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soudain au coucher, claquent ô voiles nébuleuses. les cieux couvent de mille pleurs ses enfants resquilleurs; les marins sont engloutis dans les tumultes sans âmes, celles vomies des abysses. tonnent les voix coléreuses, tapissant le ciel de l'emprunte jupitérienne. d'autres encore clament comme cabots, l'ire fantastique. rincés de lames, fraters se jettent ainsi aux voiles et guidons de bois, pour que vaisseau se retienne de piquer sa fin aux portes noires de leur au delà...
origine v.1 btt; 15.02.21, v.2 btm; 30.09.23 // design v.6 thème; the marauders // réservé à un public mature et averti (-16) [ mention tw ]
thème piraterie-fantasy, post-apo. sombre en l'ère nouvelle // créatures sanguinaires mêlées aux forbans belliqueux et au corps marinier.
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Sverrir Dalgaård
Sverrir Dalgaård
heir of the snake
faceclaim & © : jonathan tucker | (c) queen lux (av et icons), queen vixen (code sign)
who shall gather the smoke
of the dead wood burning,
or behold the flowing years
from the sea returning ?


( music | moodboard )

nature : descendance légendaire de la créature gardienne des flots abyssaux, (( hybride léviathan )) coule dans ses veines de serpent.
saisons : endosse ses (( trente-sept )) années dans toute sa véracité.
myocarde : poitrail s’oublie dans le travail acharné. oreille sensible pourtant y décèle le susurrement d’un bonheur chimérique envolé, condamné à être souvenir gravé sur le bois en éternelle litanie.
besogne : journées besogneuses à endosser rôle de (( charpentier )); le bois plie sous la volonté de son savoir-faire amassé. récemment, promu chef de faction des outsiders au sein de l'insurrection émergeant des eaux.
errance : (( cover island )) comme demeure, île de naissance, île de résidence, île de mort et de la renaissance.
# Sam 28 Oct 2023 - 18:02

Far down in the root
and in the cycles of years
In the bark lay wounds
They attest of honor
They attest of misdeed
o d a l
Destin impromptu, vision éberluée du géant aux doigts rabougris du travail acharné par les années à cravacher. Voisinage paniqué, on l’emmène en lui tenant par les bras vers la scène décharnée sur le quai des navires accostés. On n'sait pas c'qui s'est passé, lui rabâche pauvres hères désœuvrés. Inquiet de leur appréhension mortifiée, pose des questions qui resteront sans réponse, jusqu'à lui-même se faire coi en reconnaissant le chemin. Sait qu'à son bout s'y trouve l'allégorie de sa fratrie, un foyer secondaire, leur havre de paix loin des autres, bien-être calfeutré à trois âmes, l'écho d'une résonnance à la justesse jalousée à travers contrées.

Désolant fut le spectacle sous ces céruléennes au bleu éclaté d’une émotion enragée.
Bateau construit dans une fraternité réputée retrouvé détruit, lambeaux et copeaux de bois éparpillés, squelette agonisant de violence atterrée.

Constat le désarmant, entre colère et incompréhension muette. On le laisse digérer sous tapes compatissantes sur ses épaules abaissées et paroles d’encouragement à peine entendues. Personne n’a rien vu, ni rien entendu. Les pêcheurs premier levés, ce sont eux qui l’ont amené vers sa bien-aimée décharnée. Abîme laissée sur le rivage, ce n’est pas le simple matériel qui a été souillé, c’est le symbole de leur fratrie soudée par les ombres qui a été infecté.
Réflexion laissée pour d’autres nuits. L'artisan n'est jamais désarmé, la forêt restera son inébranlable alliée. Le reste du jour est consacré à rassembler le matériel détruit. Tout est renouveau, y compris leur demeure sur l'eau. Les matières premières manquent sur le quai réservé aux rafiots déjà prêt à embarquer. C’est chez lui qu’il doit débuter les réparations. Le charpentier en action s'acquiert soudainement de sa nouvelle mission; réparer leur symbole, que l'œil ignorant s'enlise dans sa putréfaction face à leur résurrection. Tente de récupérer ce qu’il peut. Parmi les débris, gouvernail choyé, fait sur mesure, vestige de l’ancien temps semblant avoir survécu aux coups reçus, fièrement. L’enfonce dans sacoche de cuir. De son autre épaule, soulève ce qui reste de la charpente détruite, lourdeur relative pour ses gênes serpentines. C’est son poitrail qui est alourdi, funèbre inconvénient, obscur présage pressenti comme un arrière-goût titillant son instinct reptilien susurrant « beware of your hidden enemies »

