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soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Lanselm Lamoureaux
Lanselm Lamoureaux
✧ THE SEA REMEMBERS ✧
faceclaim & © : Pierre Niney ❙❙ Avatar (self) ❙❙ profil : graph (self) quote (Nathaniel Hawthorne - The Ocean) ❙❙ signa : code (vixen) + icon (self) + lyrics (Bad Omens - Said & Done)
To our Headwinds -- Isis Qa0i
nature : Douce ignorance du sang océan qui dans ses veines y est dilué. Secret du véritable pater continue d'exister. H u m a n i t é qui a toujours forgé son identité et sa fierté.

saisons : Sac et ressac de la mer qui ne semblent avoir que peu d'emprise sur les traits du jeune premier. Et pourtant, l'âme usée accuse déjà 39 années.

myocarde : Naguère le cœur accroché et annulaire l'indiquant fiancé à l'être aimé. Mais temps est passé, ravages tromperies sont arrivés. Célibat amer depuis longtemps consommé, chimère amour abhorrée.

besogne : Cartographe par passion, professorat comme mission. Et pourtant dans le cœur subsiste le feu douloureux de ce qui a fait un jour de lui Proxima Centauri qui portait fièrement écussons.

errance : Oubliée les maritimes échappées , cloué à la terre patrie de Lawfort la bien aimée. Où des entrailles de sa mère s'est extirpé, et où un jour vieillesse il sera enterré.

# Mer 3 Avr 2024 - 21:46

The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.
TO OUR HEADWINDS
12.1000 — Lawfort

Nez penché au dessus des copies délaissées par des étudiants goûtant le repos vacancier des trêves de fin d'année, professeur soupir et plisse le nez. Vacances tendant les bras, élite de demain avait sacrifié de sa matière grise pour s'abandonner prématurément à la paresse des jours chaumés. Barre qui se devra d'être redressée en sortie de eaux oublieuses des congés. Enseignement qui était encore et toujours défi de tous les instants. Lutte perpétuelle entre le devoir à apprivoiser et la jeunesse fougueuse qui ne demandait qu'à se déchaîner. Souvenirs des jeunes années qui s'éloignent de plus en plus des âges fêtés. Lamoureaux qui bientôt en viendra à embrasser ère de la quarantième année. Déjà presque quatre dizaines et l'impression amère d'encore avoir rien accompli. Et avec déception dans la gorge de savoir que pouvoir de changer le monde s'était naufragé en même temps que feu le corps empli de possibilités. Voyait déjà l'Ackerman du haut de sa tour dorée le rasséréner, bien pour cela que ses doutes il taisait. Était reconnaissant d'avoir obtenu poste de prestige que nombreux seraient à s'arracher. Et lui gamin pourri gâté du haut de son âge pourtant trop avancé, se permettait le luxe de faire fine bouche sur chance inespérée. Car sans le le poste où il s'était à corps perdu jeté, sans doute que c'est la mer qui aurait don corps définitivement récupéré.


Soldat jamais enterré,
Cœur battant continue à exister


Arrête de nez pincée, s'avoue vaincu pour cette manche et remise copies sur le côté. Coup d’œil sur sa montre à gousset indique l'heure d'envoyer remontant au fond du gosier. Et c'est là que regard par la fenêtre fait apparaître chaude lueur à quelques volets de là. Bureau attitré il n'y a pas si longtemps que cela à la nièce Alighieri. Autre âme échouée d'un autre rêve déçu. Différence entre ce que l'on voudrait et ce que l'on peut. Mais si pour l'un espoir était interdit, pour l'autre il était encore permis. Mais pensées négatives et inutiles sont bien vites chassées des méninges de l'ex Proxima Centauri. Passé est au passé. Se relève d'un bon et avec canne en main traîne à sa suite traîne jambe affolée. Direction des cuisines est suivie pour mettre à bouillir eau et dérober sablés qui traînaient encore du midi. S'amuse un instant des remarques qu'aurait pu proféré père aux embruns machistes bien plus marqués que les siens. Pater Lamoureaux qui avait idées bien arrêtées sur la question de ce que c''était d'être un homme. Faux Aîné qui s'était arrêté entre le parfait connard et le mauvais gentleman. Avait ses humeurs et ses têtes. Et si jamais l'idée d'insulter damoiselles lui viendrait, parfois naturel lui faisait prendre lead sans demander. Seules celles ayant su le recadrer avait obtenu droit d'en haute places se faire estimer. Sexe soit disant faible qui même devant les moins arriérés avait encore à prouver. Mais assez digressé. Butin calé sur une desserte c'est chemin inverse qui avait été entreprit. Mais au lieu de revenir à point de départ, avait trouvé son arrivée devant la porte entrouverte.


