the elders

fallonfondalux

salazarfondabengal

reddfondavixen

contact -- pour en connaître davantage sur le staff et savoir qui aborder en cas de doutes ou questions.(( tops-sites ))
pour nous soutenir!
 ;; vague assouplie chahute doucement le berceau liquide. sous l'expiration du zéphyr, rive s'étend et sourit par l'ombre de ses forêts. car depuis l'antre frais, les écumes se dégueulent sur sa lisière et font échouer candeur sur l'enfer.
soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.7 thème; eden's chain // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
wall of glory

jack
rising star

BTM
nouvelle ère

sigvidh
most valuable player

news -- beyond the myths; étendards hissés, un nouveau vent se lève sur la communauté!
museum of sinners
— won't you come save me, from these red hands and black deeds —
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Jack Vegard
Jack Vegard
—    d o n ' t    b l a m e    m e    —
faceclaim & © : ben robson ©hellska (ava) ©eth, hedgekey, doom days (icons)
nature : sale rejeton de monstre des mers, fureur de léviathan pulse sous la peau et arrache la raison.
saisons : demi-siècle d'fureur et d'humiliations jusqu'aux jours heureux, serpent mue pour arborer force des quarante-cinq ans.
myocarde : brute palpitant frappe pour se rappeler à colosse secoué d'rires, lorgne la vie et ses plaisirs.
besogne : à la tête des penseurs, porte-étendards d'une insurrection que le monde n'est pas prêt d'oublier - victoire à arracher dans l'sang, devant spectateurs ébaubis ; les jabbers y veillent.
# Lun 22 Avr 2024 - 0:21
h e a l i n g
_body and soul
every flight begins with a fall
trop blanche, trop belle, trop propre infirmerie d’la navy où titan harassé dénote ; bottes poussiéreuses, immenses et défraîchies maculent sols purifiés et œillades réprobatrices fustigent l’serpent - jamais exclu, mais jamais à sa place, léviathan sert autant qu’il exaspère. Fumisterie abîme l’âme déjà écorchée, susurre dans l’oreille la mélodie qu’il ressasse avec ses frères et sœurs, le soir dans l’secret, quand insurgés sous cape refont l’monde à leur image. Une énième fois humilié matelot ronge son frein, et répète au fond d’son cœur noirci la comptine qui signera perte - pour lui, pour eux, pour tous.

au milieu d’ce chaos sombre, lueur fébrile a percé la rétine ; inattendu bond d’son passé honni s’est jeté dans ses jambes, un rappel que tout d’cette époque n’est pas à jeter. Car il y avait là-bas, dans les années perdues, l’abandon, la peur de manquer, l’ignorance, les coups, le déshonneur mais aussi, aussi, des sourires et amitiés plus chéries qu’les plus grands trésors. Aaron était d’ceux là, garçon adoré et pêcheur admiré, un espoir au milieu du vide. Chemins séparés quand l’fou a cru s’bâtir un avenir à lawfort, mais amis ne s’oublièrent jamais, jusqu’à… jour maudit.

rattrapée dans les flots, l’festin de sirène avorté, supernova a arraché d’son sort consœur traumatisée - orpheline, fratrie dévorée, sveinsdóttir survivante à leurs pieds - et coeur de jack décrocha en même temps que l’éplorée.

aaron perdu, ses souvenirs demeuraient vivaces dans l’esprit du colosse - ainsi se souvint-il immédiatement de la petite sœur décrite puis montrée dans les rêves partagés, joyaux d’la famille faisait la fierté du grand dadais ; meora, qu’elle s’appelait. et meora vivait, empêtrée dans cauchemar éveillé, blessée de corps mais surtout d’âme. Matelot insignifiant s’proposa d’la soigner, on lui laissa la tâche délicate sans chicaner, mais ami endeuillé n’trouva pas la force de tout avouer.

