destin en crise, enlise, risible main empoigne tantôt épée brise aux vents, scinde ces âmes aux liens entrelacés. jouer des mortels pions, enchevêtrées cadences, entrechoc sur les uns les autres. ironie des sorts, sur sa desserte viciée, enserrent ces corps étrangers pour galvanise et asseoir suprématie au-dessus des lambeaux de chairs ambulants. semble au divertissement d'y rendre chaotiques ces quelques vies futiles.
slut
rumine sa gloire aux bas-fonds, récure l'écu des fonds de choppes raclées. elle ne rit pas, elle. elle s'enrage, elle. tantôt sur badaud qui fait malingre plus que malin, au débecte masculinisme en exergue -et qui aura eu raison de sa vie. qu'ils sont beaux les ribauds traînés au
haven donnant sur port aux malfrats qu'ils en disent.
« not here, jackass. » malheur menton montre son bout d'une porte à prendre, et v'là partie d'une rixe inexorable. revendique violence de quelques poings échauffés et démangent phalanges pour trouver mâchoires à déboiter. qui savait y faire, savait aussi à qui avait affaire, autrement dit la voie du succès par ici... à la réputation fracasses crânes aux dents déchaussées. jeunesse kraken -ou sirène en tel cas- se fait, de son ardeur noie la candeur, ô combien son poignard est affuté. trompe les regards d'air poupon, à l'ordre aguerrie guerrière effarouchée. non sans gagner sa gifle au coin du pif, et la lippe sous filet sanglant qui s'écoule et marque visage d'un petit morceau arraché.
si tôt déjà bien colère en claquant bout de bois abimé attribuée pour porte à l'arrière boutique dont les bougies s'éteignent. les loupiotes du quartiers flambaient encore. éclairent quelques oiseaux nocturnes ne trouvent sommeil sur terre de neutralité, aux parsemé parvis scintillant de son blanc. sur lequel goutte-à-goutte l'hémoglobine de sa lèvre. ribambelle de ces navires plus miteux les uns que les autres. exception vient confirmer sa règle des couleurs flamboient sous son astre. lunaire à peine dégagée mais venteux souffle, violente les mèches relâchées, emmêlées volutes qui s'effacent et dépôt à l'arôme âcre. se fige un instant d'un mouvement sous regard, d'un air déjà-vu qui l'engraine.
au coeur net,
injecte aigreur
venin infecte.
d'aucun rêve où ne coince calcinée barrette consumée entre crocs acérés, étend zygomatiques à l'air ravi d'un nouvel affront de ces
feux croisés. majesté océane avait amarré au
(mauvais) port à l'aube claire mais plongée pénombre du nocturnal. nébuleuse la sirène rôde aux images inoubliées marquent sa peau blanchâtre à fausse douceur persécutée de son espèce enfermée.
les chaînes sont tombées.
liberté prisonnière de cette île, dégueule d'une fois pour vœu inespéré exaucé. si prix à payer était telle addition, qu'importe sa somme, elle sent dette prête à
l'honorer.
pattes au velours de gamine pur produit de ces terres, surgit à l'ombre et bouscule silhouette au masculin uniforme navy contre pierre blanche
pour l'instant immaculée.
« dammit ! » beugle à l'audace howler, sans moindre peur car
elle seule avait purgé peine
« officer wähner... » hyène aveuglée coince coude au buste remonte sur la gorge du soldat, porte pression sur ganglions. fouillait déjà les côtés pour lui arracher quelque arme que ce soit.
« captain wähner ? or something like that, huh ? » sérénade d'un nouveau genre, d'une importune répond à l'appel vengeresse de cet insigne de malheur au bleu orné. ouvre grande la gueule dévoreuse des cœurs flétris, parfumés à l'odeur de rancœur.
« i've been waiting for so long... piece of shit ! — how could be so dumb as to come on my playground this time ? » canines grincent, rongent l'os au bruit de pas derrière elle, probablement un
camarade à la puante humanité. relâche la proie dans la présente arène, qu'il ne peut plus espérer en échapper.