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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Fallon Chernobog
Fallon Chernobog
—   s t o r m y   b l a c k   s e a s   —
faceclaim & © : k. winnick; corvidae


P O W E R

when you move
you make my oceans
move too


nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
errance : à souveraineté de l'ondine (a)dorée; comme à sainteté de la terre militaire.
# Jeu 7 Mar 2024 - 17:54

S  V  I  T  J  O  D

when it comes apart,
just start again
@forndom
____________________________ ____________________________

    velléités sans entités; errances la condamnent à une éternelle absence — au loin dans saccage du sein, s’éveille pourtant le cor(ps) chantant. prières sont poussières voguant sur les mers salines des contrées noires; fantoche sans avenir se perd dans les méandres de son désespoir. (tor)peur loge dans caboche flouée par le pesant d’un tout qui ne veut rien dire; comme sabotée par les terribles corneilles moqueuses. bleu saphir se mêle alors au noir sans étoiles; et sous gibbeuse éteinte, paladine se laisse aller à une dernière étreinte,

lovée des ténèbres, éprouvée du funèbre,
gorgone sans yeux implore les cieux

sans-noms éclairez mon chemin,
à la lumière de vos lettres inconnues
formez vérité entre mes rouges mains,
acceptez l’offrande d’un coeur mis à nu

     et près des vagues cantatrices, apparaît compagnon (tré)passé; bordé par le chant de l’océan, il semble ne craindre que l’austère de la mer ainsi perché sur son séant de sable. iris aveugles font papillonner paupières, tandis que pantin de l’empyrée réduit distance pour mieux voir — pour mieux croire. à deux pas de tout ou de rien, rire vilain reconnait vaurien; ironie terrible se fait bile au gosier, racle sa chair d’un cristallin sans saveur. « above all the ghosts from my past, you’re definitely one i would not have excepted to meet again. » tonalité de risible fatalité; rictus amer se fait roi du faciès sans effroi — éclanche calanche brève vers les abysses noires, présente l’échine à l’ennemi sans crainte que fer ne se mêle aux os. pourtant le sait dents de couteaux, fou savant qui ne jure qu’à ses eaux. « what do you see, what do you hear? when you look at the sea. » ennemie divague en partance sur l’onde berceuse, drapée dans la soie aquiline aux saveurs salines. museau inspire marée tandis que dos balance sous délicate ambiance. « for what i witness is nothing but a song dancing; devoid of any voices i comprehend and yet… the only ones i know. » vagabonde au creux des notes de miel ébène, sirupeux âpre qui fait briller regard d’astres — avant qu’il ne se dérobe pour jauger l’élu des déités ou de sa triste cécité. « tell me, wise fool… why on earth or on the oceans would your gods want us to cross paths? » est-ce le tonnerre qui m’a invoquée, la mer ou les enfers? le vent t’a-t-il murmuré mon usure, le néant conté ma laide éternité? ou serait-ce un aveu de leur faiblesse, face au destin dont nous sommes tous — eux avec, putains.
(c) code -- vixen
ft.  @haleth myhr

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Fallon Chernobog
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what is dead may never died.
( music | moodboard )

nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Lun 11 Mar 2024 - 21:42

the sea speaks more honestly
to those willing to drown.
svitjod
Contemplation assombrie par les brises marines insufflant le fol espoir d’une rédemption divine. Rivage dont son bord est côtoyé par l’augure les mains noircies d’encre sacrée et les paumes asservies d’offrande aux divinités. Démarche lente dont mollets fracassés par la houle s’imprègnent de l’être nocturne. Tortue marine contre poitrail saccadée tenue en offrande au dieu des âmes troublées. Incantations psalmodiées en méditative mélopée, tel un secret chantonné à l’unique destinataire de ses pensées troublées. Vapos, hear my sorrowful prayer. Illuminate my spirit, light my path, médite le visionnaire de ces contrées, à genou devant l’océan assoupi. Accalmie des vagues propice au dieu des eaux calmes dont l'atmosphère transpire sa présence, l’aura assombrie d’une paradoxale quiétude, le ciel nocturne et ombragé fusionnant avec l’océan rembruni. Carapace tatouée de sa paume aux doigts écartés, puis runes dessinées en adjuration désirée. « May you drift into the arms of Vapos, Libère tétrapode au creux des eaux, l'encre s'absorbant instantanément dans les flots mousseux. Y lave paluches en ablution rituelle à l’endroit où l’animal plongea pour rejoindre univers marin, l’encre se dispersant en ondoyant libation évanescent. and may you return with the answers to my torments. » Allègement du subconscient prié en pénitence de ses fautes châtiées.

