the elders

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contact -- pour en connaître davantage sur le staff et savoir qui aborder en cas de doutes ou questions.(( tops-sites ))
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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

jack
rising star

BTM
nouvelle ère

sigvidh
most valuable player

news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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399 €

Arslan Winslowe
Arslan Winslowe
beau monstre
faceclaim & © : alexander dreymon + vixen (ava)
I fear not the weather,
I fear not the sea
I remember the fallen,
do they think of me ?

nature : Sous derme sardanapale se clappe méphisto puisque c’est sous les cachexis torrentueuses de l’humanité que l’horreur se prête à ses plus beaux attraits.
saisons : Spectres brocardent l’hymne des cuvées englouties dans le goitre titanesque, avilissant les flots anuités comme simples averses. Trogne farouche de jeune adolescent se confond désormais aux violences des quatre vents ; quarante râpures sur guêtre dermique associe héritier au mythe cadavérique.
myocarde : le cœur au diable, la carotide offerte aux chiennes qui rient de ses veines sentimentales et de ses passions diluviennes. Miché des lunes pourpres s’enorgueillie de ses carnages sans soleil.
besogne : tinérant funambule, chef et protecteur des veines empoisonnées, aigrefin séducteur de l'immortelle Beauté ; captain of the marauders.
# Mer 21 Fév 2024 - 10:14

Don't know how I survived
The crew all was chewed alive
I must have slipped between his teeth
Oh, oh, oh, oh
malepeur

contexte ; la malédiction des succubes/incubes s'est échappée d'un vase rapporté de la précédente expédition ; elle a traversé le bateau dans un nuage noir que certains ont pu voir et a pénétré le coeur de ceux qui l'ont brisé. depuis, le maraudeur a affronté une terrible tempête qui a duré trois jours - trop longue, trop violente pour être réaliste. lorsque les flots l'ont enfin recraché, ils l'ont laissé ivre et désorienté, errant sur les flots sans parvenir à retrouver terre durant quatre longs jours. notre rp débute donc sur un des soirs de cette tragique période ; les matelots sont épuisés, affamés, les nerfs à vifs ou désespérés. et puisque rien ne s'arrange, voilà que le capitaine entend les hurlements du kraken, le ramenant au jour du naufrage du premier maraudeur, dont seul  @Nehan Tahvo connaît l'histoire, et non la légende. les prisonniers sont également sur le pont puisque les cales sont momentanément hors d'usages à cause d'une infiltration légère d'eau.

tout l’équipage est invité à participer pour ce premier tour en suivant l'ordre du capitaine de s'enfermer tous ensemble dans le réfectoire (huit clos chau chaud). s'en suivra un premier tour où les matelots sont invités à débattre sur les décisions à prendre.

chaque action décisive sera jouée au dé afin de laisser le sort nous être favorable (ou non). ménagez-vous ou éclatez moussaillons, c'est le moment de trouver une manière de survivre..



dans l’abysse les âmes se meurtrissent, ressuscitent leurs vices et s’immolent d’immondices. monstrueux cyclone harangue les voiles du navire spectre sous l’œil joueur de la lune qui, sempiternellement, se révolutionne. déesse sans pitié observe âmes piégées et s’interroge :

l’humanité survivra-t-elle
sous mes courants, mes ritournelles ?
ces faux rois, ces piètres reines
prisonniers de mes joies, de mes peines ?

mais enfin ses caprices cessent, emportant avec eux vitalité des puissants et vivres de tous. mascarade sensorielle précède l’horreur de la famine puisque sous les rires du destin, naufrage guette le bateau désorienté. feux des tripes agacent et amenuisent les pirates échaudés, tous perclus de doute et d’agressivité. trésor seul fait encore bonne figure dans les appartements du capitaine, gardé des derniers larcins de traîtres évanouis. certains murmurent que des diables se sont échappés du butin convolé ; certains en appellent à la gloire des trépassés pour survivre au vibrant guêpier.

et sous terrible avanie, le maître sourit
maudissant la houle et ses fruits pourris
charpadant les étoiles et leurs facéties

mais le calme de ondes se fait plus cruel encore que ses fureurs, disséminant doutes et horreurs dans les faibles coeurs. les rayons s'obscurcissent sur cette mer apathique, promettant fin romantique pour les chapardeurs astraux. mais, dans le silence des ventres coupés, un nouveau mythe s'invite à la table maudite.

au soir mauvais,
tremblent carcasses
car dans l’infini espace

raisonne kyrielle de l’araignée

cruor se glace dans les veines brûlantes lorsque le chant des cauchemars s’élève une deuxième fois. fantasmes monstrueux assaillent l’esprit malade et rappellent les secrets traumatiques de la perte tragique ; sous la coque fragile, sous le spectre habile, s’étend peut-être déjà, les tentacules du monstre génésiaque.

« KRAKEN ! »

hurle titan blafard dans les tourments de la nuit noire. sur le pont, regards affolés répondent à l’interjection acide, attendant la suite de l’annonce fébrile. chaos mémoriel immisce ses poisons lorsque faces d’hier rejoignent celles d’aujourd’hui mais seuls l’impératif marbreux s’imprime sur le masque délictueux.

