elle l’arrose à peine de regards voilés.
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