à ses côtés pendant sa convalescence, doux géant tenta d’apaiser les maux et d’consoler en dépit des larmes qu’il voulait verser - se promit d’pas craquer, sachant son destin déjà scellé.

mais l’organe est capricieux…
la brisée déposée à lawfort, la culpabilité l’captura brutalement et planta ses crocs dans son esprit, refusa d’lâcher malgré les jours qui défilent ; quel genre d’ami l’abandonnerait ainsi ? C’était bien l’genre du corniaud qu’il était devenu… néanmoins, en l’honneur d’aaron, par respect pour elle et pour sauver c’qui restait d’ses principes, il brisa son confort et décida d’la visiter à sa prochaine permission.

hey, souffle le bégueule à la porte de la chambrée, mains chargées d’un paquet mal emballé. yeux azur la frôlent, prudents et attentifs, s’attendant à c’que couleuvre se brise. was hopin’ that you’re already back home… but glad to see you. silhouette trop haute et large passe la porte de biais et s’immisce dans intimité saturée d’émanations aseptisées. pas un endroit pour la fantasque qu’aaron lui décrivait - la pensée l’enserre douloureusement. that place…ugh. doesn’t suit you, risette pour alléger l’milieu, ainsi pratique le gouailleur éternel, s’approche enfin de la donzelle, here, take it. paume immense tend l’paquet, chaud sous la pulpe, renferme dans tissu grossier rangée de biscuits difformes, rondelets et brillants de gras. don’t mock me, okay? i tried. ricane sans honte, et après avoir tourné autour de la redoutée, pose finalement la question. how do you feel?
@meora sveinsdóttir
[crédit; vocivus, childish & corvidae (icons)]

_____________________
Jack Vegard
Meora Sveinsdóttir
Meora Sveinsdóttir
equinoxe
faceclaim & © : s. boutella (ava by lux ; sign by vixen)
(( moodboard ))

tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
voix du vent
tu comprendras
nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
errance : cover island + un peu lawfort
# Lun 22 Avr 2024 - 21:42


Les nuits sans sommeil sont ponctuées d’instants terreurs. Alors que les jours se perdent, se ressemblent et se confondent depuis la sinistre débarquement. Soins enfin mieux prodigués pour laisser mue opérer. Véritable nature hybride peut être enfin utile. Et bientôt les cristaux de sel qui ont laissé traces de leurs sillons sur ses joues disparaîtront.

Il n’y avait personne pour comprendre, pour savoir quoi faire des images qui tournent en boucle dans les yeux et qu’on a envie d’arracher tellement on a honte d’être en vie. Surtout qu’avant, elle avait l'habitude de penser que le chagrin était quelque chose d'intérieur que l'on pouvait combattre et vaincre, mais ce n'est pas le cas. C'est une chose extérieure. Comme une ombre. On ne peut pas y échapper. Elle commence à sentir qu’il va falloir juste… vivre avec. Sans que jamais ça ne rapetisse. Le temps s’est arrêté, et elle, est incapable de dire au revoir. C’est comme si la neige n’avait pas pu fondre complètement dans l'ombre. Ça reste là, gelé à l’intérieur d’elle. Elle a perdu ses lendemains. Comme un sort qui ne se rompt pas. Ou une sorte de malédiction éternelle. Et elle reste là, à mi-chemin entre ici et là-bas. Accablée. Flottante. Un peu déconnectée de tout ce qui se passe en bas, car le sol s’est dérobé, et elle s’est assise dans les limbes d'un cumulonimbus. Le monde semble étouffé, et elle, reste engourdie. Alerte uniquement quand c’est lui, comme pour donner l’change à ce semblant de vie qu’il lui fournit.