« STOP WHAT YOU’RE DOING. TURN OFF THE TORCHES AND ALL THE LIGHTS. ALL IN THE REFECTORY. ALL. RIGH FUCKING NOW, SAILORS, IF YOU WANT TO SURVIVE. »

ordres s’immiscent comme couperets sans pitié et se teintent d’horreur lorsque lumière s’évanouit sur la silhouette du maraudeur. mouvance incisive se pare d’élucubration quand les préliminaires se calquent à celle du jour maudit, passé mais jamais oublié.

not again, ô my cap’tain,
not tonight, not that pain



_____________________
CROWN OF SCARS

bury underneath your feet the remains of what's been left behind --
Arslan Winslowe
Pearl Halkyone
Pearl Halkyone
black out days    — HIDE THE SUN.
faceclaim & © : kate b. young ❥ martyr.


THE CHANGES
WILL ALWAYS COME
WITH DREAMS



nature : (( EVE )) de rien, sans relève; en belle éphémère, si fidèle à l'univers.
saisons : (( DÉCADE-TRIDENT )) promet jouvence à l'avenir poussière, pour divine sentence de la terre.
myocarde : (( FLAMME )) éteinte; a perdu l'âme dans les furtives étreintes.
besogne : (( LARRONNE )) esseulée, gorgone au coeur martelé.
# Mer 21 Fév 2024 - 12:01


M A L E P E U R

_____________________ _____________________
the blues is gone, gone away from me
and it took so long before i could breathe
___poudreuse de coeur en éclats infecte la veine; carmin toxique enfume les sens, parfume d’essence. fièvre assoupie la haine, fait tomber ténèbres sur carcasse faible; ressasse passé brisé, risée d’eros et de ses héros. frappée d’infamie, belle affamée ne voit jours défiler sous ses pupilles injectées. que le ciel soit dévoilé ou étoilé, il demeure vermeil — à la couleur de ce qui veille.

______ET LE COEUR QUI T’A DONNÉ NAISSANCE,
______N’EST PLUS QUE RANCOEUR ET NUISANCE.

___vivacité malade, l’agité se tait pendant brute balade; détachée pour n’être relâchée qu’un temps, poignets fatigués tintent à nouveau sous le poids de son (en)fer. panique virale ne semble pourtant jamais toucher l’animale, car vulpine est lasse quand fléau touche ses os. mais réunie autour de ses ennemis, oeillades jugent maraudeurs à leur mauvaise heure. tous bientôt vaincus, tous bien tard vaincus — les infortunés de la dernière lune, qui agitent (com)passion dans coeur en vrac; coeur sans trac. capitaine ((@arslan winslowe)) s’attire lorgnade effleurée, plus proche que ne l’ont été ses souffles; mais les minutes ne sont assumées qu’en secondes avant qu’iris s’osent ailleurs. ((@craven barlow)) regard sans touche de roses; flaire pourriture au battant rongé par moisissures — il est vide au poitrail putride, mauvais déclaré par son espoir évaporé. car fille de lilith gronde dans l’âme furibonde, de la blessée aux sentiments délaissés. démone voudrait infliger mille souffrances au géant rance, monstre sous ses nouveaux hazels menacés d’immortalité mortelle. « why don’t we just kill him now… » craché entre crocs bavés et à travers regard tranchant. rien ne lui ressemble. rien ne s’assemble. alors délurée saisit soudain l’ampleur de sa folie — le mal qui ronge la moelle et l’en fait terrible assassine de voeu. secoue caboche pour retrouver constance, sans pourtant comprendre la rage et son insistance. « i mean —kill IT… it. kill the kraken — i just assumed it was a male, it’s always… a male, who.. who, you know.. » confuse aux notes qui fusent sans sens, qui s’efforcent de filer ailleurs et de l’effacer dans cet ailleurs. « can we just— yes, can we? » insiste sur finalité maladroite, tandis que cogne à nouveau tête aux cornes sous coquille de chair — qui ne demandent qu’à percer son tissu fragile. et tandis qu’elle se perd à nouveau dans la fièvre, lièvre enchainé fuit dans ses tourments.

résumé:
(c) code -- vixen; icon -- clara
@maraudeurs

_____________________


F O O L I S H
- we lost control so easily
we fell in love to disagree
Pearl Halkyone
Craven Barlow
Craven Barlow
Fistful of Steel
faceclaim & © : zach mcgowan (c) niniel creation (av), queen vixen (code sign), john silvers (gif)
to fear death is a choice
( music | moodboard )

nature : barbare humain sans foi ni loi, l’appétence du pouvoir en hérésie couronnée.
saisons : quatre décennies à ravager autrui.
myocarde : émotions ensevelies pour oublier l'âme qui l'avait jadis réveillée. le cœur insensible à la douceur, libre de toute attache, indifférent notoire.
besogne : voleur, arnaqueur, tueur, cartes multiples de ses masques d'apparat sordide. depuis peu, crawley pour les marauders, sans merci pour les gêneurs prosaïques.
# Ven 23 Fév 2024 - 11:59

