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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Leia Damaris
Leia Damaris
sweet devouring
faceclaim & © : viv may ; ava myself, code sign by vixen
(( moodboard ))
nature : murmure de (( sirène )), succube qui dévore le temps et les mers
saisons : (( 26 )) coraux habillent sa mortalité, sans autres jeux artificiels, jeunesse naturelle et faussement ingénue
myocarde : affamée d'amour, amoureuse des coeurs qui battent, avide d'attention, la peur de finir seule, volage et libertine, aime vite, trop fort, s'(a)donne à tous les plaisirs pour nourrir son âme brisée
besogne : (( illusionniste )) au cabaret, fait vivre des mirages, provoque paradis et enfers, "come to me and lose yourself here"
(( chasseuse )) de jolies pierres & herbes mystérieuses pour les sciences
errance : (( cover island )) enfin en refuge après avoir trop connu les autres îles, et des envies d'explorations toujours plus grandes malgré tout
# Dim 3 Mar 2024 - 20:20


Petit bout de coeur cassé. Petit éclat qui fait du bruit. Qui gratte à sa poitrine et défonce les côtes face aux désastres visibles et invisibles depuis que le soleil n’est plus. Et elle ne peut pas être dans ce juste milieu. Quelque part entre s’en foutre et en crever. Entre s’enfermer à double tour dans ce qui lui reste de foyer et laisser entrer le monde entier. Leia est plutôt dans le deuxième cas à chaque fois. Incapable de se durcir. Prête à se laisser détruire par les décombres miraculeux. Blessée dans une chair plus profonde que la chair, porteuse d’une âme exténuée qui ne sait pas rester sur ses gardes. Elle voudrait tout donner pour aider, perdue sur le champ de bataille après la guerre –anéantie mais debout, attendant la paix des moeurs derrière les frayeurs. Coeur chiffonné et plein de courbatures à force de chercher à réparer ce(ux) qui l’entoure(nt). Et elle espérait plus de solidarité. Car il y a ceux qui aident et ceux qui se soulèvent, aigris par l’apathie. Elle délaisse alors innocence sur le pavé quand il y a trop de rêves meurtris qui poussent à l’agonie, sans répit pour les maudits. Mais elle fait avec –affaiblie, éprise d’un sentiment qui chamboule et épuise absolument tous ses sens.

Chaque jour, depuis la nuit.
Déblayer les débris.
Nourrir les sans-abris.
Rafistoler c’qui est démoli.

Elle apprend sur le tas. Utilise corps gracile autrement qu’en dansant. Illusions perdues. Le cabaret lui manque. Ses collègues lui manquent. Mais aujourd’hui, elle a un regain d’énergie à (sa)voir Darcy la rejoindre. Portée par ce besoin instinctif de cohésion, pour symboliquement s’unir dans un rituel expiatoire et avancer ensemble vers le renouveau. Du moins, c’est ce en quoi elle croit tout au fond de son âme. Plénitude du moment quand elle détecte bouclettes sombres. Son nom qu’elle crie presque. Trop ravie, fleur sans épines s’épanouit en sourire vorace, l’coeur mis à nu pour lui qui a dit oui. Geste mécanique : l’enlacer pour retrouver amitié délaissée pour gérer adversité et déroute. “Thank you for coming here. You’re so sweet, Darcy.” Et même si elle ne (s’)avoue pas vouloir rester lovée là dans ses bras, elle s’contentera d’avoir ses traits familiers à ses côtés. “How you’re doing?” Elle reprend pourtant chorégraphie des mains abîmées pour servir repas improvisé aux égarés. C’est devenu automatique. C’est aussi façon de lui montrer quoi faire avec l’habitude d’imiter les danses de l’un et de l’autre. Oeillade charbonneuse sur l’ami, l’aveu coule hors du palpitant fatiguée mais rieur. “I was a little worried for you. Again: I missed you.” À croire que c’est ça leur éternelle ritournelle. Lui qui va et vient. Elle qui reste et l’attend. Mais aujourd’hui les circonstances sont pardonnables. Elle-même se tenant trop occupée pour ne pas s’effondrer au milieu des ravages. Elle n’a avoué à personne que sa cabane n’est plus. Qu’elle a trouvé refuge dans un campement de fortune. Alors vérité fait faux-bond, omission prend relai grâce aux distractions. Papillonne des cils, voix en fusion : “How soon do you think we'll be able to get back to the cabaret? I feel like it's been ages already…



