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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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Adonis Yates
Adonis Yates
the (hanged) man
faceclaim & © : young brendan @lux.
nature : l'hybris humain contre vents et marées, s'acharne à survie contre monstres crachés des abîmes.
saisons : trente six années, altèrent espoirs jeunots et l'éclat à l'iris.
besogne : naufragé abdique jadis enseigne sous barre navy, soldat sacrifié à l'empire des mortels. trop longtemps sous-estimé cartographe d'audaces ambitieuses, amouraché des abysses.
errance : perdu au fond des geôles des marauders, l'inconnu mord le sel de ses secrets, s'accroche à sa survie.
# Dim 10 Mar 2024 - 3:40


murk;
___________(fb ⅠⅠⅠ) the sea, winter 1001 ___________

__________below a kingdom bathed in ink
___________now opening the onyx gates

i sense the reaper as i sink. ___________
Soupire cœur embourbé, inspire fumet mordicant du mitard en carcasse écaillée.
Trop longtemps pupilles ont eu, pour détailler les ravages de mer ruine jusqu'à l'ossature de fier bâtiment. Craquelle grume nécrosée, diffuse dans l'air vieilli, l'arôme de lascive acmé. Spectacle désinvolte, des âmes vautours : errent à la faim des richesses abîmées. Soldat se répète à l'esprit, litanie professée à travers les décades. Les récits martelés sur l'asphalte de grandiose Lawfort, aux sons des voix éructées de l'océan. Seul sans triomphe, observe les gueules des ennemis mille fois invoqués, chimères ennemies par dressage. L'ordre des choses, tel que désiré à l'omnipotence des grandiloquents : un horizon inconnu, narré hostile. Mais des abysses de sa perditions, ils l'avaient tiré. Survie douce-amère, que celle du prisonnier aux divagations qui l'amenaient, parfois, pour quelques secondes illicites, à prier faucheuse destinée. Envier à nouveau, la piqûre saline sur le derme ; l'avenir que les flots lui avaient promis. Dolorisme indolent, abandon à l'orée des pensées : face à lui-même, Mort est torpeur-éveil qui lui colle à la carne.
Et neuvaine à l'oubli, rythme ces instants sans jour : stagner est agonie tortionnaire quand, pour la première fois de sa vie, désirs le portent à nouveau vers le berceau. Ces terres promises aux détails immarcescibles, couchées à l'éternel sur la toile des paupières. Il n'y a que les voix (dé)raisons pour l'emmener là-bas, porter battements clandestins d'un myocarde en berne vers d'autres lointains. Aux mânes insondables, à la recherche de quelques aimés qu'il ne peut qu'espérer encore en vie.

Survie branlante est ici-bas. Livrés mortels aux médiocres présents d'une houle qu'il sent paisible. D'un vide qu'il devine sans vent. Car à travers lézardes, n'passe que l'air putride d'un vide qui les cristallise à déréliction piteuse. Trop longtemps soldat de plomb, a t-il passé les pieds sur un pont, l'éther juré à l'azurée, pour ne pas reconnaître les signes évidents d'une onde qui se meurt. Dépérit en silence, rythme les agitations des uns et des autres ; carcasses sans nom sans accroche, qui passent et s'échappent. Comble l'inconnu par lassitude, défi séditieux qui titille l'encéphale, n'garde que pour lui le vitriol qui lui brûle la bouche. 
Adonis le condamné,
sent la langue s'incendier.
L'imprudent venin, et entre ses mains son dessein.
Déjà à tourner avec sa seule compagnie, s'dit qu'il préfère la planche à quelque exil trop long.