will the hunter be hunted
by the smoking gun ?
malepeur
Infortune; colocataire qui semble s’être installée dans le quotidien du pirate forcené à l’ambition craquelée par un quotidien amoncelé de ruines accumulées. Ciel assombri de promesses réprouvées. Pont s’agglutinant des matelots tandis que le temps suspendu affole l’encéphale paralysé par l’atmosphère brutalement chargée d’intensité mortifère. Silence damné, car à toutes les âmes du juvénile marauders à la proue d’acier, le malheur venait une nouvelle fois s’arrimer sur leur contrée.
Kraken.
Horreur du monstre que la simple humanité ne peut combattre sans la frayeur de leur condition réduite à un microcosme futile. Inhumanité, bestialisé et mort incarnée face à l'évanescence de la vie trépassée. Ordre de se retrancher suivi dans la fourmilière indécente de panique fulgurante. Ne suit pas d’emblée l’assemblée se précipitant au réfectoire deviné déjà comblée. Esgourdes capturent palabres de désespoir aux idées noires qu’il fait taire par claquement intempestif sur crânes dégarnis en attrapant par le col deux bleusailles en proie à l’agonie. Mâchoire serrée d'irritation par la folie s'accaparant si rapidement les esprits affaiblis de volonté. Rentre dans le réfectoire en balançant carcasses tressaillant. « Put your shit together. » éructé sans une parcelle d’empathie pour les faiblards amenuisés. Parmi les derniers à s’enfermer ; abhorrant l’idée d’être calfeutré. Pullulement incessant du chaos désorganisé face à la mesure à employer. Observe capitaine les bras en croix, regard grave en fixant sans précédent visages atrophiés par la peur de la mort et de la souffrance accompagnée du monstre tentaculaire les paralysant de bon sens. Se fraye alors un chemin au milieu du tumulte, rejoint fils prodigue en marmonnant vérité alarmée. « Half of them are panicking. Get them on their fucking feets or this boat will not last long. » Désigne l’équipage agglutiné en faisant rebondir ses pupilles sur les différents traits dessinés des comparses défigurés par la terreur. Puis azurées s’attardent sur prisonnière percutant par son lancé d’éclair acharné. Plisse paupières en réponse menaçante, jusqu’à affirmation de ce qu’il avait déterminé comme un avertissement peu subtil par des paroles crachées en sombre semonce fulminant. “why don’t we just kill him now…” Décroise avant-bras en se redressant lentement, toujours fixé sur brunette attachée en otage malfamée. « ‘the fuck you just said ? » Question rhétorique d'une voix à la gravité sinistre d'intensité. Profite des hésitations peu coutumières de la babillarde agaçante d’impunité. S’approche d’un pas soutenu, fixant intensément la captive en la noyant de son lourd jugement par ses pupilles glacées. Arrive à sa hauteur, baisse son visage afin d’y forcer le regard, sentence infligée en intolérance malavisée. « No actually I don’t. It’s always a male who what ? Broke your little heart, sweetheart ? » Sarcasme délurée, ignore passablement son teint pâle et tuméfié qu'il justifie par la peur du monstre affamé. Risette sordide face à sa proposition insensée d’une chasse à la bête -mais idée proposée était mieux que silence angoissée. « We can’t just kill a kraken. We need harpoons. And experience. Who here has ever hunted a kraken ? » Question hurlée à l’assemblée, sans que les quelques secondes laissées en suspens ne daigne répondre par une affirmation inespérée. « That’s what I thought. » soufflé en attestation pathétique de tragédie. Concentration enflammée vers les comparses du navire désœuvré. Propose alors l'ultimatum épouvanté non sans manquer de jeter l'œillade vers le capitaine en attendant la lourde sentence ; « So, what is gonna be : flee or hunt ? »

résumé:
@marauders
[crédit; gif (c) john silvers]

_____________________
the darkest hour never comes in the night. (mb by lezzie.)


awards 2024  ((the marauders)) ;;  malepeur   420102373 :
Craven Barlow
Alaois Murtagh
Alaois Murtagh
solitude standing
faceclaim & © : saoirse ronan ; av @ultraviolences
nature : sirène loin des siens, tout contact perdu avec hybride-illusion.
saisons : vingt-sept seulement, pourtant l'impression d'être irrévocablement bloquée dans le passé.
myocarde : coeur familial, coeur loyal, s'attache à ceux qui la regarde, pas de méfiance quand elle devrait se justifier.
besogne : cartographe sans faille, connaît les étoiles sur le bout des doigts, mais le vol comme couverture harlow pas la plus douée.
# Ven 23 Fév 2024 - 16:50

be careful making wishes in the dark
can't be sure when they've hit their mark
malepeur


STOP WHAT YOU’RE DOING. TURN OFF THE TORCHES AND ALL THE LIGHTS. ALL IN THE REFECTORY. ALL. RIGH FUCKING NOW, SAILORS, IF YOU WANT TO SURVIVE

Le hurlement terrible résonne dans ses veines, glace son sang, corps pétrifié par la peur qui s’immisce, insidieuse. Usée, terrifiée, parfaitement consciente du danger qui rôde; seul le cri de lucidité la pousse à s’agiter. Suit le mouvement, agneau sait qu’il va finir dévoré. Seul l’appel du berger lui semble solution. Alors, quand le ton monte et qu’elle voit géant déployer sa colère, décide que le moyen est bienvenu pour se changer les idées, juste pour quelques secondes; « get the fuck away, barlow. » certainement pas le moment d’asseoir dominance malvenue一 voit surtout le teint pâle et les mots incertains de sa prisonnière.

kraken; +30 meters long
survival rate; low
excellent fishing when it’s around
but never leaves a ship alone
last killed; unknown