Temps suspendu. La surface de l’océan l’accueille dans son recueillement aphone. Mais les lèvres bougent de ses prières muettes, seuls les dieux en témoins nécessaires du dévot repentant ses fautes mortifères. Quelques interludes silencieux, où l’esprit se vide de toute palabre énigmatique. Vide résiduel où seul demeure l’âme flottante dans la grandiose tapisserie océanique, tressée avec des fils d’encre où se mêlent l’eau absorbant le tissu en fulgurant fatum intelligible.

Et dans cette extase aqueuse, risette crapuleuse détourne son attention à cause d’une singulière familiarité incongrue. Tourne lentement l'œillade pour apercevoir le spectre inattendu d’un passé ancré dans la chair du capitaine frater. Ronchonnement courroucé, déplacement de l'œillade à l’océan en risible ironie du destin turlupin. Soupir las d’éréthisme, alors que son âme était en proie à une transe spirituelle affermie, le voici perturbé par la figure de la perversité. « And it seems that the gods have strange ways to answer my prayers. » Subitement, inimitié habite le fidèle par la venue de la furie éveillée. Quel gâchis, en songeant à cette femme à l’humanité envolée au détriment de l’affront et de la cupidité. « what do you see, what do you hear? when you look at the sea. » Laisse les vagues répondre en écho frémissant par leur imposante sublimité. « I see the emptiness swirling into oblivion, and I hear the loved ones laughing at peace. » Harangue énigmatique, chuchotement abscons aux abysses et à ses mystères engloutis. Elle aussi, confesse sa vision inintelligible. « for what i witness is nothing but a song dancing; devoid of any voices i comprehend and yet… the only ones i know. » Considère paroles entendues dans un mutisme coi avant de se décider à répondre, impartial, le regard fixé vers l’horizon sibyllin. « Because you’re not ready to understand them yet. But one day, everything will be crystal clear. »

Ne quitte pas l’étendue, observation relâchée malgré l’étonnante présence intrusive parasitant son silence méditatif. Jusqu’à ce qu’elle perturbe une nouvelle fois l’éther marin de ses interrogations déplaisantes. « tell me, wise fool… why on earth or on the oceans would your gods want us to cross paths? » Ce surnom évoqué, sage déluré, désigné par ces autres renégats révoltés, ne provoque ni émoi ni sentiment fomenté. Mais l’énigme posée eut le mérite d’être justifiée. Las soupir en répartie irritée. « I see the future, not their minds. » Répond comme si l’évidence était de mise en compagnie de l’hérétique fourvoyée. Soudainement, change de tonalité, passant du sarcasme effréné à une morne mélancolie. « The more I witness the passing seasons, the less I know. But I do know one thing : the gods blow the winds of our journey. And I've never met or rediscovered someone without a reason. » Et voici que faciès se détourne, observe celle liée au frère d’armes rehaussé. Jugement grisonnant et lèvres pincées par la brise salée et ce retour inopiné. Elle, cadenassée à l’âme de son homologue guerrier. Destin immuable que les dieux façonnent en arcane impénétrable pour le dévot vaurien. « What do you pray for, wild fury ? » Sans transition préparée, crève l’abcès de sa présence insolente. Dialectique échangée en une furieuse et curieuse insanité.
@Fallon Chernobog
[crédit; code (c) vixen, gif (c) valkyriescreed]