@darcy arledge & @rory arledge

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running because i can, 'coz i must, 'coz i want to see how far i can go before i have to stop


award:
Leia Damaris
Darcy Arledge
Darcy Arledge
( m e r l i n )
faceclaim & © : gauge burek; swan (avatar), alcara (icon & ban)
piece things together (darcy & rory) Tumblr-7b81942f85e2d0705b6a37b912e49124-fcacb9a4-400
nature : sirène pour toujours, descendant des arledge pourris de rancœur qui caressent le vœu de voir tous les victorieux noyés jusqu’au dernier.
saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
besogne : artiste enchanté au chant des sirènes, assassin enchanteur dans les bas-fonds de la cité.
errance : cover island, c'est ici-bas qu'on lui a ordonné d'établir ses quartiers.
# Mer 6 Mar 2024 - 13:25

I’m a master of speaking silently—
all my life I’ve spoken silently
and I’ve live through entire tragedies in silence.
Piece things together

‎ ‎ ‎ Noir enchanteur désenchanté se traîne comme un ectoplasme blafard à défaut d’avancer fardé dans l’immensité d’un monde trop tangible pour faire tanguer ses démons. Lumière couchée, ravalée par soleil balafré ; pouvoirs aspirés par un siphon trop puissant tandis que colère astrale s’abat sur sirènes dépouillées – Darcy joli se sent puni, sali. La mer mère de toute sirène roule amère sur le sable où il erre. Impossible de s’y plonger pour supplier cieux noirauds de rendre sa magie au sieur Merlin, car monstruosités peuplent abysses autrefois refuges réconfortants pour la caboche auréolée de boucles noires comme l’espoir qui chavire et s’enfuit dans le cœur pourri de l’assassin hagard. Chuis pas poignard veinard, mais rapace destiné à l’abattoir ; à moins qu’ça n’soit l’purgatoire qui m’rôtisse toutes mes échappatoires englouties par c’cataclysme cryptique.
‎ ‎ ‎ ‎Assassin bon à rien a quitté le nid où naquit son destin pour rejoindre une amie chérie, porté par volonté vorace de se raccrocher aux derniers rochers pas encore emportés par la tempête. La pauvre enfant illusionnée croit qu’il vient l’aider ; en réalité, vient échapper aux serres mortelles de ses côtes crochues repliées sur des entrailles grignotées de vacuité. Elle s’jette sur moi la jolie proie ignare, crie mon nom comme une oraison ; ravie d’voir ma sale carcasse moisie d’fausses identités. Elle l’appelle sweet, pépie comme un oiseau et enlace ses os ; lippes incurvées pour cette amitié craquelée d’absences taiseuses. Darcy ravale mépris de lui pour refermer ses bras sur la fraîche Leia aux pétales fragiles. “I wanted to see you.” Vérité dénudée avec simplicité ; en toute honnêteté, il se fiche des rescapés – du moins, ceux qui ne hantent pas son palpitant fracturé.
‎ ‎ ‎ ‎Magicien retors se mue en chien obéissant, imitant l’amie pour donner le change ; l’illusion de ne pas être venu uniquement pour quêter sa vue et s’assurer qu’elle n’a besoin de rien. “Fine” la rassure-t-il à l’écoute de sa voix effritée avide de nouvelles. “I’m tougher than you think, don’t worry about me. What about you?” Lèvres s’étirent en petit sourire ; cœur pétillant d’amour pour cette affection offerte sans détour. “I missed you too, dearest.” Mains d’assassins trop délicates s’agitent en miroir des innocentes mannes pour distribuer repas sans véritablement prêter attention aux faces qui le guettent. Un seul visage mérite d’être caressé de ses prunelles de chat attentif. Petit soupir fripe ses lippes, alors que crâne oscille comme un pendule indécis. “I don’t know. Without sun… I hope it’ll return soon.I hope it’ll return at all. Tout l’monde l’pense, mais personne l’dit ; murmures trop inquiets d’provoquer l’courroux des cieux déjà coléreux. Darcy, cependant, n’a pas encore conscience que le ciel seul n’est pas à craindre ; les oiseaux qui l’habitent sont tout aussi cruels, et les becs crochus des rapaces Arledge ne sont jamais bien loin.
@leia damaris & @rory arledge
crédit; vixen (code), strangehell (icon), fyodor dostoevsky (citation)

