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;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer. soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
in a battle of beliefs and a dance of fists let's never forget what we could be.
f i r e
15/08/341 - we are no gods. no matter how powerful this curse is, no matter what we can do once we let it consume us, we are not gods. never forget your training, never forget your abilities as humans. never forget our humanity. as it's that humanity that let us be the embodiement of justice.
extrait de ackerman’s last hope
à l’aube des guerriers, se fait soldat de plomb, sous le joug d’une nuit passagère, le démon de minuit sort de la hutte d’une camarade au soleil levant, alors que navire n’est pas le sien, bois rappelle celui des vilains, rivaux en tout genre qui n’égaleront jamais la grande et puissante au sommet des divins. d’un dédain ravageur se fait l’apôtre du diable, quand tombe sur la seule qui réveille ses instincts malins, et le voilà en prophète des anciens, face au meteor(e) qui ne mérite en rien les boutades balancées, et pourtant demeure sa source favorite de blagues à faire valser, si tant est que la blonde l’accompagne dans cette danse qu’il n’aime jouer en solo. of course i have to see you, of all people. dans la tenue de la veille, à la fois loin et si proche de chez lui, le molosse esquisse un rictus quand l’élève lui fait la morale d’un seul regard.
that’s a misplaced ego, just for your pretty eyes as it is no fun to mess with anyone else on this ship.
d’une fête arrosée, camarade en uniforme qui l’attire dans ses quartiers, rien n’est plus élogieux pour le fidèle patriote, pourtant face à la fille de l’amiral, se sent presque jeté aux loups, quand la louve soulève sourcil, que personne n’ignore ici, de quelle couchette il vient de sortir. what, you want me to say it ? d’un jeu, ils ne sont que deux partenaires, adversaires en tout temps, mémoire dans la peau des parties qu’ils sabotent pour le plaisir de voir l’autre à terre. dans l’affrontement et dans la gloire, dans le mesquin et face aux planches, ne sont jamais que deux gamins qui aiment à en venir aux poings, quand langue viciée n’ose plus faire le grand saut.
you need a routine. a habit. human habit, of course. that’s how you can keep everything under control. that’s how the rage, the beast, the monster you can unleash, keeps its chains up. as you need to remember that, even if you are the tool of justice, no one can know. the ackermans must be trusted, and people don’t trust what they fear. but never forget. this is not a curse. this is a weapon. the sharpest weapon. and if you are not careful, if you lose control, you might as well get hurt, or hurt the wrong ones. and believe me… it’s easy to lose control.
ajouts de deimos au ackerman’s last hope
fine… i suppose there is one good thing about the meteor… obviously. d’un regard, jauge l’attila. se sait perdu, pris en flagrant délit. but that’s all. nebula still wins, sorry not sorry. se fend d’un sourire, n’attend que sa réplique. qu’un moyen de lancer une bataille, ce jeu qui les oppose, qui les attire. afin d’oublier le monde et ses fadaises, le monde et ses cauchemars.
_____________________ -- and it wasn't my choice to love you but it was mine to leave. --
i don't think the moon ever meant to be a satellite, kept in loving orbite, locked in hopeless inertia, destined to repeat the same pattern over and over.
Faudrait lui montrer où son armure finit et où sa peau commence. Faudrait qu'elle oublie que parfois faut amputer pour survivre mais que cicatriser peut aussi suffire.
Faudrait qu'elle se rappelle que le sang est avant tout une couleur, pas une douleur.
Mais les "il faut" elle les emmerde et préfère jouer à la roulette russe avec sa vie sur l'océan...
nature : (( humanité )) éperdue
saisons : (( 34 )) tempêtes au compteur
myocarde : ça fait un bail qu’elle ne s’est pas accrochée à quelqu’un, elle n’a pas d’temps à consacrer à l’amour ou peut-être que c’est juste une excuse pour planquer la peur de s’faire bouffer ce qui lui reste
besogne : (( navy )) plein la tête, enseigne sur le météor en seconde peau, et le coeur qui s'détache peu à peu d'la propagande anti-hybride
errance : d'îles en îles, au gré des missions de la navy. et puis souvent les pieds à terre entre lawfort et barter bay
Respirer. Prendre une profonde inspiration. Se recentrer. Sortir de ses pensées, revenir à la maison, là sur le Meteor. C’est son petit rituel quand elle dort sur le navire. Et n’importe quand, elle sait trouver cet apaisement quand elle a les deux pieds ancrés sur le bois prêt à naviguer. Sauf qu’aujourd’hui, les premières lueurs du jours sont bousculées, par silhouette reconnaissable entre mille et qui la fait déjà sourire.
"Wait!" Le mot qui retient, la vie suspendue tout à coup. À des lèvres, un regard, quelques heures à venir sur le point de changer. Et tellement de choses qui devraient être dites, à des souffrances moins amères, des larmes plus sèches, aux catastrophes qui pourraient être évitées, à des regrets qui n’en deviendront jamais. Ce petit mot pour quelques secondes de flottement seulement. Le temps de réfléchir, d’être sûre, de se laisser (sa)voir. Regarder mieux, dire plus. Faire une cicatrice avant d’en devenir une. Voilà c’est ça qu’elle veut. Impacter. Creuser le sillon de la vérité. Et retenir aussi parce que tout file trop vite, parce que les doigts sont glissants, parce que parfois, ils n’attrapent pas bien, pas assez, parce que la vie est un sable mouvant de solitude. Alors oui, elle l’a interpelé. Complètement grillé.
"Of course you'll have to use your charm to squeeze in between some legs. Which naive sailors did you abuse?" Démarche canaille sautillerait presque de l’avoir pris en flagrant délit. Et son coeur devient cet énorme feu qui vient soudain crever les nuages. "Yes I want you to. Own your shit, lieutenant." Malice glisse sur lèvres retroussées, azures affamées rivées sur proie Ackerman. Et il avoue, confesse, péché de luxure qu’il ne sait tromper. Haussement de sourcil, elle y croit une seconde jusqu’aux mots suivants. Son poing file en réflexe trop familier dans son épaule et jamais elle ne s’excusera de bousculer.
"Let's check your claims, old man." Chemin se reprend quand elle lui passe sous le nez pour mieux décocher à sa meilleure rivalité : "Unless you're afraid of losing and seeing the truth revealed…" Griffes de louve qui s’étirent, s’ouvrent sur provocation dans la voix de miel qui cherche à l’embarquer, l’enrober. Elle sait qu'elle peut compter sur lui pour lui donner répartie appréciée autant que faussement méprisée. Elle finit par l’attirer dans son sillage. Là où il est bien trop tôt pour que les matelots qui s’y entrainent habituellement ne soient vraiment présents. Et c’est là qu’elle le piégera. Veston d’uniforme qui tombe. Duel de fronde alors qu’elle se détourne vite des armes à feu, hésite devant les lames… "I’m a hand-to-hand combat kinda girl. But perhaps you need to hide behind a weapon… ?" Babines retroussées, elle rode autour sans attendre réellement sa réponse, puis se fige à quelques centimètres à peine de son oreille. "Don’t play fair, Deimos." Et comme le geste s’allie tout de suite à la parole, genou frappe cuisse dans une béquille enfantine qui lui fait perdre stabilité.
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