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 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

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nouvelle ère

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news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
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Várvara Sandvik
Várvara Sandvik
(( s e a w i t c h ))
faceclaim & © : hbc (2000's) (lux <3) code signa (vixen <3)
s o r c e r e s s
“ we are the daughters
of the witches
you couldn't burn. ”

the witching hour — ((laird)) Vw7p

nature : ((kraken)) vermine tentaculaire, dégueulée des vagues obsidiennes, l'écume noir encré dans l'ichor monstrueux de la sorcière des mers.
saisons : ((70)) quadragénaire d'apparence, reine du déclin des jours, les saisons s'enchaînent et dévorent la carne qui s'étiole sous le poids des années noires.
myocarde : ((veuve noire)) les amours cadavérés que l'océan a aimé avant elle et emporté. elle est l'amante des forbans esseulés et se repaître de cette luxure malfamée.
besogne : ((witch)) elle chante l'aubade de l'ancien monde, mollarde malédictions. thaumaturge d'un savoir magique, elle fait parler carcasses marines osseuses, guérisseuse , avorteuse aguerrie.
errance : ((cover island)) cabane épave perdue dans les marais infestés, hutte miteuse à la décoration taxidermiste et ésotérique.
# Mar 2 Avr 2024 - 10:23


(( the witching hour ))
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“ The pain of loss can cause even the heart of the gods
to grow smaller and colder. Until the only thing that remains ...
is a memory of what could have been. ” ;;@theme

  pieds nus dans la fange, mère nature chantait les sombres louanges. escortée de son noir cortège de chimères maladives, la sorcière des marais infestés d'alligators déambulait aux heures les plus macabres de l'existence. la lune pleine d'élégies comme seule lumière dans la sorgue opalescente. certaines plantes médicinales ne s'épanouissaient que sous la domination du soir tout comme cette étrange fleur épineuse qu'elle était et qui psalmodiait langue morte clanique en cueillant écorces et racines antalgiques. les nasaux reniflaient l'air nauséabond du cloaque dans lequel elle s'était embourbée il y a bien des années, voyant au loin sa hutte miteuse s'éclairée des premiers feux de la prédation. l'enchanteresse balayait son imposante chevelure obsidienne bouclée, sortant de sous son jupon effiloché une lame crasseuse émoussée prête à morceler la chair du maudit cambrioleur qui osait la braver.

panthère noire, féline méphitique venait discrètement s'approcher d'une lucarne pour glaner quelques informations sur l'identité du gredin. sa langue venait laper le venin de ses lippes sèchent tandis qu'excitée — elle se languissait déjà de la mort et du sel sur les plaies. l'ombre d'un géant aux tentacules brisées, várvara reconnaissant ce kraken maudit qui venait depuis bien des lunes la visiter dans son antre aux merveilles frelatées. sourire offert aux promesses de l'ombre, dégueulée des ténèbres — elle apparaissait sous les rayons lunaires flavescents en déposant son butin botanique sur un guéridon. « do not touch it or you will be cursed ... » le sureau était l'arbre de madame et il ne fallait point y toucher, expectorant la menace en pointant sa serpe vers le gardien de phare à l'agonie. elle pouvait sentir les pores de l'homme transpirer le manque de sa médecine tandis qu'elle faisait craquer une allumette pour embraser une vieille lampe à pétrole.

« oh you look like shit my sweet lighthouse keeper ... just like me. » la sorcière laissait entendre son rictus strident porté par l'écho de sa folie tandis qu'elle serpentait autour de lui, reniflant le parfum acre de la virilité dans le creux de son cou avant de lui soupirer franchises aiguisées. « even the night rejects you, doesn't it? deprived of the tranquility of sleep and the comfort of sweet dreams ... all that remains for you are the waking nightmares. » le bout de sa langue venait lécher docilement la moiteur de la carne de l'insomniaque avant de retourner s'agenouiller près de son autel pour prier. l'ensorceleuse alluma ensuite des bougies noires destinées à honorer les dieux proscrits salvateurs qu'il ne voulait pas embrasser pour être enfin amnistié des maux surannés.


(c) code -- vixen
@laird murtagh

_____________________
tu retiens dans tes prunelles noires, pâles et quasi mortes — le flux de ce mal livide qui coule en tes veines impies.
Várvara Sandvik
Laird Murtagh
Laird Murtagh
the sea warden
faceclaim & © : iain glen (c) av, martyr bae; code sign, queen vixen ; gif, mormontofrivia
There are loved ones in the glory
Whose dear forms you often miss
When you close your earthly story
Will you join them in their bliss ?