And three knocks were struck


Bout du nez pointe derrière porte. « Can I ? » Et par affirmative se voit invité à faire sa tonitruante entré. Infiltré en terres inconnues, se fait curiosité et laisse autant que politesse le permet nez fureter. Dit-on que créature se jauge par son environnement. Et encore peu familier de la demoiselle, tente par ses observations d'un peu plus son essence capter. Tout ce qu'il savait d'Isis Alighieri était ce qu'il avait entendu par le vent rapporté. Si lui s'était épris des étendues salées, elle avait pris pour amant le firmament étoilé. Rêveurs aux chimères contraires qui à leur contact comme Icare désœuvrés s'y étaient brûlés. Et finalement avaient tous deux trouvés même point de chute. Comme quoi, tous les chemins pouvaient se croiser. Inspection se stoppe pour l'instant et offrande amie est avancée. « Considering the batch of infamous copies we've been treated to, I think this break is well deserved. Will you be tempted by jasmine tea and sand biscuits, Mademoiselle Alighieri ? » Qu'il propose sans toutefois commencer à servir. Laissant choix à sa cadette de refuser. Toutefois, se faisant plus cavalier, il se permet de s'installer sur siège lui faisant face afin de pouvoir reposer boiteuse qui n'avait aimé balade impromptue. Prunelles noisettes relevées sur son interlocutrice, s'imprègne un instant de ses traits lumineux qui n'avaient pas encore eu sottise d'emprunter gravité des orgueilleux aînés.


Pas encore gâchée,
N'avait pas oublié de briller


Poussant léger souffle du nez, Lanselm trahit pérégrinations intérieures. « You know what? I find it absolutely ironic that two people like us are stuck within four walls. I mean... I see you with your nose in the clouds every time I see you, and me ... I sigh every time a wave crashes against the shore. » S'étonne lui-même de lâcher fâcheux sujet avec déconcertante facilité. Ironie désabusée mais aux accents piquants se permettant même de ponctuer dires de l'homme qui appartiendrait toujours à la mer. Peut-être que lui aussi ce soir se laisser gagner par même buissonnière envie. Sorry, Pia. Mais puisque reste homme éduqué, ne poursuit pas dans ses amères et malignes remarques. S'intéresse plutôt à l'autre. Comme il aurait dû le faire en premier lieux si ne s'était laissé emporter par confessions sifflées à demi-m(aux)ots. « But I forget all courtesy. How do you feel after your first few months at the academy? I know mine were tough, and I hope it's not the same for you. » Qu'il s'enquiert avec réel intérêt quant aux états d'esprits de l'Alighieri.


Because it's cruel to keep birds from flying

[crédits;  code: vixen ❙❙ icon : unknown ❙❙ quote : William Arthur Ward]
@Isis Alighieri

_____________________
Buried at seaHalf dead, barely breathing. Fell apart just to keep my head up in one piece. 'Til I'm found, well I'm sinking.To the floor of the sea where you want me to be.
Lanselm Lamoureaux
Isis Alighieri
Isis Alighieri
the sky is the limit
faceclaim & © : conor leslie ; homemade
nature : Aucun don, aucune malédiction non plus. Humaine éphémère, à la peau tendre et fragile, sans griffes ni écailles, sans seconde vie après son trépas.
saisons : Trente-cinq années qui s'essoufflent, trente-cinq années de perdues, sans que sa présence dans le monde ne le change d'aucune manière.
myocarde : Libre, volatile, sans-attaches. Bisexuelle, polyamoureuse.
besogne : Observe le ciel depuis si longtemps qu'il lui parle, enseignante de météorologie à l'académie. Peintre, à force de poser l'azur sur la toile, elle souhaite y tomber, aéronaute en herbe.
errance : Citadelle des lumières, Lawfort; ou quelque part au-dessus.
# Dim 28 Avr 2024 - 15:28

[icons by a devious route]
TO OUR HEADWINDS
the pessimist complains about the wind;the optimist
expects it to change; the realist adjusts the sails.

the scientist takes notes of speed,
pressure and direction.