Barnum interrompt les rêveries, fracture l'isolement, voix familière qui vient crisser aux tympans. Dans les geôles, tourne en rond seconde proie : le fier butin des brigands du continent. Deux âmes nébuleuses, gardées en chaînes parmi les belligérants, quand à bâbord, à tribord, partout autour, s'étend le bleu vacuité à perte de vue. Et dans sa cage, femme fauve revient faire les cent pas, condamnée par maton qui fait gronder le fer. « Finally. » ne s'manifeste que quand ils sont seuls, caméléon de la pénombre qui gangrène leurs charmants appartements. Ultime résistante, vertement factieuse, Voix orgueilleuse. Toujours, l'intonation rogue, cantabile insouciante. « Care t'share your tips ? You're the center of their attention, and I guess I'd take anything over rotting down there. » désarme satire, filtre sur le sourire qu'il n'offre à personne vraiment. Animal sociable, ardent d'liberté, pourrait jurer que c'est la démence pure et dure qui le guette.
Indulgent sans l'avouer, ne s'enquiert de l'état de demoiselle otage que par un regard appuyé, l'analyse de la tête aux pieds, inévitablement confronté au rappel qu'il ne peut rien y faire. « Mind you, I'll leave Stinky to you, tho. » marmonne à complice, le langage avec lequel ils se sont apprivoisés. A deux contre tous. Un-et-demi.
Connivence (désespérée) de circonstances,
une survivance d'humanité aux airs rebelles, dans ce chaos.
@pearl halkyone
[crédit; elenalue]
Adonis Yates
Pearl Halkyone
Pearl Halkyone
black out days    — HIDE THE SUN.
faceclaim & © : kate b. young ❥ self.


THE CHANGES
WILL ALWAYS COME
WITH DREAMS



nature : (( EVE )) de rien, sans relève; en belle éphémère, si fidèle à l'univers.
saisons : (( DÉCADE-TRIDENT )) promet jouvence à l'avenir poussière, pour divine sentence de la terre.
myocarde : (( FLAMME )) éteinte; a perdu l'âme dans les furtives étreintes.
besogne : (( LARRONNE )) esseulée, gorgone au coeur martelé.
# Mer 13 Mar 2024 - 16:07

WHEN YOU GOT NOTHING LEFT TO LOSE
THERE IS NOTHING LEFT TO CHOOSE

_____________________ @ I A M J J _____________________
and i ain't givin' up, no i ain't givin' up
coz if the stars can shine a light
then the sun must be bright somewhere else
___échos vacarmes dans corps sans armes; frêle sans plus de fierté se condamne à l’éternelle cécité. au parterre des-astres, s’acharnent regards lumières sur tête gonflée d’air et de ses erreurs délétères. captive aux incisives rongées retrace sillage vers l’enclos de ses rages; là où dans ses rêves mélusine nage jusqu’à noyade. lorgne plancher tandis que cognent pensées à panser, souvenirs du pire dans l’étreinte de l’empire.

______ AU LABYRINTHE DE SES PLAINTES,
______ SANCTUAIRE VOLEUR DU BEL AIR;
______ DEMEURE POURTANT JOLIES HEURES,
______ QUAND AMI PARTAGE ALCHIMIE

___vulpine musquée à tignasse rebelle rase chêne ébène à pas velours, victime de ses maux d’amour. « finally » débusquée raidit l’échine soudain, prise sur le mauvais fait; mansarde aux barreaux ainsi retrouvée, oeillade hasarde coupable. « care t'share your tips ? you're the center of their attention, and i guess i’d take anything over rotting down there. » griffe d’air au gosier, goupil fronce museau aux réminiscences mezzo. « believe me, there is in fact one thing you don’t wanna do — and that’s exactly what i did… quite literally. » palabre depuis entrailles, tandis que hazels en pagailles s’oublient un instant dans le vide; avant de vagabonder sur ami d’infortune d’un regard au tracé de lune. « or perhaps..? » sibylline vipérine, s’amuse autant qu’elle se veut confuse. et sous guenilles étrangers, perle sucrée s’offre dans la paume souillée. « brought this for you. » lorgnade brève vers tenancier insouciant, renarde s’abaisse pour faire rouler vers l’ami fruit de l’ève pécheresse. « trust me i worked hard for that so you better enjoy it! » frisson dégueule dans l’échine tandis que secoue cabèche volage; et divague l’âme sur vagues de blâme. « and for your information, i think you’re exaggerating a bit.. i’m not spending THAT much time with hi-ii-em-them. » trainent les notes quand mâchoires s’avancent pour feinter dysphonie puis déni  « well, anyway! » oh girl indeed, you said it!
___candide à tête vide, dégage réminiscences de feu et d’essence pour jauger complice de maléfice. « but i never asked you.. why are you here if they doesn’t need anything from you up there? — oh no don’t tell me, i wanna guess! » s’illumine belle mine, mutine du regard quand paluches agrippent acier d’entraves. « you… are a captain of a great ship and they want to trade you against money — no, no wait. » s’esclaffe sans grâce la belle garce. « you, captain! alright sorry lemme take this seriously.. »  précise ses perles de bronze pendant que songe l’usée des nuits sombres et de ses décombres. pourtant s’allège regard à mesure que présence sereine réconforte la sotte. « oh i know! their leader kept you to hand you over to the navy in his stead! » prétend tenir réponse tandis que sourire s’enfonce dans le fard rosé de ses joues osées. « what?… either you like it or not, you do look like him… just saying. » éclanches soulevées et pataude inversée, lippes suggèrent évidence tandis qu’elle s’installe sur plancher carcan.
(c) code -- vixen; icon -- clara
@adonis yates