À mesure que les pas s’avancent vers la maisonnée, silhouette se dessine, reconnaissable entre mille. Prend les devants en s’écriant « Yes, that's what you think. But please don’t worry, it’s not that bad. » beuglé envers le frère cadet sur le parvis, sûrement partant ou arrivant, n’saurait le deviner. Sarcasme à peine dissimulé lorsqu’au même moment, charpente tenue sur son épaule se fait dangereusement grinçante avant de se briser en deux dans un fracas atrocement dégradant. Ne soulevant plus qu’un monceau de bois se balançant d’un pathos éloquent, se retourne lentement constater une énième fois un constat affligeant. « Ok, maybe it is bad. » Se déleste de ses poids d’un geste brusque en un lourd fracas. « Nobody saw anything. » rajouté en note irritée, commentaire sommaire face aux dégâts émotionnels encaissés. Du sac en cuir, y enfonce sa main, ne met pas longtemps à tenir fermement le gouvernail qu’il lui tend, lèvres pincées d’abattement. « That’s the only thing left untouched… weirdly. It surely means something. » Soupir d'abattement, s’assoit sur le parvis, le regard désolé de la carcasse ramenée. Laisse ses pensées virevolter, battement d’ailes singulier lui vient à son esprit désordonné. « Do you have any enemies at the moment ? I mean, more than usual ? » Globules s'écarquillent de curiosité harassée par le poids de leur symbole de fraternité effrité. « I was thinking all my way here, it’s personal y'know… Our boat ? » Traits tirés sur son front rehaussé d’une série de vagues sur ses sourcils allongés. Puis nuque tournée vers la maisonnée, songeant aux âmes s’entrechoquant entre ses murs boisés. « Where is Sterren ? Who the fuck he’s shagging this time ? » questionné à son frère en écho aux esprits des bois murmurant leurs insaisissables secrets.
@Sterenn Dalgaård  @Sigvidh Dalgaård
[crédit; icon (c) skate vibe]

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where is the spring and the harvest and the tall corn growing ? they have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow; the days have gone down in the West behind the hills into shadow.
Sverrir Dalgaård
Sigvidh Dalgaård
Sigvidh Dalgaård
n í ð h ǫ g g r
faceclaim & © : arnas @rage.
nature : se meut sous carne, d'essence leviathan. siffle desseins funestes.
saisons : trente deux péroraisons.
myocarde : pierre à l'abysse. noiraude encre a empoisonné myocarde.
besogne : cisèle l'incandescence des destinées, forge diable à ses envies. s'exerce voleur aux opportunités sans valeur, artisan de péchés, insatiable du solarion clinquant fortune conquérante.
# Jeu 2 Nov 2023 - 19:49


gloomweaver
—— for he knew his deadly peril
and the thread upon which his doom now hung
Petrichor vogue sur toile tempête, grisâtre canevas du chaos craché sur terre. Nez renifle desseins des Cieux, goulûment avale les arômes de la forêt humide.
Et tous les sens frissonnent, ricochent contre troncs et cimes, hument vent en relent, bruissement sur tapis de feuilles. Silence ici-bas est cacophonie aux tympans aiguisés. Sur le fil métal, chante schiste lascive, ballet de sons et ténèbres de la lame suppliciée. Gestes d'une symphonie disgrâce, mille fois répétés. Carne s'use dans l'art, un baiser aux promesses carmines.
Vengeance est bête insatiable, n'crève jamais et cherche, cherche, ire aux babines, quelque âme sur laquelle se déverser. S'étiole, ronronne au creux des entrailles quand dans le nid des serpents, dernier né trouve refuge. S'abîme à l'oubli, quelques heures, quelques jours durant. Sigvidh s'échoue, s'apaise. S'ennuie, s'impatiente. Inlassablement l'horizon noirâtre, coiffe de reine mer, continue d'appeler à l'abandon son fils guerrier. Dans les tripes appelle la fugue, débâcle et débauches d'émois et pulsions. Mais racines s'ancrent dans le terreau imbibé de leur propre ichor. Fièrement, maîtres de quelque domaine, lopin d'rien, terres d'traumatismes. Dans l'air, spectres flottent et susurrent à la mémoire, les rappels assassins des nuits noires où, orphelins, goûtaient le sel de leurs larmes.

Et il abhorre d'rester, s'presse de partir. S'languit de revenir.
L'abysse est destinée.