La bibliothèque du père retrouvé n’avait jamais menti à ce sujet; les livres sont formels. Des heures qu’ils ne peuvent pas déployer, des hommes qu’ils ne peuvent pas gaspiller. Aucun moyen de s’en débarrasser, la seule solution lui apparaissait parfaitement claire. « there’s absolutely no fucking negotiation. we flee ! » certains regards se tournent vers la cartographe retranchée. Impossible de dissimuler la peur dans sa voix, et voit bien que certains le lui reproche sans doute. Mais comment faire autrement ? « our only chance of survival is to lay low, and pray the gods it doesn't see us. » peut pas s’empêcher d’envoyer une prière silencieuse, Anae seule maîtresse du kraken infernal. oh goddess, for that you bring protection upon us, the beast is yours. se garde bien de partager la croyance hybride, gardée précieusement près du cœur.
Terrible silence abattu sur l’assemblée, braves idiots marmonnent qu’on devrait l’achever, et stupidité lui donne envie de s’arracher les cheveux. S’approche soudainement d’un matelot décidé; « did you not hear what barlow said ? what in your fucking mind does not click ? you’re going to die, and everyone here will watch you, thinking; we fucking told him ! » les bras s’agitent, le désignent brusquement et s’écartent, attérée. Idiot piqué dans l’ego n’a pas l’air décidé à se laisser faire; bombe le torse pour l’impressioner, et se tourner vers l’équipage attentif. “who wants to kill the beast ?”
@marauders

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we ain't angry at you, love/you're the greatest thing we've lost

award; best filial bond<3:
Alaois Murtagh
Billy Bowen
Billy Bowen
the runaway
faceclaim & © : Tati Gabrielle ; avatar © Swan ; code signature © Magma ; gif signature © Acecroft ; icon signature © Alcara.
❝ When life robs you
sometimes you have to rob it back ❞

[MOOD | MUSIC]

nature : Humaine miraculée, de la malédiction paternelle rescapée ; ne lui restait au cœur que la culpabilité au souvenir du kraken accablé.
saisons : Surpris par sa propre survie, il s'était découvert la ténacité d'une indésirable entité ; créature endémique que la vie ne semblait affecter. Étonné de voir son propre corps vieillir, changer, il avait atteint les vingt-neuf étés.
myocarde : Des années à errer, spectre solitaire finissant sans cesse par s'esquiver ; par les sentiments effrayé.
besogne : Les Marauders, sa famille choisie pour qui elle avait une fidélité sans faille. Il détroussait, il pillait, en bon voleur, en parfait harlow ; c'était ce qu'il connaissait le mieux.
errance : Fuir. Fuir, fuir et faire des mers son évasion, sa maison. Effacer de son esprit Cover Island qui, pourtant, s'immisçait inlassablement ; vers qui elle retournerait toujours fatalement.
# Sam 2 Mar 2024 - 19:54

though my memories have faded
they come back to haunt me once again
tonight, it's a hunter's moon
— malepeur —
Injonctions prononcées ; mélodie tonitruante précédant une tempête de murmures effarés. Leur capitaine était sans équivoque et la malchance avait tourné. Kraken. Le sombre émissaire des profondeurs les guettait, tentacules serpentines ondulant dans leur sillage. La peur s'immisça dans les veines de l'équipage comme dans celles de Billy. L'adrénaline l'enivrait. Il était prêt. Il ne savait guère à quoi s'attendre, avait le sentiment que ses années d'expérience en piraterie étaient partie en fumée, mais il était prêt.
Prêt à lutter ou à fuir,

Malgré l'urgence, la curiosité ; dangereuse, envoûtante, le gagnait. Il aurait voulu rester sur le pont, observer, voir. Poser l'œil sur la créature tant redoutée. Fascination morbide. La peur se mêlait à l'exaltation, au besoin de découvrir.
Elle aurait aimé, sincèrement aimé, l'affronter. En sortir victorieuse, le tuer.
Mais elle était pas assez naïve pour croire que c'était possible.
Tout l'équipage était usé. Ils n'en étaient pas à leur première fatalité ; pire, ils les avaient enchaînées. Le manque de nourriture et les tumultes des marées les avaient affamés, épuisés. L'impatience venait encore les tourmenter. L'impatience qui était présente, comme une ombre, dans un coin de l'esprit de Billy. Inlassable, insatiable. Mère de l'impulsivité qui lui faisait rêver de s'attaquer à une bête beaucoup trop forte pour elle.
Des idées de grandeurs qui lui inspiraient heureusement frayeur.
Pensées intrusives auxquelles iel espérait résister. Pensées intrusives qui étaient insistantes, presque tentantes.

Iel n'était pas seul.e. Sur le bateau, on débattait. Même si le choix aurait dû être évident, l'équipage était divisé. Fight or flight. « Who wants to kill the beast ? » Son regard se posa sur son frère d'équipage, ses yeux le jaugèrent, glissèrent sur lui. Billy n'était pas seul à avoir perdu l'esprit.  
« You wish. » Elle comprenait, pourtant. Même si elle avait consciente de l'impossibilité de vaincre. « Well, I'd wish too. But that's stupid with no plan and an empty stomach. » Lentement, les regrets au creux du cœur -ô combien aurait-il souhaiter assouvir sa curiosité-, il s'éloigna du pont, peu à peu. « Even I think we should stick with our captain's advice. »
@marauders