L’charbon éteint d’ses yeux croise l’azur des siens. Il a tenu parole sans qu’elle ne l’ait demandé. Il est revenu. Après le traitement de faveur du Capitaine, c’est un des siens qui lui a offert réconfort. Et sa présence arrondie ses douleurs. Sa voix forte et solide la rappelle à la vie, lui servirait bien de béquille. Elle ne comprend pas pourquoi il fait tout ça, mais sans lui, elle ne parlerait probablement toujours pas. "I don't really have a home to go back to. But yeah, I’m leaving tomorrow…" Accroche sur carrure de géant, réalise l’amertume de ses mots qu’elle lui jette à la figure alors qu’il ne mérite rien de tout ça. "I’m sorry… And yeah I need to get out of here, touch some nature…" Et elle lève visage interrogateur vers le soldat avec quelques questions qui tourbillonnent quand il est près d’elle. How do you know I don’t belong here? Why do I feel so much at ease? Why are you so warm with me? Est-ce qu’elle ne capte que sa compassion qui transparaît ? Est-ce qu’il a pitié de la pauvre léviathan maintenant orpheline ? Elle n’ose pas laisser ses tribulations s’enfuir de ses lèvres. Lui fait plutôt de la place à côté d’elle sur le lit alors qu’il lui tend paquet maladroitement enrobé. Oeillade sur sa dérision lui tire un furtif sourire alors qu’elle découvre biscuits gourmands. Il la surprend encore. "I would never have imagined you could bake… Thank you, and I’m sorry for being bias." Elle n’attend pas pour croquer à pleines dents pour faire honneur à ses efforts. "Not bad, Jack. Really, thank you." Regard plume se pose à nouveau sur lui… "I mean it…" Inspire, expire. Retient perles qui voudraient s’échapper. "For everything. ‘Cause I know you didn’t have to do this." Pas d’ordre reçu. Et aucun autre naufragé n’eut pareilles visites. Elle se sait privilégiée d’une certaine façon. "I feel…" Se perd un instant dans ses yeux, se demandant si il doit mentir ou dire la vérité. Comme si elle pouvait elle-même arracher les apparences qui se sont peut-être glissées entre eux, malgré eux… "Empty. Cold. Useless. Ashamed." I'd rather have died with them. Dérive iris écorchés et ravale douleur qui la dévore de l’intérieur. Tremble doucement sous la tension. Mais tente de se contrôler en se frottant les mains. "You saw me at my worst, so why don’t keep digging my own grave with you..." Rire sans vie s’extirpe de sa cage d’os dans hoquet de chagrin qu’elle retient. "I’m sorry. Don't think that your presence isn't good for me, on the contrary. But I want to be honest with what I feel… with you… And ‘cause I have to ask you something: why do I feel I already know you? Am I being crazy on top of everything else? Do you feel it too?" Lâche enfin marée de questions, s’amarre à lui sans en avoir conscience, alors que c’est peut-être déjà trop tard…



@jack vegard


_____________________
half of me has disappeared & i'm still dancing. what 'bout u?
Meora Sveinsdóttir
Jack Vegard
Jack Vegard
—    d o n ' t    b l a m e    m e    —
faceclaim & © : ben robson ©hellska (ava) ©eth, hedgekey, doom days (icons)
nature : sale rejeton de monstre des mers, fureur de léviathan pulse sous la peau et arrache la raison.
saisons : demi-siècle d'fureur et d'humiliations jusqu'aux jours heureux, serpent mue pour arborer force des quarante-cinq ans.
myocarde : brute palpitant frappe pour se rappeler à colosse secoué d'rires, lorgne la vie et ses plaisirs.
besogne : à la tête des penseurs, porte-étendards d'une insurrection que le monde n'est pas prêt d'oublier - victoire à arracher dans l'sang, devant spectateurs ébaubis ; les jabbers y veillent.
# Jeu 25 Avr 2024 - 0:12
h e a l i n g
_body and soul
every flight begins with a fall
"I don't really have a home to go back to.

évidence fracasse le géant et laisse un court instant pantois celui qui jacasse aisément. déglutit et s’traite silencieusement de stupide, azurs décrochent sur épaule à la recherche du mot qui allégera ses peines - chagrinée lui tend perche parfaite, et risette ourle les lippes du titan qui chantonne d’une tentative malicieuse. touch some nature…" “guess you kiss trees, mh? malin s’permet même d’ajouter, en posant séant sur l’bord du lit, why i’m not really surprised? s’affaisse sous lui matelas d’malade, grince les pieds sous l’poids du souci. vie continue à rythme distordu, dame écorchée trouve même l'cœur à complimenter bégueule qui secoue crinière emmêlée. that’s not really bakin’, but i’ve done that… long time ago quand chiot cherchait à survivre dans univers d’monstres, au charbon gamin pour gagner sa croûte. histoire ancienne, souvenirs bien enfouis dans l’âme et sous les eaux, perdus et froids comme aaron. les yeux sombres l’dévisagent, remercient encore corniaud qui dissimule secret - d’une paume douce, tapote le genou de serpent jumelle pour balayer gratitude, don’t mention it girl, just get better.