Funeste à-venir est amené par les pas lourds du frère. L'apparition au coin de l’œil, capte pupilles chasseresses, tord l'visage d'un constat qui a sa pesanteur. Celle du bois qui s'échoue là, presque à ses pieds. Grogne animal léviathan quand le monstre orgueil est le premier à protester.
« 'Course nobody saw anything. What d'you expect, these morons admittin' they can't do the job they're paid for? » langue exulte dédain, un arôme âcre sur les papilles. Fustige regard, du frère au maigre tribut qu'il amène en quelque sauvetage. Miettes miséreuses crachées par les embruns, quelque peu épargnées par les ennemis sans visage et sans nom. Délaisse la carcasse de rien, laisse à l'aîné le bon-plaisir d'soupeser l'affront, et le battement revanchard qui prend déjà l'palpitant. Une soif au goût acide, nausée jusqu'aux crocs qui n'peuvent mordre que leur propre chair. « No. » clament voix et yeux quand il répond aux divagations d'un Sverrir qui n'sent pas, comme lui, le monde rétrécir soudain. S'limiter à ces bois, ces côtes, ces frontières hantées de murmures d'outre-tombe. « I don't have enemies who wou'd believe they'd survive even three days after doin' this t'me. To us. »
Et lippes se scellent, gardent quelque secret, quelques errances qui n'appartiennent qu'à lui. Rumine, fulmine avec silence comme seule réponse. Laisse les conclusions hasard qui virevoltent à ses tympans. Passent et s'évanouissent.

« Why t'hell should I know who's Sterenn shaggin' ? You want t'join on the action or somethin ? » et s'effritent les dernières retenues. Sur les cordes vocales, rugit frustration incendiaire, détermination rien qu'à lui. « Fuck it anyway. » corps se hisse, les pieds lestes enfoncés dans le sol, chante le coutelas qui passe à la ceinture. « I don't need him to make some peasants squeal. » Rage s'mélange à guerre aveugle. Déjà martèlent les pas pour refaire en sens inverse le pèlerinage d'abjuration. Sans destination, sans cible, l'instinct lui gueule que quelqu'un là-bas n'demande qu'à payer. Une maigre consolation, exutoire d'une chimère sans faim.


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s e r p e n t
——————— WRAITH
Sigvidh Dalgaård
Sterenn Dalgaård
Sterenn Dalgaård
— j ö r m u n g a n d r —
faceclaim & © : jake gyllenhaal ; av (soeurdelune) code sig (awonaa)
a d r i f t
“ a life to give
a nightmare to take. ”

nature : serpente le venin dans les veines du démon vipérin. dégueulé de l'écume salée, hybride léviathan damné dans les marais.
saisons : trente neuf racines s'entremêlent à cet arbre sacré communément appelé vie. les morsures du temps ricochent sur la carne pour laisser l'océan tout emporter.
myocarde : cœur de saleté, endocarde cadavéré qui ne bat que pour le stupre et la débauche qui ne laissent aucune cicatrices sur son palpitant égoïstement préservé.
besogne : les mains caleuses de l'artisan ébéniste courtisent le bois, des racines à la cime, co-propriétaire avec ses frères d'une entreprise de construction de bateaux.
errance : cover island, genèse sanglante.
# Mer 22 Nov 2023 - 17:48


r e t a l i a t i o n
i will destroy you in the most beautiful way.
and when i leave
you will finally understand
why storms are named after people.
asthénie morcèle la carne et les songe-creux rembrunis, gangrène l'âme reptilienne du géant maudit. paluches rugueuses courtisaient la proue boisée du vaisseau, caressant ses arabesques de la même façon que si c'était les courbes d'une néréide nymphomane fille de putain. l'artisan avait passé la nuit à sculpter les derniers détails, esthétisant de son couteau les ornementations de cette œuvre d'art marine. clope aux babines, son regard cérulé brillait de la folie chimérique des artistes damnés, névrose créatrice, inspiration expectorée de la gueule de muses calanchées. les heures noires à l'apogée, lune boudeuse, étoiles cadavérées que la sorgue avait entombée tandis que les lanternes ne se lassaient pas de brûler. lippes cinoques, sourire fier enorgueilli face à la beauté du navire enfant de la sombre trinité. les trois frères ayant apportés leur ultime touche à ce bateau qui dominerait bientôt les vagues déchainées, noyant son alacrité dans une gorgée de rhum arrangé. conscient que cette merveille allait rapporter à l'entreprise sa pléthore de solarions dorés, le léviathan se devait d'offrir un travail acharné afin de lutter contre la concurrence qui avait décidé de se la jouer déloyale en venant frapper le colosse qui avait le dos tourné.