_____________________

┗ you're set free ┛
ஃ We conquered a magic, we counted the stars. Deciphered the clockwork, enacted this farce. Devoured by shadows, we cling to the light.
Billy Bowen
Adonis Yates
Adonis Yates
the (hanged) man
faceclaim & © : young brendan @lux.
nature : l'hybris humain contre vents et marées, s'acharne à survie contre monstres crachés des abîmes.
saisons : trente six années, altèrent espoirs jeunots et l'éclat à l'iris.
besogne : naufragé abdique jadis enseigne sous barre navy, soldat sacrifié à l'empire des mortels. trop longtemps sous-estimé cartographe d'audaces ambitieuses, amouraché des abysses.
errance : perdu au fond des geôles des marauders, l'inconnu mord le sel de ses secrets, s'accroche à sa survie.
# Mer 6 Mar 2024 - 2:26


malepeur;
__________(tc Ⅰ) marauders, the sea 1001 __________

_________ ________
Misère est bourbe grisâtre, mélange poisseux qui s'étend jusqu'au ciel.
Au-dessus des têtes, virevolte destinée des hères,
une trêve qui prend des airs de lente mort.
Et sur filin d'horizon, pupilles n'absorbent que le vide d'une mer placide. Miroir ténèbres, qui donne écho aux silences qui suivent le chaos. L'étranger en purgatoire, toile d'agonie où s'agitent carcasses d'irréductibles inconnus. Revêches énigmes, desquelles il arrache informations au détour : enchaîné malpropre, ballotté marionnette prisonnière aux jours sans soleil. Trompe l'ennui paralysant à caustique curiosité ; l'esprit, vertement, résiste au néant.
Leur aride désert est d'eau et sel, aquarelle mortifère d'une fin qui s'annonce à mesure que l'obscur allonge ses bras. ''All the sea gods are dead'', chavirent tous les instincts marins, quand sur voile de ciel, aucune étoile ne perce bilieuses affres.
Et frisson qui court sur l'onde n'est peut-être qu'un souffle froid. Vient trouver le corps jusqu'aux os, laisse une empreinte invisible sur le derme. L'espoir d'une illusion d'un cri des abysses que lui seul aurait pu entendre en phantasme ivre d'apathie, n'est que d'courte durée.

« KRAKEN ! »

Chairs endolories se laissent traîner, roulement d'yeux pour seule résistance : tord les boyaux, l'aigreur des enchaînés, trop longtemps laissés pour compte.
Et c'est aux mains des ennemis que l'âme rencontre desseins tragiques, l'approche d'une putain de mort dans la gueule d'un géant insatiable. Dans le brouhaha des pas qui s'agitent, des gorges qui s'esquintent, dos trouve repère illusoire d'un mur que la bête réduira bien assez tôt en miettes. Pupilles, elles, impatientes, impertinentes, cherchent quelque issue, quelque logique au marasme d'(in)humains qui s'accrochent à maigre survie.

Sur ces ponts, errent déjà des spectres.
Leur à venir, inscrit dans les profondeurs de ces mers-ci.
« Why don’t we just kill him now… » s'espère seul à l'entendre, compagne d'infortune, l’œillade azurée qui file sur elle, intime le what the hell are you talking about ? sans que les mots ne franchissent les lippes. N'ont pas le temps, de toute manière : ici-bas, tous préfèrent les bras de fer. « No actually I don’t. It’s always a male who what ? Broke your little heart, sweetheart ? » épaule contre épaule, s'retrouve dommage collatéral d'un face à face qui n'en est pas vraiment un. Et si narines se retroussent, ravale dédain aux confessions qu'eux seuls s'échangent.
Damn, ils avaient eu raison. Celui-là plus qu'les autres, n'avait pas vu la couleur d'une eau propre depuis bien longtemps.
Marasme de mots, couplets, tirades, le mythe de l'adversaire grandiose tremble, il est spectateur des Marauders réduits à frêle reflet de la grande histoire contée dans les rangs de l'armée.
Langue se cale contre palais pour se forcer au silence, mais ressasse l'encéphale, les images gravées à sa mémoire. Les carcasses désarticulées flottant sur canevas d'encre après le passage du monstre ; le Supernova, dans toute sa splendeur, presque ravalé par les tréfonds.
« Hey. You ok ? » fatigue, faim, soif. Mal inconnu. Quand faiblit partenaire de geôles : les quelques maigres élans d'empathie qui les ont fait tenir jusque-là sont devenus réflexes. Une triste survie à deux. « Stay focused, a'ight ? I can't drag some dead weight around if I'm supposed t'survive a kraken attack. » rictus d'une moquerie, complice de circonstances. Raillerie d'encouragement, murmurée avant qu'houle impétueuse ne brûle la trachée. L'espoir n'est que comédie superflue.
Vainement, remue les chaînes qui enserrent les poignets, espère qu'elles sont aussi épuisées que lui.
Eux tous.

Sait qu'ici-bas, ni mot ni geste de lui ne s'fera entendre, impuissant observateur quand d'autres choisissent s'ils mourront ou vivront. Dans le bide, pourtant, l'ordre est on ne peut plus clair.
Et pour la première fois, envie à la Navy, l'aura dictatoriale des capitaines.
« You'd think they'd know better than to expect that beast to wait 'til they're done making up their mind about what t'do. » grogne impudent : seront tous morts bien assez tôt, d'toute façon. Et, vertige à l'oreille, monstre si proche, gronde fatum aux mortels à sa merci.
@marauders

Spoiler:
Adonis Yates
Māra Samcrow
Māra Samcrow
[ A N T I C H R I S T ]
faceclaim & © : Nesta Cooper ( © @indisden )
nature : héritière de l'alliance divine, monstre sacré du sceau impérial, ((léviathan)) en joute contre ses principes.
saisons : l'apparence floute quelques tracas entassés durant ((trente-cinq)) années.
besogne : tient la barre sous le pavillon noir ((cardiff)) des marauders ;; s'affaire à rendre le pont praticable ((carpenter)).
# Mer 10 Avr 2024 - 23:55

head in the dust, feet in the fire
labor on that midnight wire
listening for that angel choir
you got nowhere to run
m a l e p e u r


les cieux impitoyables soufflent leurs dernières réprimandes sur les malheureux argonautes. voiles faiblissent, réserves s’amenuisent, leurs torts s’infiltrent humides dans les cales du navire. l’épuisement grignote le moral des troupes lorsque les flots s’apaisent; court répit accordé laisse entrevoir l’espoir d'une nuit d’accalmie. les minutes sont précieuses. Māra confie la barre au compagnon pour retrouver la fraîcheur des outils. Elle file dans les couloirs sinueux du précieux navire, clapotis des semelles sur le bois flottant, prévoit de s’attaquer à la source de ses tracas quand elle les perçoit; complaintes abyssales résonnent contre la paroi.