“The weather will be mild and dry, somewhat unseasonal but nevertheless agreeable.” “Wishful thinking, Miss Devi.” murmura Isis en glissant la copie de l’élève au dos de la pile. “After three days of sunny spells will follow a week of episodic showers.” “You’re predicting ten days of the same uncertainty, Mr Ivanov.” Les genoux repliés contre sa poitrine, perchée comme un oiseau dans le creu de sa chaise, Isis parcourait les travaux de ses élèves. Elle n’avait pas dans l’idée de les corriger dès à présent. Sa plume reposait oisivement dans son encrier sur son bureau clairsemé de croquis, de livres et d’outils météorologiques en tout genre. Un encensoir mêlait sa fumée parfumée à celle des bougies à la lumière desquelles elle lisait. “The rising air pressure if the last few days allows me to predict a week of continuous rain with possible thunderstorms.” Les sourcils d’Isis se froncèrent singulièrement. “Well, there’s a least an attempt at a scientific approach, but you’re making the totally opposite prediction, Mr…” un coup d’oeil en haut de la copie “Ali.” Même après plusieurs mois, elle n’était toujours pas parvenue à mémoriser les noms de tous ses élèves. Etrangement, elle parvenait à parfaitement associer leurs visages et leurs progrès. Celui avec les tâches de rousseurs avait parfaitement assimilé les conséquences des changements de températures. Celle dont l’uniforme avait toujours deux boutons de défaits connaissait parfaitement les noms de toutes les sortes de nuages. Mais quant à leur nom… “Good week ahead. Warm temperatures and dry weather with a few clouds.” Avec un dernier soupir exaspéré, Isis leva les yeux au ciel et jeta le paquet dans son dos. Voilà à quoi quatre mois de son enseignement les avait menés. Des prédictions météorologiques plus qu’hasardeuses et quelques tentatives de déductions scientifiques totalement erronées.

Un sentiment d’étouffement lui enserrant la poitrine, Isis enroula une grande couverture autour de ses épaules et ouvrit grand la porte-fenêtre qui donnait sur son balcon. “It’s really not that complicated!” se dit-t-elle avec frustration tandis qu’elle allumait sa pipe en ivoire. “Sailors have been doing it instinctively for years. I’m only adding the science to it!” Plutôt que de corriger de simples tests de connaissances, Isis avait préféré lancer à ses élèves un défi: une semaine avant les congés, prédire le temps pour toute la durée des vacances. Ils verraient d’eux-même si leurs prédictions étaient bonnes ou non. Mais force était de constater que tant qu’ils ne seraient pas sur un bateau, ils se fichaient pas mal du temps qu’il faisait. Tant qu’ils n’auraient pas vu les vagues que le vent pouvait soulever, plus hautes que l’académie, tant qu’ils ne se seraient pas perdus dans un brouillard qui rendait parfaitement sourd et aveugle, ils ne comprendraient pas l'importance de prédire ce à quoi l’on cherche à échapper. “And that’s not withstanding the medium.” Appuyée contre le mur, ses cheveux et sa couverture berçés par le vent, Isis leva les yeux vers le ciel nocturne. La lune ne se lèverait pas avant plusieurs heures, et la brume commençait à laisser percer quelques étoiles. Pas un temps idéal pour un décollage, mais Isis aurait tout de même prit le risque, eut-elle seulement un ballon à disposition. Un profond soupir chargea l’air nocturne de fumée blanche rapidement balayée par le vent. Isis commençait seulement à trouver des mécènes qui ne reculaient pas devant l'investissement risqué que représentait un aéronef. Il lui restait encore à corriger les erreurs de conception de ses derniers ballons, mais sans ingénieur, sans architecte, ses connaissances restaient limitées, et ses avancées plus lentes que ce qu’elle avait espéré. Certains soirs, elle doutait de jamais parvenir à voler à nouveau. Mais même dans ses humeurs les plus pessimistes, elle ne se voyait pas abandonner. Plutôt mourir en essayant…

“Can I?”

Isis manqua de faire tomber sa pipe. Elle jeta un regard à l’intérieur de ses appartements, mais ne vit personne. Ce ne fût que lorsqu’il poussa un peu plus la porte qu’Isis vit enfin le Pr. Lamoureux dans l'entrebâillement de la porte. Isis avait passé des mois à l’appeler “Lamoureaux” jusqu’à ce que ses élèves ne la corrigent… Ou bien était-ce l’inverse?