réveillé par le poing de son bourreau, enchaîné, il avait relevé son visage tuméfié vers son assaillant masqué. l'arcade défoncée qui s'était haussée devant l'audace du fantassin couillonné, il ne put s'empêcher de s'esclaffer face à l'inconscience de ses ennemis. pleutres déguisés, il pouvait humer l'odeur des représailles à venir tandis qu'il voyait l'aube écarlate se dresser, se demandant alors depuis combien de temps il avait été captif. sterenn fixait l'homme face à lui, se balançait de manière complètement dérangée — ophidien psychosé — il se libéra de ses chaînes en les rompant d'un simple coup de poignets, se redressant du haut de ses deux mètres pour sauter à la gorge du brigand pour lui ôter son dernier souffle de vie en broyant sa trachée, les lippes dégoulinantes du fiel rancunier.

pieds nus, le visage ensanglanté et le torse ecchymosé, c'était simplement vêtu d'un pantalon effiloché que l'aîné de la triade vipérine faisant son apparition devant le nid de serpents. son allure laissait présager qu'il avait été salement tabassé mais il en ressortait victorieux en jetant aux pieds de ses frères la tête fraîchement décapitée de son tortionnaire. ses pupilles dilatées par la folie accrochèrent alors celles de ses frangins pour ensuite découvrir ce qu'il restait du bateau assassiné sur le plancher. la colère grondait, tête penchée tout en calant une roulée souillée de carmin à ses lèvres. « he wasn't very cooperative. » en désignant du menton la tête sur le sol, se laissant glisser contre le mur pour s'asseoir afin de soupirer un grognement de douleur accompagné de volutés de fumé. « does his fucking face mean anything to you? i don't recognise him. » matière grise en ébullition, cherchant dans les méandres la liste des ennemis quand logique implacable pointait de son index accusateur une entreprise rivale. « no mercy. it's time for retaliation brothers. » pris d'une quinte de toux malingre, il mollarda une giclée de sang près de la tête ensanglantée en tentant tant bien que mal de se révéler pour chanter l'aubade d'une guerre qui ne faisait que commencer.


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•• bringing destruction to all; your poison causing even the greatest to fall.

 
Sterenn Dalgaård
Sverrir Dalgaård
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nature : descendance légendaire de la créature gardienne des flots abyssaux, (( hybride léviathan )) coule dans ses veines de serpent.
saisons : endosse ses (( trente-sept )) années dans toute sa véracité.
myocarde : poitrail s’oublie dans le travail acharné. oreille sensible pourtant y décèle le susurrement d’un bonheur chimérique envolé, condamné à être souvenir gravé sur le bois en éternelle litanie.
besogne : journées besogneuses à endosser rôle de (( charpentier )); le bois plie sous la volonté de son savoir-faire amassé. récemment, promu chef de faction des outsiders au sein de l'insurrection émergeant des eaux.
errance : (( cover island )) comme demeure, île de naissance, île de résidence, île de mort et de la renaissance.
# Mar 12 Déc 2023 - 0:11

Far down in the root
and in the cycles of years
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Le cadet harangue sa colère empoisonnée de ces autres futiles et de leur besogne assignée. Claque le palais de sa langue harassée et lasse de cette improbité fortuite. Reste silencieux à sa réponse d’ennemis non déclarés, fouineur intempestif déclenchée. Humeur changea brusquement face à sa fureur de mort imminente. Légère raillerie complaisante, répond en tonalité cynique bienveillante. « Oh, that’s a relief. Songs said that he could kill his enemies in less than three days. » Claque mollement sa paume à l’arrière de son crâne, espièglerie complice du frère tactile. « You beast boy. » Ignorant d’une vérité restant calfeutrée. Suppositions à même de les hanter jusqu’à être eux-mêmes le bras vengeur de la justice aveugle s’étant enfuie loin de ces contrées ravagées. Questionnement outrancier lorsqu’il revendique la présence de leur aîné. Ayant manifestement frôlé les limites de la patience proverbiale du cadet acariâtre. « I will asking you this very gently because you’re my brother, and I love you; but what the fuck is wrong with you ? » Magistral géant se levant, lui-même se contente de l’observer dans toute sa splendeur magnifiée, demi-sourire au coin d’une fierté inégalée pour sa verve encensée pour finalement se décider à le rejoindre, yeux roulant par son effervescence de sang versé. « Wait a minute… Where the fuck you think you’re going, dumbass ! » Se dresse alors en laissant le vestige à ses pieds, puis vision périphérique lui fait ralentir cadence pour rattraper le frère intrépide.