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and so it has come to pass. the future foretold. the dark raven, the eagle, and the wolf have laid bare the bones of corpses.
Haleth Myhr
Fallon Chernobog
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nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
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myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
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# Mar 2 Avr 2024 - 13:17

S  V  I  T  J  O  D

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    atlantide céleste caressée d’iris océans, et alizé timide sur vagues muettes fait séant; ténèbres éclairent les ondes vagabondes, danse funèbre sur l’esprit des eaux avaleuses de carne et d’os. secrets soufflent dans les vents leurs maux sans amour ni haine, vérités anciennes se mêlent à la cécité des nouveaux jours. et c’est l’âme éthérée qui contemple proverbe des mers, loin du pesant de la chair.

    « and it seems that the gods have strange ways to answer my prayers » lorgne l’oeil borgne, lippes sans liesse qui n’apportent que fine courbe lunaire sur hure au froid de pierre. « because you’re not ready to understand them yet. but one day, everything will be crystal clear. » balance l’échine d’une danse sans rire de cristal, qui pourtant brise l’éclat de fatalité sans foi. corps s’endort au voeu du sable, s’aligne avec kraken fruit de mille haines. « i see the future, not their minds. » rhétorique soufflée, nasaux infusent sourire dans l’air; et léonine écoute palabres divines sans méfiance ni goût d’essence. fluidité des mots se mêle à celle de l’eau, quand résonne au loin ses nouveaux maux. « what do you pray for, wild fury ? » choeurs ricochent sur le coeur, lyre s’harmonise au rire délire; et beauté océane fait voeu d’éternité, aveu des âmes déshéritées.


alors chaînes teintent et l’enchainent aux eaux;
antienne s’est éteinte pour étreinte du chaos.

     iris précisent regard perdu dans le noir; mystères s’étendent jusqu’aux abîmes, dans ses profondeurs intimes — où tout cri famine. « i can tell you what my blood crave for. » échos des veines sur bordures de chair qui n’assassine pourtant pas silence. « what my hands hopes to do or not to do anymore. » être puis ne plus être l’épée d’entité furieuse, qui face à la mort se fait toujours rieuse. « i can tell you what my eyes wants to see and my mind wants to seek. » divague le rauque comme enfant des mers calmes, et vague à l’âme décline l’échine vers cieux sans dieux.

but my heart…
i'll never know what it truly desires.

    confessions froncent le front; jamais volées, plutôt envolées, au-dessus de la nuée de chair dénuée. où l’air est maître et les enfers traîtres. « but i can’t tell you about what i pray for, to do so i would need to have something to ask for. » et enfin, visage s’incline vers l’ami d’autrefois à l’autre foi. « i’m cursed, what did you expect? » et fatalité frappe; belle de létalité. « my life is just about settling an unpayable debt —the debt of a name, of the flesh and the blood. » and there is no escape from that.
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nature : croule sous l'océan l'espèce tonitruante de cruauté malfamée, il est le kraken tentaculaire de férocité.
saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Dim 14 Avr 2024 - 10:58

the sea speaks more honestly
to those willing to drown.
svitjod
Présence insolite aux relents méphitiques. Infamie maudite, plongée dans d’inéluctables ténèbres qui l’ont assombri de toute la clarté l’ayant fait apprécier à l’augure de jadis. Lui aussi devenu fuligineux après moults épreuves traversées ayant creusé ses traits le vieillissant davantage que les lunes laissent outrepasser. Discours singulier échangé, répond cependant dans une étrange familiarité, oblitérant les saisons s’étant accumulées, ayant aggravé le gouffre de ce qui aurait pu être une relation d’unique complicité. Obscurité étoilée vient accompagner sa réponse en échelon dramatique d’impunité. « but i can’t tell you about what i pray for, to do so i would need to have something to ask for. » Et d’un marasme cynique, barbouille une risette sarcastique par son outrecuidance outragée. « Even kings have wishes. What do you think you are ? Are you that self-satisfied ? » Penche l'œillade sur sa silhouette nébuleuse en proie aux réflexions tendancieuses. Regard se croise en une aporie éclatante d’adversité. « i’m cursed, what did you expect? » Soupir désenchanté de ce fait avéré, détourne pupilles glacées sur les vagues chantantes leur apaisant mouvement semblant vouloir consoler les dires échangées. « my life is just about settling an unpayable debt [...]—the debt of a name, of the flesh and the blood. » Marmonnement indicible. Agacerie commençant à poindre, retenue entre mâchoire serrée par la fatuité de son pessimisme tangible. « That’s precisely because you’re cursed that I expected a little bit more faith from you. » Sermonne son homélie d’une minauderie trahissant sa contrariété. Malédictions éternelles sous formes multiples; sang impur, destinée fourvoyée, autant de voies que de maudits sur les îles émergeantes d'une éphémère mortalité.