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F O O L I S H
- we lost control so easily
we fell in love to disagree
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nature : l'hybris humain contre vents et marées, s'acharne à survie contre monstres crachés des abîmes.
saisons : trente six années, altèrent espoirs jeunots et l'éclat à l'iris.
besogne : naufragé abdique jadis enseigne sous barre navy, soldat sacrifié à l'empire des mortels. trop longtemps sous-estimé cartographe d'audaces ambitieuses, amouraché des abysses.
errance : perdu au fond des geôles des marauders, l'inconnu mord le sel de ses secrets, s'accroche à sa survie.
# Mar 9 Avr 2024 - 20:08


murk;
___________(fb ⅠⅠⅠ) the sea, winter 1001 ___________

__________below a kingdom bathed in ink
___________now opening the onyx gates

i sense the reaper as i sink. ___________
Couche chancissure, y abat les cartes d'une lente défaite.
Carcasse subsiste solitaire, la survie est là l'ultime exploit.
La doit aux secrets encore larvés dans les entrailles. Lèvres scellées, baignées au sel des mers profanes. Ô ici-bas, personne n'a ni nom, ni passé, ni futur. Sur fresque sans frontière, angoisse alanguie, confessent les gueules et guenilles, les péripéties d'un exode trop long. Alors il n'est personne, au milieu d'personne. Spectres hantent ventre rond du navire embourbé, y stagnent parasites morts-vivants, les pantins de l'Oubli. S'fait ballotter sinoque, plus serein qu'il ne l'aurait pensé. A la gorge, serre le Sort miséreux, mais myocarde dans la pesanteur de l'ennui, ne décolle guère dans sa frénésie. Ce sont eux ou l'océan, qui ont court-circuité ses instincts, installé la Mort comme douce mélopée dans le crâne quand par mille fois il a dansé avec, sans pouvoir rien n'y faire. Brave soldat d'plomb.
Offrira peut-être aux Marauders maigre victoire,
du sang en victuailles pour survivre jusqu'au rivage.
S'entrechoquent fers dans la pénombre. Réveillent les méninges et la faim qui gronde à l'estomac. Et geôliers abandonnent compagne mirage : sur les pas résonnent le mas silence, le sillage amnistie qui les maintient, ni complètement libres, ni complètement condamnés. S'agitent et en jouent, les insectes sur filin assassin, crachent verte gouaille qui imbibe encore les papilles, quelque eau fraîche pour subsister. « Believe me, there is in fact one thing you don’t wanna do — and that’s exactly what i did… quite literally. » inespérée distraction, belle argue mots malhabiles et fixées à plafond minable, azuréennes se tintent de quelques reflets bilieux. Gueule pastiche dégoût sans âpre jugement moindre : quand théories et images tournent en cavalcade dans la caboche, lui n'en livre pas mot. Et, la langue prudente, n'tient pas à lâcher jugement trop hâtif.