tremblements s’emparent d’elle et jack ignore comment soulager maux qu’il n’a jamais connus ; se contente d’être là, d’couver des yeux et écouter, sœur d’un ami à qui adieu ne s’ra jamais dit. et colombe s’expose, ouvre cage thoracique et dévoile sentiment d’déjà-vu, s’interroge et questionne l’homme derrière lequel l’garçon d’autrefois s’cache - pas prêt, pas prête qu’il pense, tourne langue dans sa bouche et finit par lâcher, mignon joli détournant attention. ...well, i’m lovable. son rire à lui résonne de vie, veut embarquer celui de celle qui s’éteint, of course you wish to have known me in another life ; but, unfortunately, in this one, we’ve never met before… évite mensonge autant qu’il contourne vérité, confirme toutefois certitude, i care anyway, so, just hang on a little okay? it’ll get better, in time.

it will
trust me
You do not have to be good
You do not have to walk on your knees
_____for a hundred miles through the desert repenting
just keep goin’


what happened is a tragedy, but you were very loved. don’t forget about it, even when… everything is dark and feels like ashes under the tongue.” been there - bein' there ; ignore qu’il suppose plus qu’il n’est censé savoir, veut l’empêcher d’rejoindre terre désolée, propose soudain : this place stinks. can’t get better in here, you need fresh air. wanna flee? géant a bondi sur ses pieds, immenses guiboles soutiennent âme agitée, dissimulée derrière risette taquine. of course you do, we’ll search for trees to kiss. ricane et tend sa main, propose son aide naturellement. can you walk? or you want some piggyback ride? soldat s’moque bien des œillades réprobatrices, a décidé d’puis une poignée d’années qu’sa destinée serait arrachée - ou ne serait pas. offre ainsi son bras ou son dos pour celle qu’il kidnappe, s’offusque de rien et garde sourire brûlant. gestes sont chaleureux et assurés quand la langue se fait prudente, revient avec mille précautions sur première amertume. you said you’re leavin’ tomorrow for… where?
@meora sveinsdóttir
[crédit; vocivus, childish & corvidae (icons)]

_____________________
Jack Vegard
Meora Sveinsdóttir
Meora Sveinsdóttir
equinoxe
faceclaim & © : s. boutella (ava by lux ; sign by vixen)
(( moodboard ))

tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
voix du vent
tu comprendras
nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
errance : cover island + un peu lawfort
# Sam 27 Avr 2024 - 19:45


"Of course I kiss trees, but I admit, I’d rather kiss living being with flesh and bones." Assurance revient traçant sourire fin de confiance, même si femme s’oublie aujourd’hui. Se contente de l’observer se mouvoir avec ce corps de géant, s’installer à son flanc comme si ils se connaissaient depuis longtemps. Familiarité qui fait du bien à ce qui vit encore entre ses côtes. Laisse son aura chaleur bourdonner jusqu’à elle, sans oser réclamer plus de faveur. Et son rire crépitant de vie vient rebondir sur son derme, feu et artifice qu’il provoque en quelques mots, quelques gestes. Sourire miroir s’étire doucement. Effleure coin des yeux du dos de sa main pour gommer émotions évadées. Elle ne veut pas pleurer aujourd’hui. Et puis pas devant lui, même si il a déjà presque tout vu, qu’elle pourrait presque se sentir nue. Elle sent pourtant qu’elle pourrait pleurer dans ses bras parce qu’il les lui offrirait, et dans cet espace de sécurité, elle prendrait conscience de toute la tristesse qui demande encore à sortir, de toute la colère qui reste. "Thank you.", qu’elle répète à la place, pour ce qu’il est, ce qu’il fait là maintenant et pour l’espoir qu’il lui donne comme un cadeau du destin trop méconnu.  

Et elle l’écoute avec attention, sa voix qui la guide à travers la tragédie, lui rappelle un amour qu’il n’est pas censé connaître, une famille qu’il n’a jamais croisée. Il semble si proche… Et elle sent son histoire qui transpire légèrement, ce goût de cendres qui impose le silence et fait plus de bruits que tous les mots réunis. Puis, il bouscule tout. Elle le contemple un instant. Cette assurance qui revient et déborde jusqu’à elle, prêt à la renverser ou simplement à l’attraper. Elle sourit. "And flowers to flirt with, please."