« You didn’t ask but here’s what I think. I think that you use your malediction as an excuse. » Jauge sa silhouette tel un sujet insolite émergeant des eaux. Constatant les preuves du carnage que les années ont provoqué. Qu’elle ne fut l’âme liée au frère d’arme invétérée, l’accusation était davantage colérique par le gâchis fomenté. « The debt of a name… So your name is all you have ? Is it all you are ? Some of us don't even have names and they are wiser, smarter and stronger than we'll ever be. They are self-made, they don't expect profits -or misfortunes- from their names. » Phalanges s’échappe du manche, approche du visage index et majeur qu’il colle à au front de la maudite. Geste consacré apposé durant une seconde où l’infini s’épanche de son épiderme dont il s'imprègne. « As for blood, oh yes, it keeps you alive, but for nothing in the world does it condemn you. » Doucement, s'accroupit face au rivage. Le regard plonge sur la surface s’échouant à ses pieds enfoncés sur le sable dévorant ses extrémités. Y plonge ses paumes, cuve récupérant l’eau salée l’hypnotisant par sa transparence mousseuse invétérée. « Blood can be purified. » Puis relâche le liquide à son substrat originel en susurrant invocation comme un secret aux dieux dissimulés dans les molécules libérées. « Come closer. Let the sea soak you. » demandé en levant la tête vers la dégaine laissée en arrière. Invitation spirituelle à embrasser l'océan dans sa pureté nocturne, épurée de profanation par sa nature vertueuse en limpide don des dieux.

« Do you want to be defined by your cursed ? » Aversion crachée en ridules retroussées comme si le nez flairait atrocité par les pores émanant de répulsion écœurée. « What you mind seek, what you eyes wants to see... those are wishes you can pray for. So why don't you ? It's not all up to you only. » Pressent une réponse à l'égocentrisme démesurée, tel les leaders sans foi ni loi, aveuglé par leur ambition forcenée, oubliant leur place dans l'univers inconstant et grandiloquant. Combien furent les souverains perdant en un instant leur trône sur le terrain des maîtres du destin. « You have no will. No wonder Salazar has fallen for you. Ignoring what's under your very nose, not behing able to see. » Se renfrogne en serrant ses genoux contre sa poitrine lacérée d'aigreur. Confiance humaine versatile lorsque seuls les dieux répondent et restent stables dans cette vie aux aspects fugaces.
@Fallon Chernobog
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saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
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besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
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# Lun 22 Avr 2024 - 14:00

S  V  I  T  J  O  D

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    il est sacerdoce aux regards d’os brisés; ministère des hommes sans terre, enfants des mers — il est, fantoche à sagesse folle. il est, fantôme aux aumônes ectoplasme. mais fragile est-il aussi, devant ses divins d’argile; esprit pris aux pièges des malins, bordé dans le lin marin — inondé dans leurs abysses utérins, pour engendrer espoir mais dans un coeur trop noir pour le voir.
    car elle est chaos à voguer sur les terribles eaux, elle est rafiot sans départ ni arrivée; que l’errance entre deux — sans espérances, sans dieux.

et que peux-tu me dire sans me maudire?
bel enfant des océans, es-tu si influent?