( music |moodboard )

nature : kraken reclus des mers; l’écho des profondeurs visibles au fond de ses pupilles réfrénées par plusieurs vies exténuantes d’immondice fourvoyé.
myocarde : sempiternel solitaire; serment longtemps signé et voué à l’océan.
besogne : gardien de phare; sentinelle des marins éperdus et des âmes déchues.
errance : cover island; veilleur des eaux abyssales.
# Dim 7 Avr 2024 - 13:51

we're only haunted by the things
we refuse to accept.
the witching hour
Assoiffé de sérénité, l'esprit troublé d'images d'effrois, il n'est que carcasse marine déambulant vers destination macabre. Marche funèbre dont l'estomac noue appréhension enfouie par le manque menant à sa perdition. Pensées annihilées, carence faisant perdre toute notion d'affabilité. Ne sait plus comment, silhouette atterrit jusqu'à sa hutte à la porte empoignée dans un grincement fastidieux pour pénétrer dans l'antre à l'atmosphère ténébreuse. Vision troublée par l'étrange familiarité des murs glaçants d'hérésie côtoyée. Un instant, le gardien s'immobilise dans l'interstice, là où demeure créatures se dissimulant dans les passages entre deux mondes camouflés. Respiration saccadée par ce geste insensé, comme réalisant la folie le dirigeant, incontrôlable pulsion piquante d'un venin pernicieux. Douleur oblitérant ses autres sens devenus anémiés. Un retour à la vie dont les conséquences ont été insoupçonnées. Ou bien était-ce simplement une excuse avariée de son âme suffoquant dans un monde qui ne veut plus de lui, oublié des vivants avec sa seule fille comme lumière s'éloignant peu à peu pour qu'elle-même puisse paver les chemins de ses talents innés.

Souffle retrouvé. Pénètre dans le sanctuaire de l'enchanteresse absente de son refuge désordonné. Comme en écho à son phare sempiternel aux roches résonnantes d'histoires éternelles. Muscles atrophiés l'amènent machinalement vers les étagères aux mille et une fioles et réceptacles contenant herbacées folâtres ou autres potions aux douteuses capacités médicinales. Pauvre gardien de phare démuni, réduit à se soumettre à ses pulsions pour un rétablissement et une paix considérée inespérée. Pupilles hivernales dansantes sur les rayonnages encrés de substances inconnues dont contenus font plisser son front d'inquiétude. Tentative de manipulation tremblante, parachevée d’une menaçante intervention. Propriétaire des lieux provoquant sursaut malencontreux du kraken ahuri. Se retourne vivement, apercevant thaumaturge lugubre dans toute son ombrageuse aura éperdue. « ... I’m already cursed by being here anyway. » Défaitisme ambiant de l’homme, s’abandonnant à ses cauchemars ravageant encéphale délirant. Rapprochement à reculons, mais flaire qu'il ne peut éviter, paralysé par le halo émanant de la Circée morbide du culte dont les croyances lui remontent à la gorge en incessante spiritualité trop longtemps négligée. « At least I'm in line with you. » Craché en réponse fulminant d’agacerie foudroyante d’irritation malfamée. Mais énumération des quatre vérités ne font que renforcer son irascibilité. Infâme frisson au contact humecté de sa langue contre sa peau suintante du manque de ses préparations mystiques aux résultats cependant infaillibles. Il l’observe s’éloigner, s’agenouillant devant un autel dont les volutes l’entourant exhalent les dieux interdits qu’elle vénère sans impunité. Traits du visage creusé par la fatigue et la vieillesse accumulée, ne peut attendre indéfiniment la fin de ses prières et son acharnement évident à le torturer par son silence malsain. « If you already know why I’m here, then it should be easy… » S’avance méticuleusement vers son emplacement proscrit. Ne s'agenouille pas, restant implacablement debout, le regard perturbé sur les ex-voto dédiés à ces divinités rejetées. Malaise perceptible, sensation qu'ils peuvent le voir dans son mal-être palpable. Détourne alors les yeux sur la nuque de la sorcière dévouée à ce coté face de l'occultisme de ces ancêtres. Voix se voulant ferme trahissait cependant sa faiblesse, exténué par ses insomnies répétées. « I need your medicine. I need it now. » S'étonne de son propre souffle saccadé dévoilant son impatience contrarié entremêlée d'un désespoir affligé. « I've reached the point where I'm afraid to close my eyes. I can't bare it. And I know you can grant me what I'm looking for. » Sous-entendus des dernières rencontres échangées où le miracle de ses concoctions écrasées ont eu l'effet escompté. Devant son imperturbabilité, s'abandonne à l'horripilante réalité dont il ne peut échapper; « I need you, Várvara. »
@Várvara Sandvik
[crédit; icon (lux), code (c) vixen]

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-- "Men who fight for gold will never fight so hard as men who fight for home." (mb by lezzie.)


award 2024  the witching hour — ((laird)) 420102373 :
Laird Murtagh
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