How two hands touch and the bonds will
never be broken.
How people come, from delight or the
scars of damage,
to the comfort of a poem.
*

Sa main glisse dans la sienne alors qu’elle se relève. Corps qui s'alourdit, ralentit par surprise, engourdi par la douleur, groggy par le chagrin. Se déplier fait mal, bouger la peine. Et ce n’est pas elle, elle le sait. Son corps d’ordinaire dansant n’a toujours été que mouvement. Comme s’il accompagnait la rotation de la terre, l’attraction de la lune et la force des marées. Sur cette plage où elle a l’habitude de danser, elle a toujours tournoyé au contact des éléments, parfois jusqu’à en pleurer. Mais à présent, l’envie de tanguer n’est plus. Elle se sent en pleine rééducation après un accident de la vie, cet événement mortel. Elle ne doute pas du temps qu’il faudra pour oublier la sensation d’étranglement en respirant. "Okay, I’ll be selfish and use you and your strength." Sa vitalité. "Let’s make a fool of ourselves." Indique son dos, et qu’elle est prête. "I’m ready for the ride." Oh que oui, elle volera de sa chaleur robuste, l’corps qui épousera chaque muscle… Elle l’utilisera pour renouer avec la vie… S’autorisera enfin à accepter la sécurité d’un des siens.

D’ordinaire, elle n’aime pas le temps à Lawfort, bien trop heureuse au creux du monde des anciens, plonger dans un décor enchanteur abondant luxuriant, à sillonner la forêt, attentive aux présences invisibles. Elle sait qu’elle appartient à Cover Island. Mais là, c’est l’air qui caresse le bras, une épine qui pique le doigt, les feuilles qui se balancent dans cet air chaud et nouveau et la lumière qui vacille lentement avec les heures qui s’envolent. Ça lui fait du bien. Îlot de verdure qu’ils ont trouvé, chaussures qu’elle a immédiatement quittées pour ressentir enfin quelque chose d’autre. Caresse d’une main les pétales des bosquets épanouis, puis partage oeillade complice lorsque arbre ancien se dresse devant eux. "I live in the forest of the ancients in Cover Island. What about you? Has the sea always been there for you? Somehow, I doubt that…" Babille d’une étrange énergie alors que peau renoue avec l’écorce et que mains s’y accrochent. "I feel you're more like me… like us than you think." Fais le tour des géants, regard charbon vivifié d’une nouvelle curiosité. "How long have you been in the Navy? Are you…” Pupilles dérivent et tête qui titille un instant vers officiers indécents aux regards coulant sur les deux titans. "okay in here?


*mary oliver

@jack vegard


_____________________
half of me has disappeared & i'm still dancing. what 'bout u?
Meora Sveinsdóttir
Jack Vegard
Jack Vegard
—    d o n ' t    b l a m e    m e    —
faceclaim & © : ben robson ©hellska (ava) ©eth, hedgekey, doom days (icons)
nature : sale rejeton de monstre des mers, fureur de léviathan pulse sous la peau et arrache la raison.
saisons : demi-siècle d'fureur et d'humiliations jusqu'aux jours heureux, serpent mue pour arborer force des quarante-cinq ans.
myocarde : brute palpitant frappe pour se rappeler à colosse secoué d'rires, lorgne la vie et ses plaisirs.
besogne : à la tête des penseurs, porte-étendards d'une insurrection que le monde n'est pas prêt d'oublier - victoire à arracher dans l'sang, devant spectateurs ébaubis ; les jabbers y veillent.
# Sam 4 Mai 2024 - 20:50
h e a l i n g
_body and soul
every flight begins with a fall
douce noyée se redresse mais c’est tout l’poids d’la terre et d’ses misères qui semble s’appesantir sur ses minces épaules ; doigts se referment sur la main délicate et bras libre s’avance pour prévenir la chute, s’fait du souci sans le dire et protège en silence. matelot a connu des femmes refusant tout secours pour protéger leur fierté, mais sœur léviathanne connaît sa propre force sans refuser celle qui est offerte : jack sourit paisiblement et sans s’faire prier tourne pour offrir sa large échine comme planche de sauvetage. buckle up, we’re leavin’ ! qu’il annonce, les mains glissées sous ses cuisses.