Sans s’éloigner de son balcon, Isis lui intima d’entrer d’un discret signe de tête. Au visage du Pr. Lamoureux suivit son costume sombre et étriqué, sa canne, et toute une desserte clinquante et grinçante. Le souffle de fumée que crachèrent ses narines camoufla le sourire amusé qu’elle détourna tout de même. C’était un petit miracle en soit, que ni sa jambe boîteuse ni son embarrassant buffet ne pouvaient lui ôter une once d’élégance. Tout ce qu’Isis avait jamais vu de plus beau avait toujours appartenu à l’éther. De la hauteur de la plus noble arche conçue par l’homme aux voluptueuses couleurs des volutes stratosphériques. Et pourtant, le Pr. Lamoureux avait quelque chose d’incarné, d’hypnotique, qui attirait avec la même infaillibilité que la gravité même. Peut-être était-ce tout simplement cela: sa gravité.

“Considering the batch of infamous copies we've been treated to, I think this break is well deserved. Will you be tempted by jasmine tea and sand biscuits, Mademoiselle Alighieri ?”

Aussi raide et naturel dans ses appartements qu’un de ses outils de bronze, le Pr. Lamoureux prit place sur le siège d’où elle observait habituellement ses mesures.

“I never could refuse jasmine tea.” répondit-elle d’une voix légère comme la brise, un murmure caressant comme le vent. Un sourire discret trahissait l'intérêt que lui inspirait l’enseignant de géographie. Avait-il su que le jasmin était son thé préféré, ou bien ne s’agissait-il que d’un hasard? Les prunelles noisettes de l’enseignant ne lui offrirent aucune réponse, et celles miroir de l’aéronaute retrouvèrent le refuge de la nuit.

L’océan ne se laissait deviner qu’à sa rumeur, avalant la moindre lueur des étoiles comme un gouffre. Le Pr. Lamoureux écoutait-il avec langueur ces abysses invisibles, comme elle aspirait à retrouver sa place dans le vent? Sybella lui avait conter les mésaventures du Proxima Centauri du Supernova. Sous son pantalon parfaitement plissé, sa jambe portait encore les traces du Kraken qui l’avait condamné à la terre ferme, tout comme son propre bras traçait encore le chemin de la foudre qui l’avait frappée. Sa poitrine enfermait-elle les mêmes soupirs étouffés, le même élan réffréné de retrouver son élément naturel?

“ You know what?” Tirée de ses pensées, l’aéronaute tourna son visage pour prêter attention aux dires de l’enseignant de géographie. “I find it absolutely ironic that two people like us are stuck within four walls. I mean... I see you with your nose in the clouds every time I see you, and me ... I sigh every time a wave crashes against the shore."

Isis se trouva absolument stupéfaite, et son regard fût incapable de le cacher. Etait-il triton pour lire ainsi ses pensées? Cela expliquerait également son charme. Mais Isis n’y croyait pas une seconde. Les deux enseignants aux trajectoires parallèles et aux psychées symétriques en étaient simplement venus aux mêmes conclusions. A la surprise sur son visage succéda un sourire dont la joie était profonde, une lumière qui apparaissait dans ses yeux comme le soleil naissant de l’océan, le délice indicible d’avoir trouvé ce qu’elle estimait véritablement être une âme sœur.

Son regard ne fuyait plus vers l’extérieur, et l’aéronaute fit quelques pas pour revenir à l’intérieur et prendre place auprès de l’enseignant.

"But I forget all courtesy. How do you feel after your first few months at the academy? I know mine were tough, and I hope it's not the same for you."

“Courtesy is boring. Pour.” Isis ne quittait plus le Professeur Lamoureux des yeux, et son sourire ne quittait plus ses lèvres. A la mention des cours et de la période passée, ses poumons parurent aspirer tout l’air de la pièce, tant le soupir qui allait le suivre était profond.

“I don’t even know where to start.” Ses sourcils tentèrent de toucher le plafond. “The skies were easier to read?” Son sourire désabusé interrogeait l’enseignant, ne doutant pas que son esprit similaire saurait lire à travers ses mots. Lire leurs travaux était une épreuve en soit, mais savoir lire correctement la personnalité des élèves eux-même était une chose dont elle se sentait absolument incapable. Ses pieds se glissèrent hors de ses souliers pour disparaître sous la longue couverture qui l’entourait. “I’m just not sure teaching is for me. I just don’t seem to make them…” avec une étrange expression, elle fit un geste avec ses mains, comme on essaie de pétrir du pain, ou de compresser une toile dans un coffre trop étroit. “... fit into their uniforms. My only salvation is that I know what I’m talking about.” Sa main marquée par la foudre passa dans ses cheveux. “They know it. No one else but one man has seen what I have seen up there. That at least makes them respect me. But heavens, are they lazy!” Elle tapa sa pipe contre un cendrier pour la vider, et l’énergie qu’elle y mettait laissait peu de doute quant à sa capacité d’en faire de même avec la tête de ses élèves. “If anything, they make me wanna go back there even more!” acheva-t-elle avec un signe de tête vers la fenêtre ouverte sur l’air glacé de la nuit d’hiver.