     « that’s precisely because you’re cursed that i expected a little bit more faith from you. » évidence redessine traits sur étoffe porcelaine, hausse l’arcade et nie tirade en faisant visage ailleurs; alors azurs se perdent volontiers pour vagabonder sans buts entre rochers ébènes et vagues sereines. « you didn’t ask but here’s what i think. i think that you use your malediction as an excuse. » dodeline face sans autres traces d’injures que les palabres silencieuses de billes mielleuses — oh you think? « the debt of a name… so your name is all you have ? is it all you are ? some of us don't even have names and they are wiser, smarter and stronger than we'll ever be. they are self-made, they don't expect profits -or misfortunes- from their names. » discours parcourt cabèche sans feu ni mèches, au brouillard insipide qui rendent paroles intrépides. désirs  de mieux tentent capable du pire, mais la veine ne fait que rire de son sort; lui jure écorchures jusqu’à l’en faire crevures.
     prudence étouffée, paladine de rien le laisse lire son âme sans défier d’une lame. « as for blood, oh yes, it keeps you alive, but for nothing in the world does it condemn you — blood can be purified (…) come closer, let the sea soak you. » parterre austère s’intéresse à titan des mers, se défait de sa mère pour l’observer ainsi faire. léonine édentée s’élève sans bondir, retrace sillage mais fait silence des guiboles à quelques pas du trépas. « you have no will. no wonder salazar has fallen for you. ignoring what's under your very nose, not being able to see. » et rictus vente l’alizé en belle risée, pulmonaires battent bel air avant que gueule apparue décharne ses pensées. et mirage de l’aimé ravage l’illusion d’un ailleurs meilleurs. « if my name is nothing, if my blood can be washed, and if my curse does not define me… then why would you look at me like that, h a l e t h? » apostrophe saveur d’antan, fait ritournelle remembrance des nuits à belle essence. sous l’étoilée merveilleuse, quand aucune destinée ne semblait périlleuse. aux éclats de rien et aux coutelas rangés, à l’aube d’un jour au soleil vermeil. « we both know why i’m your enemy. it’s not because of what i did…. i did nothing to you nor your kin. » crachat sonore dégueule rancoeur depuis coeur trop tendre; encore écorché des péchés ricochets. « but mine.. oh mine lied and condemned yours — that’s why you’re giving me that look. » serre pointe pierres azurites, distance l’espace qui les unie pourtant. « so now tell me, wise fool… » fléchi guiboles et leur offre parure brachiale en appui, regard s’incline et féline apparaît; dans l’oeil cristallin, surgit puis rugit. « does it really not matter? still sure about that? — still wanna purified my blood? » fatalité esquisse lune sur lippes hybris, laisse pensées virevolter comme feu dans la nuit. « see, échine fait sabre; dressée pour faire porter palabres. if you do that, you won’t have nothing to avenge yourselves. » caboche se penche, appuie regard dans l’autre avant que pas l’éloignent et la ramènent à l’autre flanc. « pardon me if i’m wrong.. but if i’m saved — on what head will your justice fall? how will you be blessed by your beloved gods? » céruléennes sans haine retracent contours de jumelles différentes; font feu de géant dans son regard océan. « even the fury in me knows that. » and she she awaits my death more than any other. « and so do this brother of yours. » for i know in my heart — he desires to end me, even more than she does. « how ironic that we both see that but the eye of the gods does not... » don't you think?
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saisons : fourmille par ses quarante et une année d’apparence frelatée par près de soixante-cinq messes récitées aux spectres des aînés et aux esprits des mers vénérées.
myocarde : cœur abscons d’énigmes cabalistiques, excentricité fourvoyée de passion vivifiante. âme-sœur maudite d’exaltation fanatique.
besogne : veilleur rusé, moray eel du black veil, scrutant l'horizon de ces pupilles démesurées. possède aussi le rôle d'augure des malfamés, présageant victoires à emporter ou débâcles à éluder.
# Hier à 10:43