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I cannot make you understand. I cannot make anyone understand what is happening inside me. I cannot even explain it to myself. ( Kakfa )
Darcy Arledge
Rory Arledge
Rory Arledge
bloody mary
faceclaim & © : liv tyler (dans la trentaine ; LUX)
piece things together (darcy & rory) M4an
nature : vile créature, obsédante et terrifiante. voix enchanteresse, dessins funestes… elle vous berce, avant que ses crocs ne vous transpercent. sirène revancharde, en tête de l’avant-garde.
saisons : trente-sept années teintées d’amertume et de fragilités soigneusement masquées. hésite à figer le temps, contemple beauté à son apogée.
myocarde : myocarde insensible aux vagues. fièvre des corps préférée aux remous inutiles d’un cœur épris. regards s’attardent sur mâchoires ciselées et courbes divines, créature vorace dédaigne choix et dilemmes.
besogne : couronne d’épines arrachée à ses mains livides. matriarche trépassée s’en retourne dans tombeau glacé. cheffe du clan arledge, pour les gouverner tous.
# Dim 7 Avr 2024 - 19:34

I forgot who I was,
so i'm became this.
PIECE THINGS TOGETHER

Once upon a century,
Wistful oceans calm and red…


Ombre parmi les ombres, elle erre dans une éternité d'obscurité, traînant carcasse et idées noires à bout de bras. Vipère, faiblissant et se mourant à petit feu en l'absence de son astre vénéré, trébuche pour mieux ramper ; vision pitoyable de vulnérabilité. L'île, en cet état sordide, ressemble davantage aux tréfonds sombres et désolés de l'humanité, engloutie sous un miasme sombre et épais qui empoisonne l'air. Un dégoût renouvelé l'envahit pour cette prison putride, un lieu misérable où s'amassent créatures méprisées, maintenues en vie uniquement par la volonté cruelle de leurs bourreaux impitoyables. Cette vie amère et sans fin est une punition, un rappel constant de la cruauté du destin et de la solitude absurde de l'existence.

Oh how I wish to go down with the sun…

Les sirènes perdent de leur superbe sous ce perpétuel crépuscule. Ses muscles flétrissent, ses os faiblissent… Chaque mouvement génère une lente agonie, un pas de plus vers l'abîme. Sa vitalité s'évapore, se dissipe dans le néant, la laissant pâle et démunie ; une coquille vide perdue dans l'obscurité. Furie guerrière n’est plus, se laisserait volontiers engloutir par les flots.  

Rage la maintient en vie, tire les ficelles de son corps désarticulé. Si elle sombre, il partagera sa descente aux enfers. Ce frère indolent et désinvolte dont mère louait gloire et mérites, ce monstre d’indifférence l’ayant laissé entre ses serres acérés. Les plaies se sont mues en balafres discrètes, mais la teneur de sa rancœur ravive horreur et douleur. Sa simple vue révèle les pires visages de la bête, endormie en son fort intérieur.

Soulevant un voile de ténèbres, elle s'avance vers un campement de fortune, frôlant les silhouettes évanouies. La charité ne figure parmi ses qualités, les siens passeront toujours en priorité. Onyx observent cet amas misérable avant de reconnaître l’être détesté en charmante compagnie. Une pauvre petite créature qu’elle briserait volontiers de ses mains chancelantes. Carne secouée d’un nouvel aplomb, la sanglante feint une démarche guerrière. Mèches indomptées laissent entrevoir son visage blafard… et son sourire carnassier. Oh Darcy, you there. Furie incline la tête, curieuse de le voir afféré aux bonnes œuvres. Son regard glisse rapidement sur la mignonne. Who's your lovely friend ? Voix se veut doucereuse, mais lui sait très bien que son chant n’a rien d’enchanteur.  ‎
@leia damaris & @darcy arledge
crédit; vixen (code), muralliann (icon)

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i'm a princess cut from marble, smoother than a storm ; and the scars that mark my body, they're silver and gold.
Rory Arledge
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myocarde : affamée d'amour, amoureuse des coeurs qui battent, avide d'attention, la peur de finir seule, volage et libertine, aime vite, trop fort, s'(a)donne à tous les plaisirs pour nourrir son âme brisée
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# Jeu 11 Avr 2024 - 21:04