Dernier membre de la fratrie apparaissant, dégaine dégradante. Stupéfaction l’immobilise dans sa vision. Amoché, torse aux hématomes multiples, démarche traînante et regard hagard. « What the… » Ne remarque la tête que lorsqu’elle est balancée comme sorte d’offrande ou d’excuse à son absence remarquée. La suit du regard comme hypnotisé par son rythme désaccordé jusqu’à leur pied, nullement perturbé par l’horreur de cette vision imposée. “he wasn’t very cooperative.” comme argument balafré. Reçoit l’annonce en nonchalance outrancière malgré sa soif de détails des joutes physiques du frangin abîmé. « Neither do you, apparently. You look like shit. » fait-il judicieusement remarquer tout en s'accroupissant lentement vers la tête suppliciée. Pupilles examinent faciès du décapité, s’permet de la tourner en déplaçant bout de carcasse pour mieux lui faire face en profanation démembrée. Ne mérite la paix que l’âme digne de l’obtenir. « Oh yeah, I know him. » Mine pondérée, rassemble les pièces du puzzle dans son esprit aux mille et uns visages rencontrés. Scène récente d’une altercation pour dernier arrivage en bois raffiné nécessaire pour leur futur chantier. « Well… I didn’t know him know him… I simply met him in the middle of an argument between consenting adults to spit profanities in each other's faces. » Remonte de toute sa hauteur, feignant une innocence outrageusement faussée, iris passant du frère à l’autre de son regard étincelant aux paupières trop écarquillées pour faire croire à un semblant de sanité. « And we fought over the last load of oak last week. Which I recovered, by the way. » Précisé non sans fierté, sermon en se penchant vers l’aîné amoché. Toux sanglante provoquant au charpentier grimace de douleur alarmante comme une sorte d’empathie de sa douleur subie. « Don’t you even try to get up, you’re half dead already ! » Prend cependant l’initiative pour l’aider à se relever. Le guerrier ne se repose qu’au tombeau, là où l’esprit festoie en compagnie des combattants trépassés. Bras enroulé autour de ses épaules en levier, s’aidant du mur comme brancard vertical de son échine de titan éclopé. « But why did they beat you up ? I mean, they wouldn't have mistaken us for each other right ? I'm much better looking than you are. » Tort dissimulé en surcouche d’humour effréné. Peut-être envoyaient-ils leur vengeance en frappant diablement l’aîné à l’en défigurer pour le blasphème du Dalgaård les ayant abaissé par une humiliation publique à l’injure déshonorée. Renfile son irritation de voir son frère dans un état si proche de l'opprobre. Infamie proférée,  « You know that's all we're waiting for, retaliation. But did you even left us somethin' to make fun with ? Sig' needs to quench his thirst for blood. Quickly. » Bras ballant le long de son corps fuselé. Désignant l’interpellé d’un coup de tête railleur, le clin d'œil persifleur en écho à son sourire enjôleur.
@Sterenn Dalgaård  @Sigvidh Dalgaård
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Sigvidh Dalgaård
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saisons : trente deux péroraisons.
myocarde : pierre à l'abysse. noiraude encre a empoisonné myocarde.
besogne : cisèle l'incandescence des destinées, forge diable à ses envies. s'exerce voleur aux opportunités sans valeur, artisan de péchés, insatiable du solarion clinquant fortune conquérante.
# Mer 17 Jan 2024 - 3:57