Pourrait blâmer, s'il n'avait pas lui-même déjà cherché telle compagnie dans les affres de sa propre mélancolie ; satire la moue, une évidence qui ne se dit pas.
Ce qu'il serait prêt à faire, vendre, trahir,
en l'échange de quelques jours, mois, ans de plus.
« Brought this for you. » mutine frimousse esquisse traits de complicité quand regards se croisent, que fruit offre faiblotte grâce. Divine clandestine dans ses instants de liberté, a eu au moins une pensée pour lui.
Pouilleux compagnon d'infortune, pour l'heure n'a aucune contrepartie à offrir, rien d'autre que ce face à face d'âmes étrangères, solidarité de circonstances, fragile factice aux désidératas de leurs matons. Mais avant qu'il n'y plante les dents, songes frelatés par belle abandonnée coupent l'entrain. Y répond par un grognement à peine retenu, l’œillade franche qui perce à travers les barreaux. « I could do with less details, honey » avant de s'empresser « and I mean no offense by that. » craquelle sourire pour la forme. « Well... a little offense. But no offense to you, at least. » parce qu'accrochés à l'horizon noirauds, forbans restent forbans : depuis sa cage et aux mots hasardeux saisis ici et là, se trouve bien dans la fange (in)humaine des scélérats de c'bas-monde.
Et dans le bide, grondement ordonne ce qu'il ordonne.
Première bouchée a l'arôme coupable, zeste d'apitoiement avant que la faim ne fasse loi. « and for your information, i think you’re exaggerating a bit... i’m not spending THAT much time with hi-ii-em-them. » tique l'oreille et ricanement se crache tout seul.
« Are you alright? » si lazzi provoque sur moue rogue, elle ne se laisse pas désarçonner, relance aux dés hasards les conversations de mille mots impavides qu'ils se sont déjà renvoyés par mille fois.
Sans insister, il retient; petite note dans l'encéphale, à quand yeux et imagination auront besoin de s'arrimer à nouvelle évasion imaginaire pour vivoter.

Pour l'heure s'y livre volontiers sujet, un jeu en paiement d'âme à âme. « Guess away... » chantonne baryton de quelques mystères illusoires. Pour sûr s'il avait déjà été percé à jour, il ne serait même plus là. Plutôt quelque part, au fond de l'océan.
Maigre becquetance pour éloigner les monstres.
Et surtout, symbole de basse vengeance pour ces bêtes-là.
Méfiance subsiste alors, fouling en réflexe sur la carne des marins : cerveau fait ses calculs solo, et aligne déjà silphe parmi suspects potentiels. Ni amis, ni ennemis. Manège de délation alors, n'est que cérémonial de prétentions, taquineries sans fond et muse des débauches ricoche contre les seuls aveux faits par la trombine d'un éternel inconnu. « Truth is, I'm actually his better-looking, better-smelling, better-mannered – younger – brother. » jongle dérision sur cordes vocales, persifle échappée à l'humour charmeur qui évide moindre vérité. Ex-naufragé, actuel prisonnier, n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut encore, conquérant d'horizon sous bannière Navy. Son seul salut, tout autant que griffade à l'orgueil du beau-parleur.
« Cynics would tell you, I'm probably still here because they haven't seen anything resembling lands or a shore in days, weeks, now. » théories titillent, piquent sur papilles et curiosité rogne cette prudente sauvegarde. « Or have we ? Have you been on the deck ? What did you see ? » s'intensifie l'investigation quand céruléennes s'ancrent sur elle, sondent avec insistance, sans mot dire. Lui, en soif de l'horizon salin, avide de liberté chérie plus que de n'importe quelle nourriture.
« No matter » grommelle amère abdication, tourne tout seul, fauve derrière barreaux épais. Enfin se relève, étire jambes endolories. « Rest easy. I'll be the first to go if they ever need it. I'd guess that's why they're keeping their jail so full. » épaules lestes, des guenilles tire son bien le plus précieux, carnet racorni, froissé, usé, vieillerie miséreuse, recueil nébuleux. « Well. You'll still be number two, tho. » manigances sans perfidie, la vérité nue des captifs au gibet.
@pearl halkyone
[crédit; elenalue]
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nature : (( EVE )) de rien, sans relève; en belle éphémère, si fidèle à l'univers.
saisons : (( DÉCADE-TRIDENT )) promet jouvence à l'avenir poussière, pour divine sentence de la terre.
myocarde : (( FLAMME )) éteinte; a perdu l'âme dans les furtives étreintes.
besogne : (( LARRONNE )) esseulée, gorgone au coeur martelé.
# Dim 14 Avr 2024 - 16:28