the sea speaks more honestly
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svitjod
Quel ne fut le paradoxe pour l'oracle de ces contrées d'être ainsi déchiffré par son némésis prédestinée. L'augure écope non sans broncher sa bile aigrie. Deux océans empoisonnés s'entrechoquent dans toujours plus d'animosité. En invoquant l'histoire comme argument du fiel macéré par le messager des dieux, bougonnant dans sa barbe les motifs évoqués. "we both know why i'm your enemy." Détourne le regard en jugement sans précédent de sa frustration attablée par l'horripilante vérité. Rivage fracassant en écho aux maux évoqués lui faisant subir l’inévitable fatalité. "mine lied and condemned yours." Lui donne finalement l'œillade suggérée, jugement devenu mécanique lorsque la vérité est remémorée. Paupières écarquillés qui accueille ses éclairs rugissant d’impétuosité. Mâchoire serrée de l'injustice les ayant condamnés. Clignement interdit malgré la houle et le sel larmoyant céruléennes enflammées de colère divine. Elle comble la distance, il tient la barre dans cette tempête qu’elle déclare. "does it really not matter? still sure about that? — still wanna purified my blood?" Soupir las, se renfrogne davantage dans sa massive bulle de cuir racornie tandis qu’aigreur continuait à se déverser en amoncellement de regrets accumulés. Jusqu’à la sentence jetée en infâme adage proverbial ; "pardon me if i’m wrong.. but if i’m saved — on what head will your justice fall? how will you be blessed by your beloved gods?" Joute transformée soudainement en provocation incisive. Redresse l’échine jusque là courbée vers l’océan infini. Se tient sur ses jambes enfoncées sur le rivage mousseux, écume hermétique face à l’agaçante et furieuse déception ravalée.

« You’re irritating. » Infantilisant, dégradant. Les bras croisés sous sa cape ombrageuse, barrière impénétrable face à l’adversaire, les traits déformés en mépris ostensible. « And don’t you talk about my gods like you know what they must think. » Et dans l’impénétrable ciel grisonnant de ses iris givrés, l’orage du dévot en proie aux affres d’une transe réprimée qu’il envoie sur elle, telle la foudre s’abattant sur des plaines asséchées. « I blame you, Fallon. I blame you for feeding your curse instead of fighting it. » Regard se cadenasse, perturbant dans sa menace de prêcheur au sermon excédant. « But that's my fault. I set the bar too high. Hoping you can make things work out for your loved one. » Dérision calomnieuse, renifle son indignité en accentuant son emprise sur le vide résiduel de son regard abyssal. « But you’re right about one thing. Justice must be done. And the gods know how easily I could put your head on a stick. » Restreint distance inconsciemment, emporté par la rancune trop longtemps marinée dans son orgueil renforcé par ses ancêtres aux destins réprimés. « Except that I won’t. Because I do care about what’s important to the ones I love, and not just for myself. » Ecumant sa véhémence les dents serrés, songeant aux frères du navire voilé de noir liés à la maudite bornée. « Yes, your kin condemned mine. But my gods won't bless me neither for the hatred I'm supposed to feel -yes, Fallon, I know them, not you. Their purpose are bigger than hate. I still don't know what it is, but it's something powerful, I know it. » Poing serré en vision éthérée, l'échine tremblant d'effervescence avant de se reprendre. Double face perturbant, jacasse utopie vaporeuse d'un monde étincellant de ténèbres funestes. « And if you're dead, what's the point of avenging my kind if yours aren't there to bear witness to all the lies perpetuated during centuries ? » Secondes suivantes singulières, montrant dévot fidèle haussant les épaules en une fausse nonchalance dérangée. Dissimulant vainement sa crispante contrariété face à son horripilante justesse refoulée. « I don't even know why I'm trying to make you understand my vision.... You're too stubborn. Continue on your path. May you find peace in your misfortune. » Geste de la main désenchanté face à l'âme en perdition sur le chemin de sa houleuse destinée.
@Fallon Chernobog
[crédit; code (c) vixen, gif (c) valkyriescreed]

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and so it has come to pass. the future foretold. the dark raven, the eagle, and the wolf have laid bare the bones of corpses.
Haleth Myhr
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