gloomweaver
—— for he knew his deadly peril
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Gueule cri revanchard à l'encéphale,
quand grondent contre côtes les ventricules enflammés.
Une guerre dans les entrailles, ne manque plus que champ de bataille. Et à l'orée de leurs impudences, ennemis sans nom, sans visage, sans origine les ont trouvés. Hostile territoire loge adversaires, des côtes jusqu'aux sylves.
D'un simple acte, fracturent les illusions confortables, déclament la faim sanguinaire qui gronde dans les tripes.
« I will ask you this very gently because you’re my brother, and I love you; but what the fuck is wrong with you ? » maugréer dernier né à c'qu'il fustigerait d'une imbécillité. Familière malhabilité d'un frère à l'esprit émoussé par les ans écumés sur la terre ferme. Ici-bas, rares jouissances d'un rien, écho en cascade de l'enfance miséreuse. Ombre paternelle, projetée par progénitures esclaves d'un patronyme sans gloire aucune. Sur les labres, l'ambitieux tait ces incendiaires critiques, châtie en silence. Goûte l'arôme d'une bile échec, la sienne unique.
« See, brother. That's the thing. There are those who spend their time, wonderin' who other people are shaggin'. An' there are people who actually do have better things t'do. » d'elle-même, langue fouette courroux. Claque sur palais, d'un regret qu'il n'peut véritablement épouser. Brûle iridescent défi dans l'iris, coule dans gosier et jusqu'aux boyaux. L'insolence qui valait quelques coups d'plus, plus fort. Et déjà aux tympans, frémissent fantômes sortis de sous-terre. S'égrainent minutes, secondes, d'une patience qui se meut en fougue.
Toquade desperado s'éloigne en pas empressés du foyer, ignore les émois qui dégueulent tout le long de la carcasse. La dérangeante pesanteur à même l'estomac, réalité qui s'installe et déjà bouscule merci l'univers où pieds sont ancrés.
Prisonnier damné, cherche exutoire ; s'défaire des caustiques vices qui commencent déjà à grignoter la chair. « If y'feel the need t'ask where I'm going, you're not thinkin' straight. You gonna sit here and wait 'til some of these peasants grow some balls t'come here n'tell you the truth ? » nargue ricanement jaune, brûle la paume d'une adrénaline censeur, et terre molle recueille les premiers pas d'une justice implacable.

Gronde sur les rives taillées, l'appel de l'océan.
L'inatteignable horizon azuré, s'y cramponnent pupilles vipérines.
Et éther agonise, radiante douleur électrise déjà la carcasse masse.

Prophète chaos, l'aîné apparaît. Ajoute sa propre misère à Cène pitoyable.
Bête sans festin, grogne prière au vide, désavoue le sort des Dieux d'un roulement d'yeux. Infecte rage, aux lézardes hideuses qu'ils affichent ci-bas : faibles sont-ils, quand l'ennemi spectre se planque comme un lâche.
Corps leste, marbre d'immobilisme, claudiquant (in)humain laisse à Sverrir l'honnie mission d'mettre quelque âme chaleureuse dans cette situation pitoyable. Morts-vivants cachectiques, frères sans gloire, rognent l'os trop vieux de succès à l'agonie. « Does his fucking face mean anything to you? I don't recognise him. » se mure dans silence, jauge les gueules familières et soupèse ses propres souvenirs. Sigvidh flirte avec l'inconstante bête motus, gardien d'secrets qui appartiennent à d'autres paysages. « Oh yeah, I know him. » de quelques pas en retrait, se grime d'une maigre moue appréciative, les traits sur la gueule qui content pour lui, les mots qu'il n'dit pas. « Well… I didn’t know him know him… I simply met him in the middle of an argument between consenting adults to spit profanities in each other's faces. (…) And we fought over the last load of oak last week. Which I recovered, by the way. » crache hargne dans un souffle circonspect.
Jauge, cruel, les révélations lâchées avec nonchalance. Et naviguent yeux entre les deux autres, triskele d'frères aux fractures pernicieuses. « You mean t'tell us that some fucker came 'ere, took him and beat him up—  » main leste désigne frère de sang et d'arme, « an' destroyed our ship, (and lost his head), over some fuckin' feud you two had over... wood ? » vole sur les pestes dents malédiction injure, courroux contre un macchabée déjà bouffé par la mort. Et lourd pied balance tête découpée six pieds plus loin. Serpent crache venin, limon défaite pour futures victoires. « How about you tell us, huh, Sverrir ? You know him, or was he wit' some friends when y'all decided t'compare dick sizes over som' oak ? »
Et déjà l'évidence scelle destin. « Hell, can't have done all of this alone. So I guess you'll 'ave to use your head for once and recognize the bastards. Startin' where you met them. » enfin lorgne sur le plus vieux, quelque révérence dégoulinant sur la bouche, quelques secondes pour mâcher les mots avant de les cracher. « Retaliation's fine by me. More than that, actually. But can ya even stand or somethin' ? Wouldn't want ya t'get even more beat-up. » invective cynisme plus que quelque souci, complicité sur cordes vocales qui chante comme une raillerie provocatrice.

Eux trois ou rien,
l'éternelle geôle qui l'écroue dans cet Enfer élysée.


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