___au milieu de l’azur, sang coule. trace chemin jusqu’à naufrage. barque devenue planches. seule bouée contre noyade. aventurier s’est perdu. expédition l’a amenée jusqu’ici. mais voyageurs n’ont pas voulu accompagner téméraire. alors aventurier parti solo au devant du danger. simple humain au milieu des carnassiers. les grands prédateurs rodent en surface. et c’est ainsi que squale se retrouve dévastateur de l'embarcation bancale. mcmillan se retrouve alors proie. bête féroce tourne et tourne autour. le sang des blessures se confond dans l’azurin. excitera bientôt destructeur. dans un dernier espoir de survie, aventurier vient attraper couteau à la hanche. il lâche planche qui s’en va errer au loin. « c’mon big boy. » l’homme s’agite, remue les eaux en provocation. duel déjà perdu d’avance mais l’espoir reste. il lui suffit d’viser les yeux. de blesser assez fort pour gagner du temps. la côte comme pour cap. « you want a piece of me? come and take it. » c’est lui qui s’avance. lui qui fonce face à plus fort que lui. idiot se retrouve sauver de justesse avant que le féroce en vienne à croquer un membre. sauveuse arrête combat d’une voix presque angélique. hybride tient à distance la bête. lincoln observe la scène. garde silence comme si moindre palabres pourraient venir briser sauvetage. blonde chuchote à la bête qu’elle tient de sa main. et puis, c’est à lui qu’elle s’adresse ramenant aventurier à sa survie. fuir loin d’ici. rejoindre la terre. retrouver sécurité. « yeah, i think so. il baisse regard vers le rouge qui se répand autour de lui. blessure soupçonnée mais pas encore ressentie. adrenaline rushing in, i don’t feel anything yet. » et sans rien attendre, il nage. brasse aussi vite qu’il peut. profite de l’anesthésie éphémère pour rejoindre terre ferme.

___professeur arrive enfin sur le sable. trébuche dès les premiers pas. la carcasse s’effondre sur le dos, essoufflé. palpitant tabasse fort dans la poitrine. ça tambourine en rappel de ce qui le rend vivant. frôler la mort le rapproche un peu plus des vivants. et pourtant, il sent que ses muscles l’abandonnent. que sa force se rapproche de sa condition humaine. douleur se réveille alors piquant, brûlant, grignotant la chair. il grogne en se redressant. « great, now i’m gonna need something for the pain. » ironie balancée face à l’hémoglobine qui tache sa peau au travers du tissu déchiré. « you wouldn't happen to have anything for pain, would you? my bag is lost at sea. » qu’il demande à sa sauveuse, sa main venant se poser sur la blessure qui réveille les douleurs. et voilà, qu’il se maudit d’être parti en solitaire au devant d’une aventure qu’il semblait gagnée d’avance.