| Fallon Chernobog — s t o r m y b l a c k s e a s — faceclaim & © : k. winnick; mslf
P O W E R
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when you move
you make my oceans
move too
nature : humaine mal-née devient furie(use) damnée; sort atroce l'en fait alors buveuse de cruor.
saisons : cavalcade file à belle allure, mais beauté jamais ne se fade; car chronos ne donne aux os que l'usure d'exister.
myocarde : avant-coeur aux mille saveurs; pourtant n'aime que terreur qu'elle sème, à en oublier les liés d'un autre temps.
besogne : reine paladine au plastron océan, cruelle dame est chasseresse des mauvaises âmes; a sévit sur mille vies déjà — jamais assouvie.
errance : à souveraineté de l'ondine (a)dorée; comme à sainteté de la terre militaire.
OUR NAME------- As we cross the raging sea Waves are crashing over us They drag us down, they drag us down we will not drown ;;@song ___à l’orée dorée, chante l’oraison sans raisons; celle du coeur miroir d’une soeur. ______do you remember? ___ces nuits de répits, ces jours d’amour; jumelles contraires enlacées, prunelles ciel-clair embrassées. ______do you remember? ___le souffle du vent et ses chants d’avenir sans vue du pire, nos rires dans les champs et nos pleurs dans l’étang. ______do you remember?
___corsaire vaincue de blason épée, en terres australes retrouver impératrice de plus belles épopées; naïade jamais oubliée, toujours liée. elle est soupir de ses veines, oxygène quand les peines asphyxient. si d’aventure elle s’est perdue, soeur perdure. dans l’ombre de leur vie battante, à la lueur d’envies exaltantes; l’heure est aux retrouvailles merveilles. pourtant myocarde s’écharde des bois abattus, des souvenirs rayés par décennie de déni.
______tell me you do remember, ______the time we were sisters.
___guerrière aux couleurs flanquées contre coeur exalté, passe les portes promesses d’un autre été. chimères étincelantes reflètent espoir dans l’oeil trop souvent tâché de noir; quête parmi les lumières l'astre (é)mouvant. alors darde de mille rais beauté solaire, hortensia au nom interdit. « cassia — » élan soufflé du corps tout entier, se brusque à l’arrêt — si proche et pourtant si loin. nymphes les séparent, mais aucune ne fait rempart autant que le flou dans son regard. les contours incertains se jouent des lois de ce monde, se distordent comme vulgaires cordes. paladine pourrait s’écrouler, en lasse féline; mais tient bon devant celle autrefois considérée comme foi. ___ constance fait vague au poitrail de ferraille, plastron bat le rythme et assurance reprend la marche. altesse irréelle sur son trône de fortune, brille plus que mille lunes en cette nuit aux cent jours. « —i’m here, » noyade au gosier, lacrymale teinte l’oeillade incertaine; comme malade des années sans elle. « i’m here to tell you that i’ve got it all back. » accentuer les notes que le temps ne peut plus tuer. car l’instant se veut éternité sans fatalités; présent dépourvu d’un passé trépassé, ou d’usures futures. « i’m here to take you home. » où nos naissances se sont croisées, où nos essences se sont apprivoisées; où nos sourires et nos pleurs ont grandit — là où tout a commencé, loin des peines vécues et de la cinquantaine vaincue. « and if you don’t want to, then we shall drink until you’re stupide enough to change your mind — for i’m not leaving without you. » already made that mistake once. won’t happen twice.
_____________________ in your sword still beats a heart
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