@Lanselm Lamoureaux
Traduction sous curseur.
Isis Alighieri
Lanselm Lamoureaux
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nature : Douce ignorance du sang océan qui dans ses veines y est dilué. Secret du véritable pater continue d'exister. H u m a n i t é qui a toujours forgé son identité et sa fierté.

saisons : Sac et ressac de la mer qui ne semblent avoir que peu d'emprise sur les traits du jeune premier. Et pourtant, l'âme usée accuse déjà 39 années.

myocarde : Naguère le cœur accroché et annulaire l'indiquant fiancé à l'être aimé. Mais temps est passé, ravages tromperies sont arrivés. Célibat amer depuis longtemps consommé, chimère amour abhorrée.

besogne : Cartographe par passion, professorat comme mission. Et pourtant dans le cœur subsiste le feu douloureux de ce qui a fait un jour de lui Proxima Centauri qui portait fièrement écussons.

errance : Oubliée les maritimes échappées , cloué à la terre patrie de Lawfort la bien aimée. Où des entrailles de sa mère s'est extirpé, et où un jour vieillesse il sera enterré.

# Sam 4 Mai 2024 - 19:52

The pessimist complains about the wind; the optimist expects it to change; the realist adjusts the sails.
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12.1000 — Lawfort

Bien que précautionneusement infiltré dans entrebâillement d'une porte, avait vu sa cadette sursauter et les dents du Lamoureaux dans un air contrit et prêt à la catastrophe s'étaient serrées. Mais pipe avait tenu bon à sa place et gracieusement invité dans la tanière de la fille Alighieri il s'y était glissé. D'un barda monstrueux encombré avait pourtant élégance conservée. Habitude qui ne l'avait en réalité jamais quitté. Même soldat avait toujours veillé à bien présenter. Et si la difficulté l'autorisait, prenait le soin de rendre gestes agréables à observer. Gentlemen en perdition qui faisaient systématiquement efficacité primer sur la beauté. Mais oubliaient  pour beaucoup qu'en non temps de bataille, soldats se faisaient vitrine de la mère patrie. Et si guerres se finissaient souvent en tableaux sanglants, une fois à terre civils devaient les voir parader en habits de lumière. Certains y voyaient là préciosité, à cela ancien Navy répondait prestance et respect. Presenting well means respecting others. Et à cette sainte maxime répondrait encore et toujours.


Once a Navy Boy
Always a Navy Boy    


Mais marin glissé dans le costume du dispensateur de savoir doit continuer sa (re)présentation. Et toujours engoncé dans ce rôle avance jusqu'au bureau assiégé. À l'image de sa propriétaire aux méninges survoltées, ne pouvait qu'être le théâtre de pérégrinations enflammées. Car tout homme organisé que pouvait bien être l'ex Proxima Centauri connaissait lui aussi la fièvre du désordre lorsqu'il s'embarquait dans une séance de triangulation ou de dessin déchaîné. Car si l'esprit fuse, gestes peinent bien souvent à suivre la cadence imposée. Informations qui prend naissance au sein même du siège de toutes les décisions. Et parfois, on sein même de sa propre tête l'on pouvait se sentir étriqué. Comme si extensions de mémoire seraient bienvenues pour permettre à pauvre créature humaine d'explorer sa pleine potentialité. Mais là, c'était peut-être lui qui était tout simplement en train de divaguer.


Retrouve le centre
Et sur miss Alighieri se concentre  


Politesse dévote propose tasse de thé qui ne serait pas de refus pour les réchauffer. Et avait visé juste, ou peut-être avait-il simplement écouté bien. État d'alerte devenu seconde nature de feu le temps soldat, oreille traînait de ci et là. Glanant informations du quotidiens en ces jours civils comme elles l'auraient fait pour secrets militaires autrefois. Semble dénoter sourire dans le ton de sa cadette mais ne peut en être assuré. Mais plaisir communicatif vient dans sa légereté relever commissures qui oubliaient parfois comment en risette se relever. Lamoureaux perpétuellement drapé dans sa gravité. « Of course. » Qu'il rajoute laconiquement. Car entre personnes de goût comment se refuser plaisir raffiné ? Savait que miss Alighieri saurait, elle, l'apprécier. Si elle avait été présente en ces lieux aurait bien invité sa tante à se joindre à eux. Mais savait en cette soirée la femme aux côtés de l'époux discutable installée. Mais une fois de plus, était en train de se perdre en pérégrinations qui ne servaient en rien au principale sujet.