« KRAKEN ! »



esprit rouillé par danger imminent aimerait céder aux vilaines habitudes mais l’ordre du capitaine sort son corps de sa torpeur. timonière et soldat ne font plus qu’un sous la bannière charbonneuse. mécanique lancée, Māra prend place dans le réfectoire, marteau encore en main. les dieux jouent les symphonies mortelles, se délectant des faibles qui laissent la crainte les envahir. vapeurs toxiques du doute inspirent violence ; joutes verbales à défaut de ne pouvoir user des poings. sous le joug de la faucheuse aux milles bras, pirates et prisonniers se mêlent et se renversent. débats stériles face à la menace. māra s'impatiente, s'agace quand, aux compagnons d'armes, l'évidence échappe.

« we flee ! »
salisbury brandit le drapeau blanc.

les égos s’enflamment, caboches vides et muscles d’acier pensent pouvoir rivaliser avec la bête. langues échauffées mènent la navigatrice à briser son silence : « ‘Hate to break it to you but we can’t go far with seepage in the hull. If we don’t get killed by fighting it, we’ll drown for sure. » message mal passé dans les oreilles imprégnées d’algues, matelot s’enivre de l’idiotie présente dans le néant de son crâne ; pas de solution au casse-tête, le fou voudrait les envoyer sans réfléchir au casse-pipe :

« who wants to kill the beast ? »

protestations éclatent; personne ne veut se confronter à ce qui les attend, même maître corbeau, habile voleur, voudrait s’envoler avant d’avoir dépouiller sa proie. la hargne du kraken semble leur avoir échappé. le duel ne peut que résulter à un compromis, Māra s’ose : « I vote both. You give us time to patch the damages by distracting the kraken, and when it’s clear, we try to flee. Means that one of you will have to take the helm when I’m down there. »

iris échappent au regard inquisiteur de la sirène ; d’un hochement de tête, la léviathan en appelle au chef d’orchestre, perdu dans d’autres cacophonies :« it’s up to you, captain.»

@marauders


résumé ::

_____________________
quiet now, you're gonna wake the beast; hide your soul out of his reach; shiver to that broken beat, dark into that heat.
Māra Samcrow
Arslan Winslowe
Arslan Winslowe
beau monstre
faceclaim & © : alexander dreymon + vixen (ava)
I fear not the weather,
I fear not the sea
I remember the fallen,
do they think of me ?

nature : Sous derme sardanapale se clappe méphisto puisque c’est sous les cachexis torrentueuses de l’humanité que l’horreur se prête à ses plus beaux attraits.
saisons : Spectres brocardent l’hymne des cuvées englouties dans le goitre titanesque, avilissant les flots anuités comme simples averses. Trogne farouche de jeune adolescent se confond désormais aux violences des quatre vents ; quarante râpures sur guêtre dermique associe héritier au mythe cadavérique.
myocarde : le cœur au diable, la carotide offerte aux chiennes qui rient de ses veines sentimentales et de ses passions diluviennes. Miché des lunes pourpres s’enorgueillie de ses carnages sans soleil.
besogne : tinérant funambule, chef et protecteur des veines empoisonnées, aigrefin séducteur de l'immortelle Beauté ; captain of the marauders.
# Jeu 18 Avr 2024 - 12:01

Don't know how I survived
The crew all was chewed alive
I must have slipped between his teeth
Oh, oh, oh, oh
malepeur

regard hagard se noie d’ombres car les trois coups annoncent la tragique nuit de ronce. les silhouettes se muent en fourmilière apeurée sous le champ méphistophélique de la bête affamée. sous les pupilles inquisitrices, léonin vaurien observe sans voir puisque caboche déjà brûle de mille folies. à la dernière hyène acculée, berger de raison estropié s’enferme dans cave de papier.

terreur ambiante berce folie latente ; plans s’échaudent et s’éventrent, naissent et se suicident, s’élucubrent et s’assassinent sous gestes fantasques mais discrets du chef fou-à-lier. sous ses yeux, vaisselle dessine plan et schémas, s’articulent espoirs et trépas, pourcentages amoindris et fortune alanguie. « that’s not good … if we just flee… no fucking chance to kill… tentacles pretty, pretty tentacles » élucubrations burlesques sont écharpées par grognement de la bête : « half of them are panicking. Get them on their fucking feets or this boat will not last long. » ironie suintante se traine sur figure impassible, absorbé encore par cruel fatum. « oh really ? i would never have known, deckhand » se fait sourd au reste de la harangue quand seulement une questions résonne : « so, what is gonna be : flee or hunt ? »


flee or hunt
flee or hunt
flee or hunt ?