échappée d’gamins font s’retourner les passants, les curieux, les choqués d’voir deux êtres si puissants s’perdre dans facétie qui allège l’âme.

we’re both dead
torn
hopes shattered
but we laugh so
there’s still a chance


lumineuse lawfort pleine de paraître et d’façades pour les gens comme eux, recèle quelques coins secrets pour les avides de nature - serpents trouvent leurs chemins, quittent pavés pour herbe moelleuse, foulée par pieds nus sitôt sylve déchaussée. sa chaleur irradie encore son dos et ses reins quand il s’appuie contre tronc plus haut et large que lui. c’est une créature des forêts anciennes, il aurait pu aisément le deviner si aaron ne le lui avait pas déjà révélé, of course you do, you’re like a spirit of the forest. a nymph. do you dance naked under the moonlight? risette espiègle étire la bouche taquine, quand les bras se croisent derrière lui. cover island abrite tant de souvenirs, certains flottent au-dessus, merveilleux et magnifiques, dressés fièrement quand dessous l’garçon s’déchire dans tourments, mémoires de fanges, d’humiliations, d’solitude ignoble.

“What about you? Has the sea always been there for you? Somehow, I doubt that…"
ah, no, i vomited on my first day on a boat. i was… twelve, or thirteen, can’t remember exactly

i do
i can’t
forget


i worked in an inn on cover, all my life, and dreamed about lawfort.cœur ne peut mentir et renier qu’il a espéré, aimé, comme un forcené, i enter the navy at fifteen, in school, and never left.” and thought i will never.

i really thought
i will never
leave
but now


"Are you…okay in here?” il suit son œillade et repère les officiers qui les dévisagent, s’décolle un instant de l’arbre pour incliner légèrement le chef, salue d’un signe pour s’faire oublier. connaît depuis les années protocole qui lui garantit once de paix ; mascarade le massacre dans l'indifférence générale. oh, i was fine. souffle-t-il en reportant sa pleine attention sur le minois délicat. i didn’t want to believe it back then, but now i know that my love is one-sided. violence de la confession ne retire pas le sourire de son visage doux et joueur ; la peine est là, vibrante, mais reste tapie dans les entrailles. it’s not a big deal when you acknowledge it.” lie. “it’s still a pretty decent life.” liar.

i wish i could escort you back home. sorry, really. supernova rarement à quai, et l’appel de l’océan les emmènera tous encore une fois ; loin des amis, des amours, de la vie. colosse se rapproche doucement, évite soigneusement de marcher sur les pieds de la danseuse évaporée et progresse lui-même sur des œufs fragiles, quand il murmure. i don’t know how to ask without hurtin’ you so… have you somebody over there? you will not be on your own?
@meora sveinsdóttir
[crédit; vocivus, childish & corvidae (icons)]

_____________________
Jack Vegard
Meora Sveinsdóttir
Meora Sveinsdóttir
equinoxe
faceclaim & © : s. boutella (ava by lux ; sign by vixen)
(( moodboard ))

tu entendras sa voix
comme un cri au fond de toi.
un jour tu verras,
voix du vent
tu comprendras
nature : ondule vipérine sur murmures des ancêtres, glisse entre les quatre vents, hybride-léviathan : amoureuse des éléments, la terre pour onguent, le feu pour firmament et l’eau pour serment
saisons : 37 stries dans le bois de liane qu'elle incarne
myocarde : versatile, le coeur et le corps libre. fleur sauvage à l’extérieur, bête sauvage à l’intérieur.
besogne : artiste-peintre, artisane qui plie le métal pour des bijoux et ornements, serveuse à l'auberge le terrier, un rien l'inspire, rien ne l'arrête
errance : cover island + un peu lawfort
# Dim 5 Mai 2024 - 20:56