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___ perles de rouille, déferlent sur souillure d’un autre; pourtant s’efforce petite féroce de trouver la solidité de l’étain, la pureté de l’airain. s’accable d’être passée à table, n’assume qu’à peine devant complice de supplice. mais lui ne jugera pas, croit coeur qui bat. à lui elle veut tout dire, peut être jusqu’à s’en maudire. peut être même qu’elle regrette déjà, stupide renarde à méfiance malade.

______ AND I WISH YOU’RE NOT LIKE THEM,
______ SELFISH WITH A BLOODY ANTHEM.

___ chipie au pelage désinvolte, dans son lainage déchiré gigote d’inconfort; car gronde petite sage en son for, s’insurge de ses urgences aux mille pénitences. vulpine en ronde dépoussière plancher de rien, allonge tympan et rictus malhabile. « truth is, i'm actually his better-looking, better-smelling, better-mannered – younger – brother. »  s’amuse d’évidence impossible, que les muses se taisent de souffler leur chant inaccessible. et au rire de se mêler à l’idée du pire, ou est-ce pour meilleur à venir? querellée pique menton vers l’ami à même fortune, lui offre carmines en lune pour sourire en soupir. « explain a lot — must be why i find you cute. » farce revolver, paupière cligne l’oeil vulgaire pour sérénade boutade. « cynics would tell you, i'm probably still here because they haven't seen anything resembling lands or a shore in days, weeks, now. or have we? have you been on the deck? what did you see? » et quand globe cesse sa course folle, guiboles subissent gravité pour l’asseoir; l’esprit en partance entre souvenirs de cécité. « i’ve not only seen it, i felt it. it was like winter in a j— no matter. » mandibules ondulent l’outrageux silence imposé par mâle osé. animale rechigne dans sa fourrure, fusille sans plombs pupilles prisonnières; entre terre et mer. coupée s’amoncelle pour retrouver belle constance, éclanches qui dodelinent d’un dédain factice car vulpe est dépourvue de vice; n’en goûte jamais délice. « you do know your way to upset a woman, i’m really starting to believe that you two are related! » heurt salin, fausse fâchée à bouche cousue fait moue dans la boue. fange pourtant ne dérange, car vulpine mystifie l’audace, jamais ne s’en lasse.

______ ET ROSACES REVIENNENT;
______ AH, SALACE ANTIENNE!

___« oh and for your information — offense SURE taken! » remembrances aux épines de miel ou de venin, frimousse froncée ne sait plus; ne comprend plus sillage qu’impose coeur d’orages. à tempête frivole, pauvre folle paraît soudain vagabonder en eaux furibondes. « like you don’t know what i’m talking about! you sure look like someone who could do the same » mistakes. mais ambivalence bouscule, tandis que chimère bascule. l’échine tordue s’élance contre mur; mine boudeuse fulmine des erreurs de la veille, de ses chants vermeilles et de son tranchant de merveilles. carde au hachoir, trouve armure devant genoux ramenés par embrassade d’ailes écorchées. se sent jugée d’avoir flanché, sans que pourtant soif soit ne étanchée. « now i don’t wanna play anymore… and i don’t even want to rest since you told me to. » belliqueuse soyeuse, n’a rien de guerrière et pourtant se veut fière. mais que reste-t-il si ce n’est que misère d’un poitrail vestige de sales affaires? « plus, i refuse to be number two at anything even if i didn’t understand a word you said! » ne peut se taire, accusée insensée. ne sait que faire de ses troubles pensées. « and i’ve changed my mind, you’re meaner than them. » javeline légère, fait voler prunelles dans les airs, puis retomber sur visage délétère. « ..no you’re not. i’ve changed my mind again. » if only you could, for once : know what to say and what to want. bloody idiot. « but tell me why you really here.. please? » hazels de miel, fait mine sincère; sans austère ni enfers.
(c) code -- vixen; icon -- clara
@adonis yates