C'est comme si le monde autour de nous dormait encore sous de profondes couches de nuages. Et j'ai l'impression de mourir de faim à l'intérieur à cause du manque de lumière et de chaleur du soleil. “I miss the warmth of the sun. It’s so unfair, why can’t we just cuddle instead? But no, we have to rebuild, find food, help each other… I won’t make it as a survivor if I was alone, that’s for sure.” Babille femme-enfant sur ses vrais désirs, ses envies coton-candy, mais aussi sur déboires qu’elle tait en bonne poupée désarticulée. Et c’est comme ça qu’elle réalise qu’elle ne serait pas faite pour vivre côté échine noire, loin de l’astre doreur. L’entre-deux humide des krakens lui ferait perdre un bout de son âme, bien incapable de la retrouver. Elle attend avec impatience le retour du soleil pour pouvoir à nouveau enfoncer ses mains et ses pieds dans le sable chaud. Elle y croit. Et elle rêve de ce moment où elle rechargera son âme gelée et affamée avec une nouvelle vie ensoleillée et des papillons. Mais peut-être aussi qu’il y a une profonde beauté à trouver dans le monde au repos. C’est peut-être aussi un rappel que toutes les choses viennent en leur temps… True growth cannot be rushed. Et que c’est ce que l’oracle veut leur faire comprendre… Mais en attendant, l’immense chagrin qu’elle ressent est une sorte de déchirement d’être au monde sans plus savoir comment y vivre. “Did you go to see the oracle? What did he tell you? He frightens me so much…” Frisson qu’elle secoue d’un mouvement d’épaule. “Is he ugly and crumpled?” Question hautement sérieuse : c’est comme ça qu’elle l’imagine.

Ritournelle ininterrompue des mains qui nourrissent l’autre. Taquinerie de l’épaule vient chahuter équilibre du félin à ses côtés dans un rire mutin. C’que ça lui fait du bien d’avoir quelqu’un qu’elle connaît et aime à proximité. Sans les autres, elle réalise de plus en plus qu’elle dépérit. Plutôt con quand on n’a plus de famille de sang et que des échos d’famille d’adoption grâce à c’cabaret aujourd’hui en morceaux. Elle lui avouera jamais, que parfois, il surgit dans ses rêves, juste comme ça, de temps à autre, toujours pour demander comme elle va. Garçon juché sur l’horizon… Juste son visage, la folie dans sa voix, le génie de ses idées, sa passion pour les illusions… Et ils dansent tous les deux, jusqu’à faire disparaître tous leurs bleus. Ecchymoses de leur vie en phase de disparition, elle lui dit qu’elle ne souhaite pas abîmer son coeur, mais plutôt ancrer son âme. Alors que dans la réalité, ils jouent à la même partition, sans répétition, jusqu’à s’inquiéter de comment ils vont. “We should make plans for later. I don’t want to leave you!I don’t want you to leave me too. Envie territoriale qui file dans une confession intime assumée. Ou presque. L’regard charbon est détourné. Percute beauté florale qui salue Darcy avec nonchalance. Éveil. Coeur s’emballe et s’ouvre à l’arrivée d’un proche du triton. “Oh I’m Leia! Nice to meet you!” Curiosité de petit ogre coule de ses yeux inquisiteurs. N’ose pas demander qui elle est, mais voudrait déjà tout décortiquer. “Here take something to eat and drink.” Sert déjà la concernée, ne peut s’empêcher de dévorer silhouette un tantinet familière, avec ce sourire niais placardé sur visage innocent. “You too are… close…?” Papillonne entre les deux, comme si à présent, ils incarnaient astre radieux…



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Darcy Arledge
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saisons : vingt-trois années sur le visage enchanté, mais quarante-trois ans sanglants à perfectionner l'enchanteur.
myocarde : mâles ou femelles, qu’importe ce qui s’épanouit entre les cuisses tant que cela sert son noir objectif.
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# Mer 17 Avr 2024 - 12:31