"How do you know? But i’d rather doing it by the sea, it’s more life-giving when i do dance naked." Sourire sincère effleure cordes vocales, lui rappelle malice espiègle qu’elle peut incarner dans flirt innocent, si seulement linceul n’était pas glissé entre eux… Préfère garder attention rivée sur lui alors qu’il révèle un peu de lui. Reflet miroir en écho quand résonne son histoire. Se dessine dans esprit jeune Jack affairé et quelque part admire détermination si juvénile. Alors observe d’un peu plus près l’hybride d’aujourd’hui qui se redresse pour saluer officiers qu’elle sent diffamant. Quelque chose se tord étrangement, sans qu’elle puisse nommer le sentiment. Auras impérieuses qui s’voudraient dévoreuses et irrespectueuses : c’est tout ce qu’elle ressent. Sourcils froncés et mains crispées, elle affiche clairement son déroutement comme si elle était prête au dénouement direct. Mais la voix de son protecteur revient, un brin taquin. Pourtant derrière ses mots, à nouveau se noue coeur entier lorsqu’il parle au passé. Et elle ne peut s’empêcher de vouloir s’rapprocher comme pour mieux le percer, décrypter ce qu’il cache sous sa peau car ça sonne faux, douloureux, déchirant. Regard charbon s’amarre, coule sur chaque relief de son visage et geste incontrôlé lui fait lever main qui glisse sur son visage… "You’re like wood, strong and solid. But you have fire that ignites…" Paume dérive sur poitrail et se serre sur les mots qui suivent. "No. Burns inside you, i can feel it. You’re not just warmth, you could do much more… Torch everything down if you want it. You know that fire can purify?" Happée dans sa transe, elle n’a pas remarqué combien elle s’était rapprochée jusqu’à pouvoir capter chaleur signature dont elle parlait. Sensation la réveille et tranche une excuse dans sa gorge alors qu’elle recule légèrement.

Et c’est lui qui s’excuse de ne pouvoir l’accompagner. Tendresse file au fond des yeux avant de s’faire étrangler par la peine quand vient questions d’après. "I… I have some friends, don’t worry. During the day I'm fine, I can keep myself busy, especially thanks to them I’m sure, but at night... I'm kinda afraid to sleep, my own screams are tearing me apart and I can't see myself putting them through that. Maybe I should avoid sleeping for a while and just fuck around…" Réflexion à elle-même, sourire forcé revient tracer sillage sur visage docile. Un geste de la main lui indique de laisser tomber, de ne pas se préoccuper. "Do you think i could write you some letters or maybe visit you in your drea-… Oh no sorry we just met, we don’t really know each other, you just look after me in a pity moment, i’m sorry, i’m pretty sure you don’t want to put up with a burden!" S’emballe et s’emmêle les mots dans une insécurité qui ne lui ressemble pas. Alors tape du pied pour se resaisir, claque mains sur ses joues pour retrouver esprit. "Forget it, please! I’m not usually needy like this. I’m sorry." Mais dans un sursaut du coeur, attrape col du léviathan, concentre force hybride pour l’attirer à hauteur de visage et dépose baiser sur joue du soldat, avant que lèvres ne finissent course sur phalanges acharnées qu’elle réussit à chiper. "Thank you for everything. … And that’s me. Kissing trees." Retour sourire taquin alors qu’elle s’éloigne à reculons, prête à retrouver chaussons pour lui redonner sa liberté si méritée. Réalise qu’elle ne peut pas s’attacher comme ça, qu’elle ne peut pas continuer à dépendre d’eux comme ça. Retour solitaire devra se faire et affronter terreurs reste dans l’air. Chape de plomb sur son âme affaiblie par les rêves enlaidis. Prochaine vie de mélancolie sera son défunt paradis.