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F O O L I S H
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nature : l'hybris humain contre vents et marées, s'acharne à survie contre monstres crachés des abîmes.
saisons : trente six années, altèrent espoirs jeunots et l'éclat à l'iris.
besogne : naufragé abdique jadis enseigne sous barre navy, soldat sacrifié à l'empire des mortels. trop longtemps sous-estimé cartographe d'audaces ambitieuses, amouraché des abysses.
errance : perdu au fond des geôles des marauders, l'inconnu mord le sel de ses secrets, s'accroche à sa survie.
# Aujourd'hui à 2:44


murk;
___________(fb ⅠⅠⅠ) the sea, winter 1001 ___________

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___________now opening the onyx gates

i sense the reaper as i sink. ___________
Titubent pantins oubliés, sur filin de mi-vie.
Épris d'horizon, s'envie douce mort dans les embruns. Quelque destinée tant ancrée dans les chairs qu'elle avait été acceptée ; embrassée sur lippes salées. Un sauvetage à l'oubli, dont ultimes mémoires n'ont été cueillies que par vide compagnie. L'impérieux temps a effacé nom de la bouche, origines de la carne, fier blason doré du poitrail : et sur le pont naufragé n'avait été qu'ombre cueillie au hasard. L'anonyme abjuré, caprice des abysses qui l'ont livré là.
L'étranger sans identité, inconnu faiblot gangrené aux jours et nuits trop longs. A découvert au hasard d'une presque agonie, aride traversée abandonnée, l'immensité d'horizon qui l'a tant appelé. Et dans l'estomac de bête Maraudeuse, n'attend que courroux sans Justice.
Le sort dicté par forbans dont il a entendu mille récits crachés de l'océan, portés par l'écume : fantômes d'instincts aventureux, la laide réalité des guerres où ils sont soldats de plomb.
Cynique n'croit pas en Destinée déjà jouée, le sort qui s'est décidé à l'condamner. Si pont est gibet où rôde Faucheuse affamée sur crocs d'pirates sanguinaires, lui, gracieusement se fait oublier. Compte tant bien qu'mal les jours égrenés, heures sans repère dont les échos ricochent au rythme d'une vie qu'il saisit de derrière les barreaux de fer. Goûte l'amer des ultimes desseins offerts aux bagnards sous pavillon Navy.

Et sous règne d'opaline, louve compagne sème doutes sur doux mots mielleux, sirupeuses attentions qui brisent frontières de leurs pitoyables conditions. S'improvisent complices d'infortune, cueillent tympans aiguisés, confessions qui n'en sont guère. Les maladresses lâchées par âmes harassées, s'arriment l'un l'autre quand hors des cages, s'étend vide vertigineux.
Papillonne nerveux l'esprit qui se meurt : yeux ont déjà inscrit à l'encéphale chaque détail du mouroir, chaque nœud dans le bois, chaque trace laissée par l'âge. Ici-bas, craquent secrets anciens à chaque houle, navire en dérive s'embourbe aux ombres de sa propre existence. Et (con)damnée compagne aussi, rendue mirage de tous ses instants : paupières fermées retient chaque trait de visage féroce, y phantasme les lueurs fauves qui habitaient iris fut un temps. L'indomptable malice qui va avec crachats enflammés, l'impétueuse tempête qui virevolte dans le ventre.
Sauvageonne des Mers, contraste drastique des chérubines aseptisées qui s'étiolent à sa mémoire. Et seuls hagards détours dans les pages jaunâtres de ses recueils, maintiennent myocarde à flots ; ô Belle perdue dans le néant. Rien d'autre que l'esquisse de ses souvenirs sur lignes charbonneuses. « You do know your way to upset a woman, I’m really starting to believe that you two are related! » l'extirpe des rêveries, réalité ardente du tête à tête ; mots y manquent, quand convictions s'effritent. Se jouent toutes les fois où Brune est extirpée de sa prison, emmenée heures et heures durant : diviser pour mieux régner, quand lézardes envahissent fragiles fondations d'une confiance en survivance. « Oh and for your information — offense SURE taken! (…) Like you don’t know what i’m talking about! you sure look like someone who could do the same. » et enfin, regard se lève, s'ancre au manège de Chimère colère. Elle bouillonne, furie, tourne tourne cent pas dans ses geôles. Enchaîne, enchaîne diatribe tonitruante.
Vengeance sur voix tranchante, larde amertume, quinteuse fielleuse.
Vile capricieuse, s'impatiente du pathétique réel qu'elle n'est prête à accepter. Une vérité à nue, aussi opaque pour lui que pour elle.
Ne lui répond que par un soupir, jugement de sourcils qui s'expriment pour lui : livrent l'impression âcre qu'il est trop poli pour livrer vertement. « You know what ? You're right. Consider yourself not-judged. At all. » abdique faussement, quand langue fourche sur bravade imprudente, un rictus qui retrousse bouche malicieuse. N'offre au deck, que cartes de palabres habituelles, celles qui flattent l'ego, apaisent femmes enragées, les fameux mots à modestie factice, tout feu tout flamme — 'you're right'. Sur papilles goûtent de faux, arômes dédaigneux vibrent les cordes dans la gorge. « Got me an apple, after all. » mais malgré guerre d'orgueil, chair du fruit a toujours senteurs âcres.
Le poison d'un Destin décidé par d'autres. « Thank you. » marque trêve, armistice nimbée d'honnêteté limpide, yeux dans les yeux.