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‎ ‎ ‎ Saccage carnage couleur carmin qui palpite dans ce palpitant déchiré désœuvré désarticulé au contact du corps-douceur enchanteur de la jolie Leia – innocente créature qui murmure son amour sans détour pour le noir rapace déplumé qui pourrait bien la dépecer. Elle chuchote manque solaire, caresse polaire de ce ciel-ravage cruel qui s’abat sur les sirènes dépossédées ; pouvoirs évaporés sans lumière divine pour les éclairer. Sourire se dessine pourtant sur lippes mythomanes au-dessus des mannes faussement affairées à distribuer aide mensongère aux plus démunis. Leia plaisante, légère féérie voletant au gré des vents malgré la tempête qui s’abat sur leurs têtes. “Cuddle, uh?” répète l’assassin qui voudrait noyer sa culpabilité dans le vin, reconnaissant de goûter à cette tendresse imméritée qu’incarne son amie jolie. “That’s a skill of mine, you know?” Oh, il pourrait la câliner des heures durant, jeter ses entrailles pourrissantes aux premières dents de requin venues et s’oublier dans la chaleur bienvenue de sa peau veloutée et les creux bienheureux de sa carcasse pulsant d’une vie qu’il voudrait dévorer. Taquin tyran envoie une hanche percuter celle de la brebis ignorante en guise de pique malicieuse, cherchant à cacher désespéré diable au-dedans.
‎ ‎ Menteur voleur mutin ne s’attendait cependant pas à la question qui suit. The seer. Réminiscences cacophoniques de l’orage éclaté dans la poitrine écartelée à l’instant où les paroles l’avaient enveloppé pour ne plus jamais le lâcher ; destin funeste prédit sans sourciller, prédiction abattue sur sa caboche fracturée – mangée d’angoisses insomniaques le tenant éveillé jusqu’aux heures les plus sombres de la pénombre constante de cette maudite planète. Lippes ne tremblent pas mais se relèvent, amères. “He’s ugly and crumpled, I assure you” préfère-t-il d’abord répondre – instiller légèreté trompeuse pour préparer vérité fumeuse ; fumée toxique lâchée comme bulle de savon inoffensive. “I did, yes.” Aveu douloureux, envie de devenir oublieux. “I’m a dead man, apparently. But a pretty living one, I think.” Humour âcre au goût de cendres écrasées, froides et roides, sur langue bifide qui ne siffle plus que triste décompte morbide. “Don’t go to him, he’s a fool.Don’t go to him, he’ll break your so beautiful bones and tear apart all of this joy I love so much. Supplique sous-tendue susurrée à demi-mots vibrant à peine extirpés de sa gorge serrée.
‎ ‎ Darcy pétri de dépit se raccroche à la vie, suspendu aux rondes prunelles de ce miroir globulaire qui lui renvoie mille promesses d’amour fraternel – celui qu’il ne goûte plus depuis fissure familiale. Il s’enfonce dans les chamailleries, dans ce moment qui chasse le pourri pour inviter avenir radieux du bout de lèvres grimées d’espoir hagard. “Yeah, sure.” Boucles d’obsidienne s’agitent et chatouilles pommettes constellées de gouttelettes sanglantes invisibles. “We should—” Interruption glaçante qui percute en plein plexus solaire, l’envoie à terre et le roue de coups jusqu’à lui faire expirer son dernier soupir suppliant. Rory. Déité-furie furieuse parée de son plus beau sourire carnassier surplombe le couple de fées butinant innocemment pour leur arracher sans sentiment ces ailes qu’elle juge superficielles. Froid s’insinue sous peau pelée de peur, engourdit membres miroirs mobiles, fige cruor cruel créateur de cadavres, suspend iris irisés d’ire, craquèle bouche béante bégayante – réflexes d’assassin sur le point de se fondre dans l’ombre du faucon mortifère. Don’t touch her, go away hurlent les yeux hantés, muscles bandés prêts à se jeter entre les deux femelles. Non, j’veux pas, va-t’en, la touche pas, gâche pas tout, laisse-moi c’morceau d’bonheur même s’il est poissé d’mes erreurs. Myocarde à l’agonie qui bat trop vite pour retrouver son souffle – et pourtant Darcy si joli d’habitude s’affaisse en cabot soumis pour prier la maîtresse de lui laisser son jouet. Tête baissée, prunelles naufragées, menton fuyant de lâche terrorisé ; enchanteur transformé en marionnette mollassonne. Please, go.
‎ ‎ Et Leia babille, joyeux drille, volète innocente idiote autour de la superprédatrice près d’arracher leurs âmes. Mâchoires serrées à s’en faire sauter les os, Darcy lâche du bout de lèvres acceptant défaite : “Leia, meet my sister, Rory. Rory, this is Leia, my friend.” Et le couperet tombe, et le chaos s’abat, et la danse commence – verre levé à qui s’en sortira.
@leia damaris & @rory arledge
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