@jack vegard


_____________________
half of me has disappeared & i'm still dancing. what 'bout u?
Meora Sveinsdóttir
Jack Vegard
Jack Vegard
—    d o n ' t    b l a m e    m e    —
faceclaim & © : ben robson ©hellska (ava) ©eth, hedgekey, doom days (icons)
nature : sale rejeton de monstre des mers, fureur de léviathan pulse sous la peau et arrache la raison.
saisons : demi-siècle d'fureur et d'humiliations jusqu'aux jours heureux, serpent mue pour arborer force des quarante-cinq ans.
myocarde : brute palpitant frappe pour se rappeler à colosse secoué d'rires, lorgne la vie et ses plaisirs.
besogne : à la tête des penseurs, porte-étendards d'une insurrection que le monde n'est pas prêt d'oublier - victoire à arracher dans l'sang, devant spectateurs ébaubis ; les jabbers y veillent.
# Hier à 2:24
h e a l i n g
_body and soul
every flight begins with a fall
wood? interroge l’non croyant, sourcil levé mais intérêt piqué par perception du monde remarquable et folklorique de dame à l’aura mystique. sourit dans l’creux de sa paume, essaie d’ne pas penser à la dernière fois où tendresse l’a enveloppé - ce feu-là étouffe sous la cendre, d’un grand incendie qui a ravagé l’âme. la question le berce et il hoche simplement la tête quand le moment suspendu prend fin, regrette déjà cet instant perdu pour toujours où il n’était plus qu’un léviathan, mais quelque chose d’autre, qui brûle encore. well… i hope i will not burn everythin’ to the ground, would be a shame right? that beautiful place…” used to love it, hate it now. essaie d’garder la tête légère et les mots fluets, mais le deuil pèse et alourdit l’air, respirations s’font difficiles quand malheureuse évoque ses tourments.

et bientôt, c’est la panique. géant n’a pas vu venir l’torrent et s’trouve impuissant face aux phrases qui s’bousculent, aux excuses proférées qui l’rendent malade, n’a pas l’temps d’articuler ses pensées et encore moins sa voix qu’elle s’dérobe, meora…qu’il tente d’interrompre, mais jolie se gifle sous l’œil mi-désolé, mi-attendri, s’attendant en rien à la déflagration suivante.

saisi il s’contracte, animal habitué aux batailles voit son échine parcourue d’foudre et craque silhouette qui manque de percuter jumelle, souffle suspendu quand baiser innocent s’dépose sur la joue - la joue qui rougit bêtement, flammes lèchent sous l’derme colosse aux doigts embrassés. vision massacre quelque chose à l’intérieur, l’azur luit d’une lueur malheureuse ; monstre sait qu’il ne mérite pas. et pourtant, quand elle recule, il bouge enfin, s’rapproche d’un pas pressé, inquiet - wait,” don’t go, “flyin’ by already? s’rattrape aux branches de sa verve, déglutit quand les yeux charbon s’posent sur lui. maudit, frotte d’son immense paluche la nuque échauffée. i… i’m not very good at it, but i had a friend, we… we discuss, through ours dreams, for hours it seemed. t’was nice, keepin’ in touch like this.

come on man
why can’t you just
spit it out?


c’n’est pas la confession qui quitte ses lèvres, mais un soupir, puis un rire doux qui résonne gentiment entre eux. if you write, i will answer back - you’ll have to excuse my bad writin’ tho… i learned here. to write, i mean. soldat avance encore un peu plus et avec précautions, récupère la main qui l’a touché au creux des siennes, phalanges précieuses au cœur de celles qui trahissent. but if you want to talk, you could come in my head. not sure what you’ll find, but i’ll enjoy the company.” he seemed to like it, your brother. pensées parasites sévissent à nouveau, et plus faux-frère renâcle à lui dire, plus le secret devient lourd ; déjà trop tard ?

meora ? you know… i took care of ya ‘cause i felt sorry, but i stayed for your kindness and uniqueness. you’re no burden. qu’il chuchote, en déposant son front contre le sien - geste câlin d’reconnaissance du golgoth qui s’abaisse pour la nymphe. sait bien que ses paroles n’ont qu’la valeur qu’elle voudra bien leur donner, elle ne le connaît pas vraiment, mais lui la côtoie depuis c’qui semble être une éternité - image glorifiée par un frère aimant. pointes de ses cheveux lui chatouillent les joues lorsqu’il ronronne taquinerie finale, just a lil’ crazy, visage se redresse et ses mains la libèrent finalement, mais pour mieux donner pichenette de l’index sur son épaule dorée, but hey, that suits you.

don’t blame me
for my secrets
@meora sveinsdóttir
[crédit; vocivus, childish & corvidae (icons)]

_____________________
Jack Vegard
Contenu sponsorisé
#
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Sauter vers: