aux profondeurs se tissent racines des bois ancestraux, aux murmures mystiques se faufile nébuleuse brume qui effleure encore les cimes, de là, l'un ranime les mille anamnèses enfouies, de ces contrées retrouvées tel conteur revenant à l'orée de ses songes, lui émerge et se fait, errant qui redécouvre berceau de ses espoirs dissipés, nomade qui foule les sols spumeux de ces attaches originelles, de ces futaies où se chuchotent toujours mythes fabuleux après chaque brise. lui se fond, réconciliant sa propre légende à celle des aïeux, ceux sifflant au travers les ramures tels échos de ce temps séculaire.

r e c l u s;
de tout,
de ce sanctuaire délaissé, pour un rien qui assassine, qui rafle les espoirs, et les existences devenues dérisoires. contrées esseulées, pour fausses promesses d'avenir radieux. la cuirasse et l'acier en unique peau, les chocs de fer en seule berceuse, puis les chaines en dernière étreinte. il eut, misère en doucereuse amante de ses enfers, guerre en funeste amie qui ruine déjà nouvelle ère, car le frater lui est alors pris. la vie de l'alter contre celle de l'autre en chair; putain de narcisse, qui aura fait chuter le tandem, l'un au caveau, l'autre aux barreaux. et laisse séraphines esseulées, bercées par les peines, mordues par les chimères d'un frère.

rune,
aux mélancolies sauvages;

par le dessein, par la puissance-mère, par ces soldats au cœur éteint, ceux dès lors adversaires des fous émeutiers. au viseur des faucheurs, auditeurs des hurleurs.
mais, au noyau des batailles s'éveille tendre battant, celui qui palpite par unisson; celui qui se dresse égide des innocents, des affections.

vient alors l'honneur au creux du myocarde de celui qui reste, de celui qui cherche; et trouve le soleil aux lueurs noirâtres, astre qui se furète au havre, appâte les rétines tel halo d'un phare. hydre est l'ombre qui se reflète parmi la lumière, et se hisse ainsi gardien futur porté par le spectre envolé.
l'allée marchande est ainsi foulée, et derrière aigrefine se faufile carcasse, pour en dérober butin volé dans la besace de la naïade, "it seems there be pesky little brigand lurkin' about, sowin' discord among these honest souls.." phonèmes s'ironisent, sont échos aux premières rencontres, quand il fait enfin face. "and, i think this description be matchin' you." agrume est alors ballotté entre paumes du faux-robin; et s'expose aux mirettes du marchand extorqué. s'en amuse pourtant, la gestique sereine. "oh well, we may have to run.."