Souffle forfait dans l'air humide, et azurs prient néant de quelque révélation.
A l'erreur qu'il se sent commettre, peine capitale qu'il scelle à confiance malavisée. Ici-bas, aucune vérité bonne à dire ou à entendre. « Do you really think I'm lying, or are you just disappointed of the truth ? » leste fatum, ancre qui pèse sur dos et épaules. « I don't know why I'm here. There I was, lost at Sea. Probably okay-... ish, with the idea of dying, better a swift death than waiting for thirst to win. » confession pèse comme plomb sur le myocarde, embourbe les ventricules d'une pesanteur inattendue. Ravale cette douleur nouvelle, inconnue, incongrue, dans la gorge en étau. « Fate decided otherwise. I say Fate, or the captain of this ship, whoever he is. » d'instinct survie s'impose et force, renâcle sibyllin chemin qui l'a amené, sacrifice aux océans. Oh de mémoire, tout ce qu'il peut dire sur vil mythe Maraudeur, chaque âme qui hante ses ponts et ses cales : les récits échangés par marins, crachotés par le large ou hantises élevées en mythe noir. « From what I gather, y'seem more capable than me to understand why he does what he does. » crache l'âcre évidence, sonde par réflexe guerrier, troupier oublié à son sort, probablement déclaré Mort sur Lawfort. D'carcasse, livré à lui-même : baladé d'inconstances déplaisantes, toutes revêtent visages inattendus.
« What's he waiting for, huh ? » balance à elle, balance au vide. Darde de pas qui vont qui viennent. « Guess next time you can tell him. I have no secret, nor any treasure, no fortune— nothing! » infecte fiel, s'embrase passion destructive, enrage verve ciselée par l'indécision des uns, des autres. Mais raison s'ancre à nouveau, quand inspiration dans les poumons, imbibe salutaire conscience. « What about you, mh ? » indigente attaque, quand épaules s'ancrent sur les barreaux, crâne s'y collent et bras passent à travers, s'leste dans le vide impénétrable, nébuleux inconnu qui les sépare encore. « Why do they keep you fed, bathed, satisfied ? Still you end up here, talkin' nonsense about whether or not your jailors are worth anything. » vile hostilité contre-attaque, dilapide illusions.
Rogne offensive sans pitié: limpide outrage, Juge après tout.
Adonis élevé à guerroyer, fervent dans l'offense cinglante. « Why do you care ? » peste céladon à femme énigme, nixe de misère ; folie lui ferait croire qu'il l'imagine, mirement de l'esprit pour tromper sa solitude. Why do you care about them ? Why do you care about me? Chimère, chimère ; dans ces Ténèbres, humanité se meurt.
@pearl halkyone
[crédit; elenalue]
Adonis Yates
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