Excuse me Miss Alighieri
Back to you


Recentré sur la jeune professeure, s'était lâché d'une confidence qu'il avait jugé être la seule capable à accueillir. Savait qu'il froissait ou blessait lorsque lui prenait la fantaisie de se languir d'une vie (tré)passée. Confessions qui retentissaient  même à certaines oreilles comme pires des insultes à proférer. En avait déjà fait les frais et avait appris au fil des années à taire ses envies océan et à enterrer ce qui l'avait fait vibrer avant. Mais Isis, elle, esprit par les vents porté savait et comprenait sa peine. Ou du moins s'en était-il douté. Différaient peut-être par la rythmique, mais palpitants contrariés battaient plaintivement en même supplique. Alors oui, ose avec celle qu'il avait été peut-être trop prompt à juger à l'emporte pièce avant de se raviser. Était homme bon mais nullement parfait. Et comptait à l'appel de ses nombreux défauts ouverture d'esprit qui laisser à désirer. Et pourtant face à la demoiselle se surprend à plier comme roseau souplesse face à l'alizée. Et se départ d'un rire sincère en réponse à la remarque de la sauvageonne fille de Cover Island.


Elle pourrait ouvrir ses horizons
Apprendre souplesse à soldat de plomb


Et ensuite s'exécute en servant sa cadette l'ayant rejoint avant de le faire lui-même. Conservant pour sa part son breuvage comme il avait coulé n'ayant jamais eu la dent sucrée. Prunelles rejoignant les traits agréables de la météorologue se fait attentif à ses mots. Lui conte ses travers et sa perplexité face à la nouvelle vie enseignante qu'elle avait bien malgré elle embrassé. Et comme le Lamoureaux à son époque, nombre de difficultés avaient déjà été rencontrées.  Avaient eux aussi été jeunes, mais l'âge adulte -ou bizarreries respectives- leur avait déjà fait outrages idiots oublier. Attentif, avait dans un premier temps simplement ponctué monologue enflammé de hochements graves et de hm signifiant qu'il suivait toujours les dires de celle qu'il ne désirait tout simplement pas couper. Les élèves le faisaient déjà assez en une journée. Mais à la dernière remarque de la plus jeune, n'avait pu réprimer sourire en coin de connivence. Surtout en apercevant la fougue – qui contre élèves aurait pu être aisément retournée- avec laquelle les cendres avaient été délestées de la sainte pipe adorée.  « Oh, how I understand you... » Qu'il lâche ironiquement et sarcastiquement. Si elle voulait rejoindre les airs, lui donnerait tout pour fuir responsabilités estudiantines par la mer. « But we are stuck here... Too bad » Plaisanterie grinçante venant finir d'appuyer son air passablement désabusé.


At least you understand
How it feels


Léger soupir s'extirpe d'entre les lippes et doigts viennent saisir stylo solitaire pour venir entre les dextres habiles le balancer en figures régulières et à la seconde près rythmées. « You know... If there are so few teachers and the positions remain vacant for so long, it's not because the world lacks talented people. Far from it. But rather because the number of those who are called is far greater than the number of those who answer the call. Teaching is not an easy task. And sometimes we quickly feel more like wild animal trainers than teachers. » Et sans doute qu'à l'attaque esquissée certaines têtes plus visées que d'autres avaient dû sentir nez se retrousser comme dirait l'expression tans usitée dans un passé oublié. « And to confess ... I think I'd rather cross swords with a pirate a thousand times over than have to argue about a missing half-point on a copy that turned out to be a mess anyway. » Qu'il persiste et signe, s'autorisant à son tour à relâcher sel longtemps contenu dans ses vannes. Et puis préfère revenir sur les exploits passés de l'aventureuse cadette. « But instead of talking about our boring students... Why don't you tell me more about your past adventures? » Prunelles s'illuminant alors d'un intérêt non contenu face à l'inconnu(e).


Because two adventurers
can't help but understand each other

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