mots se mêlent aux mots en cacophonie létale lorsqu’enfin, capitaine se joint aux prétentions. voix clairon sonne en couperet péroraison et assigne à chaque forban une œillade appuyée « no prayer… » pour la fille aux yeux clairs…  @Alaois Murtagh « no courage… » pour irascible  chimère  @Billy Bowen … « or no stupidity can save us from this beast » pour matelot sans repère. « you'd think they'd know better than to expect that beast to wait 'til they're done making up their mind about what t'do. » regard dardé sur prisonnier @Adonis Yates attise les feux rancuniers et propose la mort sur plateau de tripes honorables :  « or maybe you’re volunteer ? after all, all debts must be payed »

« … it’s up to you, captain » secondes égrainées impose réponse incisible à brave  @Māra Samcrow :  « that’s would be a great idea if our sailors were able to fight but remember: we are not warriors. you are not unstoppable heros, capable of defeating this beast : you are fucking pirats, excellent in the art of theft and misery ; not krakens who can drink some tea with their monstruous progenitor. » haine viscérale écume au bord du palpitant aride, dissimulée par sourire fauvesque. tonalité écailleuse serpente l’assistance en air de secret, maquillant de légende l’horrible passé des légendaires trépassés. « i will tell you one day the story of a ship, a pirate ship oooh, like ours, excellent, magnificents scoundrels as the sea has never seen. but in front of the beast, they listen their heart ; their fucking good heart ; and tried the impossible, the stupid and courageous impossible » silence létal attend le dénouement carmin, suspendu aux babines de l’héritier d’os et de sel.  « i give you the end right away: no one is there to tell this battle because they are all dead, their bones crushed by the tentacles of this filthbecause. courage and hope do not guarantee you to live, not on this sea, not on this boat. » phonèmes appuyées, regard s’attarde sur carcasse éreintée ( @Pearl Halkyone ), en échos aux murmures d’une nuit avortée. « so yes, we will run but  in our own way » puis capitaine tacticien reprend la barre de ses méfaits, prêt à offrir la vie en échange du pire des pêchés. « a ship is adrift a few hundred meters away. if I believe the flag was hoisted, it was the merchant ship that was supposed to bring us back. it's not moving, and there’s nothing to indicate a presence on board. maybe the crew is dead, defeated by hunger and the storm ; maybe, people are alive, shaking with fear like you, huh ? two choices stand before us: either ignite the other vessel to draw the Kraken near and exploit the distraction to flee... or endure excruciating agony as our benevolent spirits and pride eclipse our instinct for survival, leading to our demise. »


and there stands the captain's choice,
oh, oh, brave captain's voice,
life or death, a hundred souls,
oh, oh, fearsome captain's goals
.


regard carnassier défie chaque trogne affamée, chaque pupille effrayée et oblige les âmes maudites à voter.


«..well, well, well, bloody pirates, what will it be ? »




Spoiler:

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CROWN OF SCARS

bury underneath your feet the remains of what's been left behind --
Arslan Winslowe
Noor Sahni
Noor Sahni
(( venus anadyomene ))
faceclaim & © : shonali singh ©a devious route, signature ©awona
((the marauders)) ;;  malepeur   Jyr5

nature : les organes tiraillés par la mer et la chair troublée par le sel des vagues, sirène aux mélancolies onduleuses.
saisons : trente-et-unes.
myocarde : le naïf et fougueux amour des rivages; le corps gorgé d'adoration pour ce qui se cache dans l'incommensurable.
besogne : étroit lien entre les cieux et le cœur avide des océans; hexham des marauders.
# Jeu 25 Avr 2024 - 0:26

i left my soul there
down by the sea
malepeur

contre les cieux grondent les restes du cataclysme éparpillé, désorganisé sous la forme des étoiles figurantes au-dessus de la désolation pesante, griffant le bois du marauder. parmi les silhouettes qui s’y rigidifient, noor calque la même paralysie, s’unit à la forme du navire. catalepsie commune qui s’abat sur l’équipage, elle n’y échappant aucunement. la fatigue pesant cruellement sous le manteau de sa peau, venant gratter près des os, là où elle peine encore à ressentir. l’appréhension, similaire dans sa volonté rapace, bouillonne partout où elle peut ronger.

et noor en reste muette, encore pétrifiée par l’inconnu qui s’est emparé d’eux sous la forme d’une tempête qu’elle n’a pas su comprendre. hantée par l’anonyme et menacée par le vrombissement sous-marin, ce qui peut arriver et ce qui a déjà sévi sans qu’elle ne puisse rien prévoir ni arranger. le coeur s'essouffle, peine à se régulariser dans un corps stoïque, incapable d’intercepter les discussions qui se mêlent au poids des nuages.

la voix familière s’élevant entre les égarement regagne pourtant immédiatement son attention, réflexe automatique tournant son visage dans la direction du discours. les paroles tempétueuses d’arslan roulent entre les corps du navire, dépeignent des tragédies passées et celles sur le point de se dresser.

two choices stand before us: either ignite the other vessel to draw the kraken near and exploit the distraction to flee... or endure excruciating agony as our benevolent spirits and pride eclipse our instinct for survival, leading to our demise.” le visage se froisse et les yeux se crispent. l’illusion du choix nourrit brièvement la frustration, qui s’éveille rugissante de son inertie. comme si, subitement, mourir ici se révélait être absurde et inenvisageable–comme si la situation lui venait limpide. why are we still talking?

alors la gorge se délie finalement, les mélodies qui s’en déploient dansant contre son palais. secondant les paroles de son capitaine, “there’s nothing to discuss here, except who’s setting up the decoy.” la mâchoire serrée, ferme quand les mots viennent s’y broyer. “luring the beast is our only chance to escape. anything else is a waste of our time and a shortcut to death.” du coin de l'œil sont balayés les quelques alliés ayant suggéré autre chose qu’une fuite directe. démontrant les lourdes écharpes du ciel au dessus de leurs crânes, “now that the storm’s at rest and the sky endures what’s left of it, we have to take the upper hand here. we have to go now.” le chemin est pointé du bout du doigt, noor ignorant les vacarmes du corps se jouant d’elle. “with what remains of the wind, if we sail in this direction, we’ll be in the right axis to get away.” à des lieux de l’ordre et tapie dans l'acquiescement, son propre avis s’extirpe de sa poitrine pour rejoindre les conseils jetés à l’équipage.





Spoiler:
Noor Sahni
Craven Barlow
Craven Barlow
Fistful of Steel
faceclaim & © : zach mcgowan (c) niniel creation (av), queen vixen (code sign), john silvers (gif)
to fear death is a choice
( music | moodboard )

nature : barbare humain sans foi ni loi, l’appétence du pouvoir en hérésie couronnée.
saisons : quatre décennies à ravager autrui.
myocarde : émotions ensevelies pour oublier l'âme qui l'avait jadis réveillée. le cœur insensible à la douceur, libre de toute attache, indifférent notoire.
besogne : voleur, arnaqueur, tueur, cartes multiples de ses masques d'apparat sordide. depuis peu, crawley pour les marauders, sans merci pour les gêneurs prosaïques.
# Lun 6 Mai 2024 - 0:22

will the hunter be hunted
by the smoking gun ?
malepeur
Capitaine se voit excédé par l'accumulation des prises de paroles courroucées. En proie à leur pulsion de condition de simple mortel à la destinée éphémère. Ne pouvant faire face à l'inévitable monstruosité persévérant sous la surface dans une patience horrifiée, se sachant victorieux d'un buffet sanglant naviguant sur navire s'apparentant à brindille pour la créature aux tentacules sinistres. Les jambes fixées tel un mât inflexible sous les effets de la bourrasque à la verve acerbe du capitaine en un grognement indolent, percevant son agacement face à la fatalité les ayant désignés en victimes pestiférées. D'autres conseils mieux avisés sont balancés en désespoir asséné telle une chimère, réalisation pouvant vite s'heurter à un barrage apathique. Rappel de leur étiquette attitrée : des pirates, loin d'être combattants de créatures gargantuesques à la force titanesque. Lui-même davantage assassin furtif, sachant où est sa place ; parmi les vivants à l'hémoglobine dansante.

Interlude récit. Leader presque emporté par les mots de son histoire rocambolesque aux allures de vigilance sous-jacente et d'une morale bancale envers un équipage de forban à l'éthique douteuse. Conclusion qu'il tient dans un suspens malin. Le crawley pressentant tragédie que le conteur ne tarde pas à évoquer sous la forme d'un épilogue encensé et dramatique. Soupir élancé, lui-même ne possède qu'un cœur nécrosé, rongé par les choix d'une vie sous l'engeance de violence et des méfaits accomplis. Ne peut rivaliser avec those fucking good heart que leur bonne volonté n'a pas suffit pour que la Mort les épargne d'un trépas à la souffrance infinie. Intervention de @Noor Sahni suggérant l’évidence face au drame funeste les attendant. « For someone who supposed to look up for storms, you talk a lot. » Croise son regard lorsqu’elle balaye les compagnons fébriles tandis qu’il reste impassible au malheur engourdissant les poitrines. « You give us a hell of a choice cap'tain. » Éructe éréthisme émoussée en ironie malavisée. Regard perçant ne quitte faciès d'@Arslan Winslowe au leadership incontesté. Rouage s’enclenche, encéphale défaillant emboîte pièces du puzzle sous un séisme aux dégâts insondables de terreur paralysante des vauriens et camarades l’entourant. Lorgne alors sur eux, pirates sans passé ni lendemain. Ces incapables, mièvres et affables vauriens.

« Fuck this shit. » Crachat irrité sur le sol encrassé, détachant finalement son dos de la poutre l'ayant soutenu durant toute cette scénette tragique. « The more we talk, the more we let the kraken gain ground. And I don't know about you folks but I'm not planning to die today. I’m going to light this shit up. » Ignore délibérément la mention de potentiels survivants sur ce navire marchand. Better them than us. A conscience du danger de la mission funeste, ce pourquoi regard se pose sur les vies suspendues aux chaînes maculées des prisonniers invétérés. « But I'm not doing this alone. » Désigne @Pearl Halkyone et @Adonis Yates comme victimes de la mission enflammée, non sans un avertissement échaudé. « I don't trust you enough to make you take the longboat by yourselves. You're not going to take advantage of it to escape either. That's why I'm coming with you. » Passe de l'un à l'autre en posant pupilles glacées sur leur silhouette amoindris. Accroche boucle de la captive entre son pouce et l'index en sourire carnassier. « Don't worry sweatheart, I won't let your pretty face getting wet. » Sarcasme déluré tandis qu'il se retourne une nouvelle fois vers le capitaine et l'équipage de pirates ébroués, comptant sur un aval espéré afin d'agir au plus vite pour leur salut face à la monstruosité.

résumé:
@marauders
[crédit; gif (c) john silvers]

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the darkest hour never comes in the night. (mb by lezzie.)


awards 2024  ((the marauders)) ;;  malepeur   420102373 :
Craven Barlow
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